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Google-Books approuvé par la justice sans aucun argument

Revers aux éditeurs et auteurs avides de gains

samedi 23 avril 2016, par N.E. Tatem

Le service en ligne Google-books vient d’emporter le bras de fer juridique qui l’oposait aux organismes de droit d’auteur, pour qu’il continue de numériser les bouquins. Une affaire de justice qui a duré plus de 10 ans. Convertir directement des ouvrages, du support papier au fameux format PDF, n’a pas autre solution, que le scanner. Le prix de revient, de la transformation permettant la consultation des livres sur des outils numériques, est estimé à 30 dollars par livre.

Page d’accueil pour chercher un livre s’il est disponible, inscrivez le titre et c’est fait. ICI ARGOTHEME, l’éditeur de Populi-Scoop met à voir disposition des œuvres littéraires que vous pouvez télécharger vers votre ordinateur : ICI.

Les défenseurs d’un Internet libre et riche s’en réjouissent et ceux qui monétisent leurs contenus littéraires ont peur d’être passés, malgré eux, au gratuit. Les premiers estiment eux que le projet gigantesque va bénéficier autant au grand public qu’aux chercheurs scientifiques. La disponibilité de ces richesses immatérielles au grand public a pris le pas, avec cette décision de la plus haute juridiction.


 Google, la librairie virtuelle ou bien la bibliothèque personnelle.

Selon la cour d’appel fédérale de New York, Google propose un usage "transformatif", ce qui est déjà une nouvelle prestation que l’originale. Elle ne se substitue pas à l’essence première des bouquins, celle d’avoir été conçue pour une servitude en ensemble de pages imprimées. Alors que les liseuses et autres outils de lecture ne sont pas de même nature et les œuvres n’ont pas été protégées de cette fin.

C’est lors des années 2002 et 2003 que l’idée d’une bibliothèque numérique de Google a pris forme, mais elle était déjà dans les objectifs des deux fondateurs du moteur, de recherches sur Internet, lancé en 1998 et déclaré société privée le 4 Septembre. Une rubrique quelconque se rapportant au concept même de google est dans l’énoncé originel : « … organiser l’information mondiale et la rendre universellement accessible et utile. »

- L’UNESCO met en ligne (Web) une bibliothèque numérique…

D’ailleurs en prenant ces somptueux immeubles, en 2004, à Mountain View situé au Comté de Santa Clara en Californie, surnommé le Googleplex, le « Google Print » fut parmi les premières prestations proposées au public. Il est devenu « Google-books » et fut présenté à la Foire du livre de Francfort en Octobre, avant d’être lancé officiellement en décembre, de la même année.

Ce qui s’est passé en avril 2016, la Cour (suprême) a décidé de consolider la décision de la Cour d’appel. Cette dernière avait débouté les plaignants à deux reprises, le 16 octobre dernier 2015 en appel de celle de novembre 2013. Vous pouvez consulter le document du jugement original avec cet article.


 Algérie : les livres brûlent le jour de Laïd

<doc1355|left>Les éditeurs et les auteurs, dénonçant la violation du droit d’auteur représenté par principalement l l’Authors Guild et l’Association of American Publishers (AAP), qui épuisent le dernier recours la procédure. Et logiquement termine le tracas judiciaire qui entrave une chose attendue par un public mondial. C’est aussi une bataille juridique internationale qui dure depuis plus d’une décennie.

En France à titre d’exemple, certains éditeurs, tel Hachette, collaborent au contraire pleinement avec Google Books. Des bibliothèques francophones ont également signé des accords avec le géant américain. Google Books a pour objectif de recenser, soit de numériser près de 100 millions de livres. Actuellement, les estimations avancent que plus de 20 millions d’ouvrages seraient déjà consultables par les internautes dans la bibliothèque en ligne ouverte depuis 2006, mais ils ne pas tous libre de droit.


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Vers la fin de l’année 2006, Google a atteint un rythme de pouvoir scanner 3 000 livres par jour, soit un million de livres par an. Les documents sont beaucoup transformés auprès des bibliothèques publiques et des universités.

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Voir en ligne : Notre dossier : Google - Web - High-Tech

     
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