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Paracetamol en Algérie, avec l’amalgame frappe la médiocrité "Ennahar"

La certification d’une santé publique et d’un journalisme offusquant d’ignorance

samedi 19 novembre 2016, par Djamel Damien Boucheref

Incroyable mais vrai ! Le niveau des cadres algériens tombé aussi bas, que comme il vient d’être épinglé avec une idiotie qui n’a pas de semblable dans les annales des médias et des institutions sanitaires, a offusqué nombreux simples citoyens et observateurs avisés. L’affaire du paracétamol, en provenance d’Israë l et vendu en Algérie, dépasse tout entendement et logique. Donner une information de ce type doit au moins être fait par quelqu’un ayant des connaissances basiques en pharmacopée d’officine. A la méconnaissance du secteur de la santé se rajoute l’ignorance aveugle des contrats commerciaux du pays, mais le tout est coiffé d’une prétention de vouloir informer tels des lanceurs d’alertes !

D’une part, parce que les échanges commerciaux de l’Algérie avec l’Etat hébreu sont inimaginables. Et d’autre, c’est le plus banal des médicaments, dont même son modèle générique n’existe pas, dans plusieurs pays, et ce qui permet de le reproduire librement. Aussi du fait de sa large consommation, sous plusieurs appellations revenant au producteur aussi bien en Algérie que dans le Monde, « Paracetamol » a été présenté, par le site Web et la chaîne-TV Ennahar, comme une marque, soit le nom d’une entreprise. Or c’est bien la dénomination scientifique de la substance devenue très quelconque, depuis des décennies, dans le milieu médical comme antalgique (anti-douleur) antipyrétique (anti-fièvre).


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A la connerie du directeur de la santé de la wilaya (département) de Mila, située à 400 km à l’est d’Alger, se rajoute l’entremise d’un média qui a plusieurs fois montré qu’il n’a aucune retenue pour semer des discordes. La continuelle et criarde offre de l’information bassement casée dans l’approximative, cible en réalité les auditoires à l’incompétence répandue avec l’intensité du délabrement culturel en Algérie. Prise au sérieux cette médiocrité n’a pas attiré les attentions critiques. Tant les éclats alarmistes qu’elle sème, sont en discorde qu’en propagation d’idées de mauvais amalgame.

En effet le nombre de fabricants, de ce médicament utilisé contre la fièvre et certaines douleurs, dépasse largement la trentaine en Algérie. La molécule "paracétamol" est tombée dans le domaine public depuis bien des décennies, car découverte en 1878. Elle a été utilisée contre la fièvre et la douleur dix années plus tard. Elle a été commercialisée depuis les années 20 du dernier millénaire, après la découverte des contre-indications de l’aspirine notamment son impact sur l’estomac.


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La rédaction d’Ennahar, inspirée de la recette antisioniste usitée, a utilisé la formule de « l’occupant », en citant l’entité étatique colonialiste sévissant en Palestine. Mais sans se référer à cette dernière, la Palestine, pour laquelle la position algérienne n’est plus à rappeler. Ce qui laisse entendre dans cette formulation que l’occupation est en Algérie. Pour la cause palestinienne, cette vraie fausse information est suggestive qu’un marchandage existe, selon l’entremise d’une diplomatie non-officielle.

L’existence sur le territoire national d’un moindre produit en provenance d’Israël est aussi archi-connue. Et quand il s’agit d’un médicament du tableau commun, communément vendu sans ordonnance, cela ramène à une humiliation du savoir-faire algérien. Du fait qu’elle laisse croire que ce produit, des plus ordinaires en pharmacie, est importé. Pour empoisonner les Algériens, Israël a utilisé des bouts de métaux trouvés dans les comprimés incriminés. Comme un autre poison plus mortel ne fait plus de victimes ou ne tue pas...


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Plus gravement encore, elle est reprise par plusieurs réseaux de diffusion médiatique, qui se refusent, sous prétexte d’impartialité, d’analyser les éléments de l’actualité qu’ils relaient. En véritable rumeur où le « conspirationnisme » de ridicule catégorie, elle témoigne d’une médiocrité inégalée en matière d’actualité, mais bien consommée par le lectorat arabophone.

Quand des corporations professionnelles, des journalistes, des pharmaciens et des autorités médicales, généralement considérées plus rigoureuses et les mieux formées, s’associent dans un tel étalage de piètre qualité, dans le domaine de l’information, il faut certainement poser la question : comment on en arrive là ?


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Mise sous les yeux de l’opinion publique par le site Internet d’Ennahar et aussi la chaîne de TV du même groupe, cette fausseté est symptomatique de l’état de culture du journalisme dominant en Algérie, notamment d’expression en langue arabe. Ennahar est aussi un nid de sous-culture, où une sorte de paysannerie inculte montre à la fois son idéologie réactionnaire et affiche ses offuscations de l’urbanité.

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