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Retour de l’honneur que la diaspora algérienne promet à la mère patrie

Etouffer l’inflexible notoriété de l’axe des Algériens vivants à l’étranger

mardi 27 septembre 2016, par Djamel Damien Boucheref

Encore une nouvelle attaque plus ignoble et injurieuse envers la communauté algérienne vivant à l’étranger. L’apparatchik Ahmed Ouyahia, à la tête du second parti en Algérie, a accusé ses compatriotes vivants à l’extérieur du pays, de vouloir déstabiliser la nation. Il est vrai que les opposants conséquents qui ont une rivalité dialectiquement idoine au projet sociétal de substitution à celui qui gouverne, sont éloignés mais gardent une proéminente critique, souvent désignée par celle des donneurs de leçons qui ne partagent pas le malheur du système en place.

Ceux qui ne savent pas que les personnes qui ont choisi de quitter l’Algérie, pour s’installer ailleurs, ont des aptitudes qui sont bloquées dans leur pays, ignorent aussi les différents profils que recèle la diaspora algérienne vivant en dehors des frontières. Cette réalité dérange en premier lieu les dirigeants qui domestiquent plus facilement les tricheurs et ceux qui n’ont que l’incompétence à donner. Nombreux opposants au dynamisme entreprenant échappent aux persécutions qui leur sont appliquées par l’éloignement. Une défiance qui les libère des pressions et autres isolements fomentés en censure et agressions livrées par l’environnement servile au prince...


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Surtout que l’analyse du pouvoir algérien à l’origine d’un régime subissant les 4 mandats anticonstitutionnels du raïs, a, depuis des années, perdu les termes qui le diagnostiquaient judicieusement. La compréhension éclairée laisse place à la démagogie qui obscurcit les débats, permettant de comprendre le capharnaüm de clans amalgamés autour d’un nationalisme qui, à force de désuétude temporelle, est absente. Elle laisse le terrain à la fabrique de la corruption dont les péchés sont lavés par la complaisance confessionnelle bardée d’islam.

Les gouvernants algériens continuent de partitionner la société, une vieille méthode mais néanmoins efficace qui a sauvé l’ancien parti unique qui est toujours à la tête du pays, sous la houlette de Bouteflika. Les exclusions ont commencé avec le fameux article 120 des années 80. Puis le cheikh El-Ghazali, condamné pour terrorisme dans son pays l’Egypte, a promulgué la traque des laïcs et des athées. Et ensuite la mise à la retraite d’office des meilleurs cadres, faisait les écartements des personnes honnêtes qui deviennent, à la longue, gênantes.


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Le tout s’est coiffé enfin avec l’évasion de quelques 300 000 cadres vers, l’étranger, des cieux plus cléments envers le choix du mode de vie différent de celui entretenant le règne malaisé qui s’attaque à l’intégrité et à la compétence. Les Algériens où ils peuvent vivre attendent les performances économiques à l’origine du bien-être. Mais se reçoivent l’écoute des discours de radiation des moindres pensées pouvant relancer le projet national. Pour lequel les martyrs de la libération et ceux victimes de l’islamo-terrorisme ont donné le sacrifice suprême.

Avec son discours, du vendredi 23 septembre 2016, devant les jeunes de son parti, Ahmed Ouyahia a recommandé la vigilance, en pointant encore une fois les binationaux susceptibles, d’après lui, de déstabiliser le pays. Il est vrai que la société civile locale est vidangée de sa sève militante, dont les plus agissants éléments sont désormais installés au Canada ou en France ainsi que d’autres pays du Monde.


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L’abondance de la fuite des cerveaux est certainement la consécration décrochée par les dirigeants qui encadrent la médiocrité généralisée en isolant principalement les aptitudes, livrées à l’impuissance, qui résistent encore à l’intérieur. La diatribe de cet impénitent bureaucrate amplement abreuvé et gavé d’une manière gargantuesque des hautes sphères vient de désigner que le salut connu par « le retour de l’honneur » que la diaspora algérienne de l’étranger espère un jour faire au pays de ses racines.

« Ceux qui complotent contre le pays et sa jeunesse sont liés à l’Algérie par un passeport. Le pays constitue pour eux un lieu de résidence parmi tant d’autres. Ils ont des comptes bancaires ici et d’autres ailleurs » , a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec la commission jeunesse du parti, issu de la bureaucratie et dirigé par l’ex-premier ministre.


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Un certain Rachid Nekkaz, issu de l’immigration, qui a donné quelques exemples magnanimes, lors de la préparation du dernier et 4ème mandat de Bouteflika, n’est qu’une facette surgie de l’iceberg plongé dans les tréfonds des spécificités algérienne. À la barbe de l’opposition locale, à l’encontre des constitutionnalistes et contre même la puissante armée, les tenants de la révocation de la communauté algérienne ont déjà constitutionnalisé leur basse manœuvre qui consiste à chasser trop loin les empêcheurs de tourner en rond. Ceux qui partent dérangent bien plus que ceux qui restent, est la seule explication !

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie

     
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