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Un vaccin contre le virus Ebola 100% efficace

En retard, "rVSV-ZEBOV" est là après des essais sur des animaux puis l’homme

mercredi 28 décembre 2016, par Gros Emile

Confirmé efficace récemment en Guinée, pays d’Afrique de l’Ouest, où Ebola a causé des ravages, alors qu’aucun traitement n’a montré des avantages curatifs. Un vaccin est maintenant réalisé contre cette redoutable maladie. Les communautés de Conakry ainsi que huit préfectures environnantes, dans la région Basse-Guinée, et en Tomkolili et Bombali en Sierra Leone, ont obtenu des injections intramusculaires. Le résultat est réjouissant, aucun cas de maladie du virus Ebola n’a eu lieu après 10 jours et plus après la randomisation, c’est-à-dire suivant les essais thérapeutiques faits au hasard des suspects touchés par ce virus...

Arrivé en retard par rapport à l’épidémie de 2014, un vaccin d’une efficacité à 100% contre une souche particulièrement dangereuse du virus de la maladie d’Ebola a été mis au point par des chercheurs au Canada. Même s’il est vérifié comme résultat extrêmement prometteur, la lutte contre cette maladie n’est pas complètement débarrassée du virus Ebola. Puisque des sous-types du virus, dont le Zaïre ebolavirus, contre lesquels il ne fonctionne pas, sont responsables de la plupart des infections humaines.


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Dans une dépêche du centre des médias de l’OMS (lire ICI), publiée le 23 décembre 2016, les essais impliquant 11 841 personnes en Guinée pendant 2015 se sont montrés totalement satisfaisants. Les mêmes résultats ont été publiés le même jour par la revue « The Lancet », lire ICI. Il a conduit également à des effets secondaires indésirables, d’après les chercheurs qui l’ont mis au point. Des douleurs diverses et des maux de tête ont été constatés, mais cela est acceptable au moment d’une épidémie. Cependant la population peut se faire vacciner dans des périodes saines.

Pour une expérimentation comparative du vaccin, dont le nom utilisé chez les scientifiques est rVSV-ZEBOV, seuls 5837 personnes l’ont reçu, le reste des plus de 11 000 n’ont pas été vaccinés. Aucun cas d’Ebola n’a été enregistré en 10 jours ou plus après la vaccination des premiers. Par contre 23 cas ou plus, pour la même période ou après, sont apparus chez les seconds. Ce qui a encouragé au stockage de 300.000 doses du médicament, en cas d’une prochaine urgence, sachant que la maladie n’a guère cessé de ressurgir depuis son apparition.


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L’approbation réglementaire afin que le « rVSV-ZEBOV » puisse être plus largement utilisé n’est pas encore donnée, mais le monde ne peut pas se permettre de la confusion, c’était une catastrophe humaine lors de la dernière épidémie. Les nouveaux cas occasionnels d’Ebola sont encore signalés en Guinée, où les chercheurs testent la technique dite « vaccination en anneau ». Elle consiste d’administrer les doses convenues à ceux qu’ils sont en contact étroit avec les cas ayant contracté la maladie.

Selon des méthodes classiques de neutralisation, ce nouveau vaccin est constitué du virus de la stomatite vésiculaire, connue pour nuire au bétail, sans atteinte sur l’homme malade. Le fonctionnement d’une protéine de surface du virus d’Ebola pousse le corps humain à produire des anticorps, d’après l’étude qui a démontré son efficacité. D’autres études sont en cours pour déterminer les effets du vaccin sur les enfants et les sujets vulnérables, tels que ceux porteurs du VIH.


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Les promoteurs du vaccin espèrent, après avoir soumis à une licence d’exploitation d’ici la fin de l’année 2017, obtenir son utilisation. «  rVSV-ZEBOV  » a été développé par l’Agence de santé publique du Canada et suivi par des chercheurs du Laboratoire national de microbiologie. Il s’agit d’une forme recombinante atténuée du virus, de la stomatite vésiculaire. L’injection de ce virus affaibli, après modification, stimule une réponse immunitaire dirigée contre la glycoprotéine du virus Ebola. Le résultat est qu’il procure une protection contre ce dernier, qui est l’objectif des recherches de sa conception et de ses essais.

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