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En Libye : la responsabilité interne pour l’insécurité

L’expérience d’un gouvernement face au terrorisme, arrêtée par les élus.

mardi 19 avril 2016, par Azouz Benhocine

Le gouvernement libyen n’a pas cherché loin, il s’adresse à l’Union européenne. Il est aussi ligoté par la question sécuritaire malle accueillie et corrigée par les parlementaires. Ce qui est une urgence pour le premier, n’est pas prioritaire pour les seconds. Des politiciens croient d’abord modifier la constitution ou bien doutent de l’actuel équipe formée par l’ONU quand le pays est livré, et réparti en micro-sanctuaires, à l’islamo-terrorisme.

La demande d’aide libyenne, soutenue aussi par l’ONU, est rapidement accordée. Sinon à qui peuvent s’adresser les nouveaux décideurs ? Le secteur de la sécurité, la gestion des migrations, la surveillance des frontières et le renforcement des capacités de la police, est la mission qui sauve la population.


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Neutraliser les hordes de criminelles qui ont essaimé dans ce nord-est africain est urgente, mais le parlement libyen tergiverse, cette semaine est une dernière pour la discorde interne. Le vote de confiance au gouvernement fait l’objet de marchandages alimentés par le tribalisme. Le gouvernement prend ses quartiers dans une ultime tentative de stabiliser le pays, voire le sauver.

En Egypte le traitement des droits de l’homme fait fausse et décevante recette pour le président français, parlant d’une justice défaillante, dans un pays luttant contre l’islamisme armé. La Libye en est même une partie de la solution au pays des pharaons. El-Sissi a demandé à François Hollande de lever l’embargo des armes pour la Libye. Sans les européens, les forces libyennes sont incapables de venir à bout de l’Etat Islamique, des autres unités d’AQMI et d’Anassr Echariya.


 Le Daesh en Libye galvanise les candidats au djihad

Le Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, dans une conférence vidéo, avec les ministres étrangers et de défense de l’UE, a fait son appel à l’aide pour lutter contre l’État islamique et reconstruire le pays dévasté. Puisque le parlement libyen, encore une autre fois, refuse le nouveau gouvernement, faut-il l’attendre...

Le gouvernement Saraj, propulsé par l’ONU, est passé la veille devant le vote parlementaire. La personnalité européenne qui s’est déplacée pour assister à la mise en route du fragile exécutif, est Philip Hammond, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni. Il est allé en personne pour montrer son soutien au gouvernement et a pris parole devant le parlement.


 L’Algérie suspend les vols vers la Libye...

Auparavant, iI a été précédé des visites des ministres des Affaires étrangères italien, français et allemand lors de jours précédents. Ce qui renforce grandement un gouvernement qui s’installe à Tripoli, alors que les élus du peuple, siégeant à Tobrouk, le montrent comme un ami de l’occident. D’ailleurs il est même une création de l’ONU.

La situation libyenne a fait l’objet d’une étude, en une version significative de l’épopée du « Printemps arabe ». Elle a été consacrée à l’approche médiatique de la crise libyenne, parce que le pays de Kadhafi, avec la Syrie, reste un échec. La façon dont les journalistes et les rédacteurs caractérisent les conflits armés peut avoir des conséquences désastreuses. Pour la Libye, la table de lecture est trop visible et simple.


 Libye : Un « conseil présidentiel » chargé de former un gouvernement d’union

Ce qui pourrait altérer les résultats du conflit était préfabriqué par les médias. Voici ICI, l’étude (en Anglais) qui a pour titre : « Rapport sur la partialité de la couverture internationale des journaux de la guerre civile en Libye. » Nous le nommerons une « analyse du filtrage de l’information, lors d’une révolution. » Il a été réalisé par le « Journal of Peace Research ». Cela justifie que la responsabilité des Libyens pour le chaos, est bien chez eux !

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Voir en ligne : Notre dossier : Libye

     
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