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Plus d’inquiétude pour les discriminations à l’heure du terrorisme en France

Tributaires des haines, les replis identitaires incontrôlables

mardi 20 septembre 2016, par Jaco

Depuis des années les discriminations en France font l’objet, mais en vain, d’observations. Les changements dans la société, dans le sens de les juguler, ne sont pas dans l’objectif d’équité. Au contraire, les appels pour la priorité aux citoyens dits de souche, ainsi que les tendances d’exclusion des minorités, deviennent encore plus féroces. Un nouveau rapport diffusé le 19 septembre par « le défenseur des droits » relate un « panorama particulièrement inquiétant ». Publiquement les xénophobes ont libres tribunes et les identitaires se replient sur leurs platebandes.

Quand le terrorisme est passé la plus importante préoccupation des autorités, que traduit une insécurité palpable que soulèvent l’ensemble des discours politiques, l’angoisse collective redoute une sédition violente et obscurantiste. Ce climat fait que davantage les populations largement marginalisées par le passé, soient en écartées de plusieurs accès nécessaires à la vie commune, multipliant les réflexes d’exclusion.


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29 avril 2016

Rapport, du 19 septembre 2016 du défenseur des droits. ICI

Le sujet des discriminations revient fréquemment et inutilement dans l’actualité, sans que ces énoncés médiatiques ne fassent bouger les choses. Les mêmes critères de l’origine, du nom de famille, de la couleur de peau et de la religion restent les facteurs à l’origine de cette ségrégation oppressive. Elle n’est pas, il faut le préciser, une spécificité française, comme elle n’est pas généralisée à tous les peuples ou nations de la Terre.

Les résultats, de l’appel à témoignages mené avec un questionnaire auto-administré en ligne pendant la période du 21 mars au 21 juin 2016, diffusés sont émis telle une nouvelle alerte. Mais leur diffusion semble être un simple "bis-repetita", une mise à l’indexe dont les effets ne réalisent pas l’admission des sous-citoyens.


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L’enquête a touché un échantillon de 758 personnes et a ciblé des jeunes de 18 à 35 ans. Cependant des personnes de plus de 35 ans ont également souhaité exprimer leur expérience des discriminations. Les conclusions de cette dernière campagne reprennent ce qui a été déjà entériné auparavant.

Parmi les personnes, gées de 18 à 65 ans, ayant répondu à l’ensemble des questions, il y a 57% de femmes contre 43% d’hommes, utilisant la méthodologie d’une étude commune. Selon le document diffusé par l’institution créée par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, venue en remplacement du Médiateur de la République, plus de 13.000 personnes se sont connectées sur le site-Web du "défenseurs des droits" pour répondre à l’appel de témoignages.


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C’est une population particulièrement jeune qui a participé, car elle est la première ciblée. 4 répondants sur 10 ont entre 18 et 25 ans, 5 sur 10 entre 26 et 35 ans. Leur niveau de qualification est élevé, puisqu’un tiers d’entre elle possède un diplôme de 1er cycle, un autre tiers sont diplômé du 2è ou 3è cycle, tandis que les autres ont un niveau égal ou inférieur au Bac.

La majorité des répondants est de nationalité française, avec 80% dont un tiers de binationaux. Parmi les données qu’il convient de citer, 78% ont un nom à consonance étrangère dont la moitié déclare être vue comme arabe (48%) et de confession musulmane (54%). Ces dernières précisions déterminent la catégorie la plus exposée aux discriminations.


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Ces indications sont recueillies gr ce à une question pertinente les interrogeant sur la manière dont elles pensent être perçues par les autres. La précision qu’il faut mettre en exergue est que la question des discriminations est très souvent traitée en matière de recrutement, comme le cas de cette communication du défenseur des droits. Or les situations sont largement disséminées à la vie en général et des cas encore plus grave, comme les disparités dans l’exercice même de fonctions professionnelles…

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Voir en ligne : Notre dossier : FRANCE

     
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