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Blacks & Beurs de France se miroitent à la révolte de la loi El-Khomri.
mercredi 13 avril 2016, par
Critiquer #NuitDebout est un lèse-majesté dans les milieux de gauche. Mais l’éclaircie revenue, elle ressaisit la conscience. L’inspiration de quêter la perspective de jonction entre les jeunes des horizons assombris de désespérance, rappelle la population des quartiers assiégés par le gris-béton. Cette masse humaine manquerait grandement, à cette idée de redorer le désenchantement. Faire de la diversité sociale réelle, un socle impérativement "populaire", c’est se solidariser avec les poches de ghettos proches et lointains à la fois !
FREDERIC LORDON parmi les animateurs de Nuit... par argotheme
Les habitants des zones urbaines périphériques ne sont pas, dès le début, dans l’action populaire dite « Nuit Debout ». A se demander, comment les représentants des agricultures ou des syndicats, par miracle, trouvent tribune, tel un segment inné à la contestation ? Mais l’inexistence, proportionnellement à l’ensemble, de de populations plus écartées de la vie économique, est davantage une ignorance des groupes secondaires de la population, qu’une prise en charge de vrais maux.
Nos précédents articles sur #NuitDebout et loi dite El-Khomri
– #NuitDebout : un viral besoin d’action aspire à canaliser les volontés
– - Le printemps français n’a pas que la loi du travail à corriger
L’absence des jeunes, et vieux des « quartiers populaires », dans la subversion qualifiée « bon-enfant » est le bémol préfigurant les réflexes qui nient, à ce jour, les souffrances d’une partie des français. Celle qui est un enjeu peu minime et superbement harcelée par l’extrême-droite. Les conditions de vie des plus défavorisés ne sont pas confessées lors de cette protestation, qui pourtant devait leur faire signe approprié pour les associer.
Fédérer des luttes, telle est la ligne directrice de la plateforme des animateurs de "NuitDebout". Mais elle n’avait pas creusé la dimension blacks-beurs, pour élargir la champ des égalités. Cette composante recèle la catégorie de français livrés à l’islamisme, qui les recroqueville sur l’identité, prodiguant la logique d’un certain discours théologique. L’étroitesse contraignant les musulmans est paradoxalement islamophobie dans un tissus sécularisé dans la laïcité.
Dans le combat contre la loi El-Khomri, sont inaudibles ces discriminés à l’emploi. Parce qu’il va falloir qu’ils aient ce dernier, pour songer à l’améliorer ou le défendre. Et avec un autre langage, ces mêmes exclus se font désormais accusés d’être les porteurs potentiels du nouveau racisme anti-blancs !
Dans la même rubrique, article qui peut vous inéteresser.
– Décryptage d’un nouveau mouvement antiraciste en France
Lors de « [#NuitDebout] » et des manifestations revendiquant un meilleur contenu à la réforme du code du travail, les émeutiers à l’esprit casseur, ne sont pas ceux de la délinquance. Ceux qui, dit-on par le passé, se mettent en colère, pour la mort de deux adolescents électrocutés à Montreuil-sous-Bois, afin de protéger leur territoire de... Ces rebelles n’ont encore pas droit à la politique, n’allez pas savoir pourquoi ils sont à la marge ?
Le paradoxe des disparités qui ne bougent pas et se laissent oublier...
Mais ce sont bien quelques radicaux, chatouillés de l’ordre policier, qui s’agitent, alors même que l’état d’urgence est décrété. de son côté, la tension subie par le personnel de la sécurité est conséquente de la pression hiérarchique, suite aux actes terroristes. Dès lors qu’Abrini, le dernier des appréhendés du groupe du « Belgistan », était dans cette nature, où une jeunesse est parquée... des lieux dits « quartiers sensibles ».
Les agents de l’ordre qui appréhendent le vandalisme occasionnel, lors des manifestations, connaissaient la présence des jeunes exacerbés par la proscription sociale dont ils sont victimes. Davantage les arabes que les africains, selon la fameuse enquête américaine, réalisée il y a 10 ans au cœur de Paris, à la station Ch telet, consacrée aux contrôles policiers effectués au faciès.
– Il y a 30 ans, une manifestation de plus 40 jours en France
Les bobos en mouvement sur la place de la République, se présentent comme les délégués d’une colère, populaire et de rassemblement, contre la bureaucratie socialiste au pouvoir en France. La configuration de la gouvernance de François Hollande est une trahison des promesses de campagne et un reniement des choix de la famille politique à l’origine de son élection.
Originellement aussi étendue que soit étendue "la politique de la ville", aux peines sociales en général, elle n’a réussi l’intégration des ressortissants des anciennes colonies installés depuis des décennies en métropole. Le militantisme beur est à chaque fois détourné en association, ONG, clientélisme partisan et autres structures de maintien des disparités.
D’ailleurs la non-prise en compte des catégories des nouveaux français, les émigrants aux multiples générations, par la classe politique se traduit par le clientélisme du cas et possibilités contraires. Mais l’islamisme est là, brandissant l’islamophobie pour formuler le lèse-laïcité ! Pour rejoindre la société d’accueil et ses luttes, la complaisance envers l’obscurantisme bloque les militants de #NuitDebout et les habitants des quartiers populaires à croire en leurs remparts et barricades !
Cette soupe #NuitDebout était immangeable par #Valls. Jetée au caniveau !! pic.twitter.com/kt3C0W5Kci
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 11 avril 2016
Voir en ligne : Notre dossier : FRANCE
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