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La fusée révolutionnaire pour atteindre des planètes lointaines

3 des 7 "exoplanètes" sont habitables, mise au point du moteur pour y arriver

samedi 25 février 2017, par Gros Emile

La découverte de 7 planètes semblables à la Terre est réjouissante. La NASA leur a consacrées un site Web qui s’appelle « Trappist-1 » voir en fin d’article. Ce n’est pas la seule bonne nouvelle qui est tombée en ce 23 février 2017. Les menaces sur l’implosion de la Terre, comme la catastrophe climatique ou bien la collusion avec un gros objet, parmi ceux qui se baladent dans le vide sidéral, tel celui qui a exterminé le règne des dinosaures. La recherche d’un univers planétaire est certainement plus urgente et intéressante. Comme nous vulgarisons, avec Populi-Scoop, des sujets alternatifs, nous traitons l’actualité pertinente à notre manière. 3 des nouvelles planètes sont habitables selon leur position par rapport à leur soleil, mais comment y arriver ?

vaisseau spatial futuriste Voici l’une des sources de cet article, ICI, de la NASA.

L’espoir que les « exoplanètes » s’avéreraient habitables, suscite l’engouement. Néanmoins pour y arriver, les estimations sont de plusieurs milliers d’années, à 40 années-lumière, la vitesse de la lumière est approximativement 330 000 km par seconde. C’est pour cela que nous rapportons les travaux du physicien et astronaute Franklin Chang-Diaz qui a de son côté déclaré avoir mis au point un panache d’énergie, dont la fusion atteint de 3,5 millions de degrés, pouvant être à l’origine d’une fusée révolutionnaire. Ce boulimique du travail a une triple origine du Costa-Rica, son lieu de naissance, immigré aux États-Unis en 1969 où il vit et travaille à la NASA puis de Chine par son père.

11 octobre 2016

Double symbolique, pour cette dénomination du programme des astres, dont le nombre 7 est un chiffre qui a longtemps été encensé dans les superstitions. Alors que pour « Trappist-1 » faisant référence à l’ordre cistercien de l’observance, dont font partie les sept frères du monastère de Tibhirine en Algérie, il est plus connu celui des moines « trappistes ». Il valorise le travail manuel, avec sa production en France de fromage et de bière. Ses adeptes vivent l’éternelle quête de dieu, par la prière et leur recherche est vissée aux cieux.

A première vue la découverte, de celui qui totalise 7 voyages dans l’espace avec l’agence américaine, n’est pas impressionnante. Et pourtant, le moteur de tir, appelé VASIMR (acronyme de "Variable Specific Impulse Magnetoplasma Rocket") qui brûle sa matière énergétique au sein d’une chambre à vide, est potentiellement révolutionnaire, pour deux raisons simples : d’abord, à la différence des appareils, de décollage de fusée, conventionnels énergivores, il nécessite peu de carburant. Et deuxièmement, ce moteur pourrait un jour pousser un vaisseau spatial à des vitesses assez suffisantes pour ouvrir le système solaire à l’exploration humaine sur une nouvelle ère.

13 mars 2016

Le parcours de Chang Diaz est digne d’être raconté. Mais les médias ont plus relayé la découverte du système des 7 planètes. Il a longtemps développé la théorie d’une fusée de plasma et a même construit des prototypes. Alors qu’il bossait, les critiques murmuraient qu’il était tout simplement sur une voie impossible. Cela n’a pas échappé aux investisseurs, la NASA a accordé à la compagnie de Chang-Díaz, dénommée Ad Astra, un contrat de trois ans pour 9 millions $ en 2015.

Sa boîte était installée dans le complexe « Lyndon B. Johnson Space Center (JSC) », le centre de formation de la NASA. C’est là que les premiers essais ont vraiment prouvé qu’il est possible de réduire la durée du voyage pour Mars prévu pour un an, à un maximum de 6 semaines. Le moteur a fonctionné en laboratoire avec une puissance de 100kW pendant 10 secondes et 50kW pendant une minute. En 2018, confient plusieurs sources, ce modèle peut atteindre 100 heures de travail, lire ICI. Ce qui a démenti tous les doutes de la communauté scientifique qui ne croyait pas au projet.

25 février 2016

Le moteur de fusée commence par un gaz neutre pour charger une alimentation de plasma, dans cette étape, c’est l’argon (élément chimique de numéro atomique 18) dit « gaz noble » avec l’hélium, le néon, le krypton, le xénon et le radon. Le premier étage de la fusée ionise l’argon, le rendant charges électriques. Puis le transforme en un plasma relativement « froid ». Le moteur injecte alors ce plasma dans le deuxième étage, pour la "booster", où elle est soumise à un phénomène physique connu sous le nom de chauffage par résonance cyclotron ionique. Pour l’essentiel, le servomoteur utilise une fréquence radio qui excite les ions, les faisant basculer en arrière. D’où ils provoquent la poussée nécessaire à la propulsion...

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Voir en ligne : Notre dossier : ISS - fusée - espace

     
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