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Attendue fuite de médias alternatifs pour une censure des sévices de la CIA

Pour Obama aucune transparence sur le recours à la torture des USA

samedi 17 décembre 2016, par Gros Emile

Les pays donneurs de leçons en droits humains et de transparence en matière d’informations ont, pour leurs méfaits, préférence à l’opacité. D’ailleurs sans Wikileaks ou bien le travail d’Edward Snowden, rien n’auraient transformé la perception des choses que comme elles sont perçues actuellement. C’est pour cela que les canaux alternatifs, aux médias corporatistes, préfèrent bien plus fuiter l’information que se contenter des sources officielles leur déclarent de douteuses vérités.

L’application de la justice internationale aux seuls bourreaux incriminés dans des faits en Afrique ou de la région des Balkans, est trop sélective et peu crédible. Nous avons publié des articles concernant l’abandon de la CPI (Cour Pénale Internationale) par la Russie, après des pays africains (lire ICI). Arrive donc la décision du président des Etats-Unis, Barack Obama, de ne pas déclassifier un rapport du Sénat sur l’utilisation de techniques de torture par la CIA. Ici, ce sont les façons et non les responsables directs qu’on tente de connaitre.

Le cas de ceux qui voulaient lire le texte intégral du rapport du Sénat américain, sur la torture de la CIA des détenus après les attentats 9/11, aux méthodes peu civilisées, devront attendre 12 ans. La Maison Blanche a ordonné donc de garder sous scellés cette documentation de 6770 pages, bien longtemps après que Barack Obama quitte ses fonctions.


 La CPI acculée de se pencher sur les crimes des USA
2 novembre 2016

Ce sont d’autres membres du Sénat, au nombre de sept, menés par la sénatrice Dianne Feinstein, vice-présidente de la commission du renseignement, qui ont exhorté l’administration Obama de déclassifier le « Senate Select Committee on Intelligence rapport ». Elle a formulé une demande écrite, ce qui a été dénié avec un courrier de même nature, répliquant par lettre à cette doléance. Cet échange peut être expliqué de la manière la plus simple. La torture va continuer et les décideurs qui en sont les initiateurs, sont intouchables.

C’est le conseiller de la Maison Blanche, Neil Eggleston, qui a répondu à la demande des sept sénateurs. Il a déclaré que le président avait décidé que la National Archives and Records Administration, ne permettra l’accès au matériel classifié. Ce dernier restera protégé des demandes d’accès public et pour une période de 12 ans. Une impunité discrétionnaire qui dit long.


 Lettre sur la torture.
2 septembre 2012

A la fin de l’année 2014, un précédent rapport de 525 pages a été publié sur la base de documents de la CIA. Il concerne 119 prisonniers dont cinq hommes jugés par une commission militaire à Guantanamo. À l’époque, il a été mis à jour que le programme d’interrogatoire était très brutal et jamais n’a été exécuté ainsi précédemment par les Américains. Ce qui est complètement faux. Au Vietnam bien des armes barbares ont été utilisées et des sévices inhumains ont été appliqués.

Toutefois pour le nouveau rapport, la Maison Blanche préservera une copie dans ses bureaux, ce qui est une maigre concession. Le duplicata sera conservé dans la bibliothèque présidentielle, mais demeurera classifié jusqu’en 2029. Ce document soulevait de sérieux doutes sur l’efficacité de ces techniques d’interrogatoire en vigueur. Elles ont largement été appliquées sous la présidence de George W. Bush, puis bannies par Barack Obama, peu après son arrivée à la Maison-Blanche.


 Amnesty Internationale veut poursuivre George Bush pour les simulations à la noyade.
11 novembre 2010

L’aventure de ce rapport qui crée un large intéressement au sein des républicains, est aussi peu suivie l’hypocrisie des démocrates. Plusieurs copies du rapport avaient été distribuées à des membres clés de la communauté du renseignement. Puis en 2015, quand les républicains ont pris les commandes de cette commission sénatoriale, son nouveau président Richard Burr a cherché à récupérer tous les exemplaires distribués.

La recherche de fuiter, des parties ou le document en entier, attire de nombreux médias, notamment alternatifs. Comme il y a d’autres sénateurs qui comptent «  dès le premier jour de la nouvelle session construire une coalition bipartisane pour obtenir l’étude déclassifié...  », selon l’élu de l’Oregon, le sénateur démocrate Ronald Lee Wyden qui travaille sur les services secrets. Des révélations attendues des médias alternatifs pour satisfaire des curiosités avides de savoir...


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12 décembre 2016

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Voir en ligne : Notre dossier : USA Etats-Unis

     
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