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Les retranchements régaliens en Algérie contrôlent les votes avec l’islamisme

En 2017, une nouvelle concentration de la réprimande visant les progressistes

dimanche 16 octobre 2016, par Djamel Damien Boucheref

L’Algérie s’apprête à vivre en 2017 des élections majeures. Par le bouleversement du « Printemps Arabe », l’espoir de dégivrage du « projet national » aspire à être tenté. Or la corrosion du psyché collectif sclérose l’alternance républicaine. Cette contraction a fait de la justice un instrument incontrôlable par les citoyens. La décrépitude des ressorts politiques n’épargne aucune composition des opposants, maudits par les votants. Et elle appuie les chapelles faisant pression pour descendre vers le bas, les paroles libres, poussant à l’effondrement la gouvernance indécrottable et brandissant le risque de déstabilisation du pays.

Après un appel des servants qui adhèrent au népotisme sur les réseaux du Web, pour un Nobel de la paix à Bouteflika, les Zaouias suggèrent un 5ème mandat au raïs qui s’approprie tant la concentration des cortèges décisionnels que la continuité des génériques marottes. Puis une pétition appelle à la succession du frère du président, Saïd, à celui qui a falsifié la constitution pour s’arroger exclusivement les extensives de 3ème puis 4ème monocraties.


 Société civile oppressée avec l’impasse des passe-droits en Algérie
24 juin 2016

D’imposants débats sont tenus en Algérie, malgré une inconfortable chape qui radie l’essentiel de la contradiction opposant tradition et modernité. Ils se questionnent sur la présidence qui n’a jamais échappé aux confrontations des clans, des appareils et des cercles forts qui ne taisent pas leurs appétences à s’accaparer cette instance et les répartitions qu’elle génère avec la rente énergétique nationale. Y voir clair dans la nébulosité du système politique et comprendre les discours formulés en brouhahas, n’est pas décliné avec l’aisance basique pour que les Algériens saisissent les dogmes qui les unissent.


 Quelle priorité pour un Etat détourné, comme l’Algérie ?
20 mai 2016

De tradition révolutionnaire, une intelligentsia essaie, en vain, de percer le glacis systémique. L’héritage de régionalisme, de complots dessinés par les cartels et d’exclusions promues lors de la guerre pour l’indépendance, au détriment du peuple qui a jeté son dévolu pour s’émanciper du colonialisme. L’hégémonie des élites, dépersonnalisées par les prétentions qui ont détourné les narcissiques formes de « zaïmisme » (leadership personnel) qui conduisent les clanismes, se perpétue.

Le peuple algérien, au regard des diverses réactions qui suivent les valeureuses expériences passées comme la guerre de libération ou l’historique geste du 5 octobre 1988, compte réaliser cette fois, en 2017, une rupture avec l’ancien régime. L’idée de fonder une république intangible, face aux assauts d’instabilité instiguant la criminalité politico-économique sévissant depuis des décennies, est plus profonde que les superficielles polémiques installées par les médias, en insultes de tel à l’encontre d’un autre.


 Algérie : recul du terrorisme mais répression des médias et de la société civile (2ème partie)
15 juillet 2016

La division de la société est une culture perverse qui a eu le temps d’ériger des monts et de creuser des océans, entre les vecteurs d’une dynamique de reproduction de générations loyales au message des martyrs. Ce fractionnement s’est possible avec le processus du maintien de l’unité de façade qui voit une menace dans la richesse de la diversité, le FLN de la libération s’est fait le zèle de devenir parti unique puis appareil d’une transmission encerclant la réalité pluraliste et les alternatives du sursaut...

Les deux inévitables langues utilisées dans les échanges, le français et l’arabe, ont manifestement divisé la société algérienne. D’une part l’orthodoxie arabo-islamiste et de l’autre l’ouverture aux idées progressistes, sont bien enracinées dans un balancier à double postulats. Selon deux familles, disait le poète algérien Tahar Djaout, celle qui avance et l’autre qui fait du surplace ou recule, l’Algérie est singulièrement partagée par divergence entre universalité et rigidité identitaire.


 L’analyse positive du terrorisme en Algérie est abordée.
11 juillet 2016

La particularité, existentielle pourtant, de cette dualité est réfutée, par deux doxas : de la corruption, puisant sur le champ nationaliste les constantes nationales écourtées et des anonymes, francophones, laïcs et autres marginalisés. Le fort lien à « l’algérianité », ancrée dans les valeurs fondées lors de la t che historique de la décolonisation selon une citoyenneté républicaine, est rompu. La t che de le restaurer s’inspire aussi du divorce avec le terrorisme prescrit après 1988, en pression sur le peuple. Moi, le tuteur historique, sinon la cruauté des GIA et autres AQMI viendrait réduire plus les libertés...

Officiellement les réactionnaires religieux, appelés à tort « conservateurs » compromettant et aliénant le mythe algérien, se comportent comme des Emirs furieux. La désobéissance des générations qui s’inspirent du Monde et de l’humanité redoutent l’orientalisme islamo-arabe porteur de l’islamo-terroriste qu’une grande mosquée espère ridiculiser ou "déradicaliser".


 Le terrorisme en Algérie ne fait plus de victimes, l’éradication de longue haleine.
22 mars 2016

Bouteflika continuateur d’un même pouvoir qui s’est distingué par l’’élimination et la destitution de pères de la verve nationaliste éclairée, signe l’épreuve face au projet démocratique. Il l’a désengagé lors du surplus de ses deux derniers mandats à la tête du pays. Mais, cette fois aussi pour les élections de 2017, il s’est un allié de taille pour obstruer le changement.

La nomination d’un islamiste pour présider la commission électorale, lors des prochaines opérations de désignation des assemblées locales et celles centrales législative chargées du contrôle de l’Etat, porte la griffe et la tonalité de la provocation. Elle distingue l’irrésolution illégitime et résolument dégradante de l’actuel règne tenue d’une main maladive pour perpétuer une crise politique qui a lésé tant de ressort, au point de provoquer l’exil de l’intelligence et l’anéantissement du rêve progressiste…

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie

     
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