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Algérie : mes études en aéronautique n’existent pas en langue du "Dhad"

Arabophones et francophones en Algérie : les 1ers disent, les seconds prudents ou muets ?

jeudi 25 février 2016, par Djamel Damien Boucheref

La prépondérance de la langue nationale officielle, l’arabe, dans le système éducatif algérien, mérite-t-elle une évaluation dénuée et libre du cadrage linguistique et religieux ? Citer la Tunisie ou bien le le Maroc, sur le point de faire le virage vers l’utilisation du "français" comme outil d’apprentissage pour les programmes qui suivent les innovations, est un arbitraire erroné dans les milieux arabophones algériens. L’ancien débat de la dualité "arabophones" et "francophones", à qui revient d’orienter idéologiquement le pays, est dépassé. La langue berbère arrive au moment, après d’un demi-siècle d’indépendance, à maturité parmi les avis tranchés. Vont-ils se réviser ?


Benghabrit, Dame de fer en Algérie par Populi-Scoop

Nouvelle bataille de la ministre de l’éducation en Algérie, qu’elle livre à la médiocrité et l’obscurantisme primaire. Celui qui entretient une phobie des lumières des sciences et du savoir, au sein même de l’école. Madame Benghebrit est plongée dans un nouveau débat, maintes fois refoulé par ses prédécesseurs en poste de chargés de l’éducation.

Un bilan pour l’école algérienne, à la lumière de l’abandon du français, dès l’indépendance et dès 1970 dans la pédagogie éducative publique, émerge sous les lumières des observations visibles. Puis l’avènement maintenant de Tamazyght, comme seconde langue nationale, remet en cause l’ancien monolinguisme ! Une vérification nécessaire, pour mieux faire !


 Dans la catastrophe, l’école algérienne devant une réforme qui agite les réacs.
 Les accoucheurs du terrorisme dans la maternité algérienne
 L’école algérienne à l’orée d’une rentrée annoncée par des concertations
 L’école algérienne à l’orée d’une rentrée annoncée par des concertations

Certains de ses détracteurs s’avisent pour l’atteinte à l’unité nationale ou bien un irrespect de la constitution, voire même une apostasie contre l’islam. Remettre en cause la position de supériorité de la langue dite du Coran sur toutes autres matières, y compris scientifiques, est un lèse-majesté. La disponibilité des savoirs nouveaux sont plus vulgarisés avec les langues vivantes, en quoi douter de leur existence autrement ?

Tel est le contenu de cet article (LIRE ICI), de l’un des torchons, Ech-Chourouk, qui sévissent au sein de la panoplie des médias algériens. Notamment en direction d’auditoires fermement cloîtrés, par l’usage réduit des langues, avec à la carte l’exclusion du français, l’alternative offerte en "butin de guerre" libératrice...

La guerre cachée de #BenghebritUn article d’Ech-Chourouk (Algérie) où comment la peur des arabophones (ou arabisants)...

Posté par Akhbar D’Zaer sur jeudi 25 février 2016

La réforme de l’école doit, justement en Algérie, démarrer d’une évaluation de « l’élargissement de l’utilisation de la langue arabe » débutée dès l’indépendance et accélérée depuis 1970 par Houari Bouemediene. Quel résultat pour l’école ? Ou bien faire semblant devant les retards, se refusant de les nommer ou les définir.

Le « meilleur raïs qu’a connu l’Algérie depuis son indépendance », Boumediene, avait préconisée « cette mise en arabisation des administrations et des contenus pédagogiques prodigués dans l’ensemble des paliers scolaires » comme une nouvelle couverture de la souveraineté nationale, en divorçant avec la « langue de l’ex-occupant colonial ». Mais depuis, où on-est-en ?

D’autant plus que les innovations humaines abordent les savoirs, dont la plus récente des connaissances, appelée « science des données » , n’a que moins de 10 des grands lexiques usités sur Terre à la découvrir. Sans bien sûr la langue arabe, des pays abordent la « Data-science », exploitant ses effets urgents et vérifiables ainsi que comme outil pour augmenter les acquis scientifiques humains. L’anglais, l’espagnol, le russe, le français, le chinois, l’allemand et le japonais…

Pour le rédacteur d’Ech-Chourouk, la ministre mène une guerre cachée contre l’arabisation reprenant la sémantique des « constantes nationales ». Il cite le contexte présent, pour zaper le bilan catastrophique du recul de la francophonie en Algérie, où les syndicats ont des problèmes de salaires, de promotion et de services sociaux.

Aussi les élèves et les parents, dit-il, se préparent aux examens du baccalauréat, du diplôme de l’enseignement moyen et du certificat de L’enseignement primaire. Les dates de ces contrôles sont avancées à cause du mois du Ramadan, coïncidant avec la mi-juin.

Arabiser l’identité avec un vecteur linguistique orientaliste.

Par hypocrisie les cercles politiques et les intellectuels laissent le champ libre aux interventions en langue arabe de donner à l’opinion algérienne, la version « constitutionnellement » protégée qui va au vitriol contre la « dame de fer » qui a la défaveur des arabisants. Ces derniers ne lui pardonnent pas des balbutiements avec l’idiome idéologique strict à la fois arabe et musulman.

S’il n’y a pas un clivage d’identité, ayant une incidence sur l’orientation scolaire, dans la situation de cloisonnement entre « francophones » et « arabophones » en Algérie, où peut-il mieux exister ? Dans lequel se rajoute la 3ème pièce de « Tamazyght », consacrée par la constitution, désormais inadvertance a trois dimensions. Faut-il conserver l’hégémonie de la langue du « Dhad », même en cas d’incapacité, par sentiment sacré ? Mais le roi a choisi pour vous !

A travers madame Benghebrit, la ministre de l’éducation, la prétendue juive qui a baragouiné lors de sa première prise de parole sur le petit écran, la secte Rachad qui regroupe le noyau de l’ex FIS conduit par une certain Mourad Dhina, dont nous vous avons donné le profil sur POPULI-SCOOP (tous les articles où M. Dhina est cité), a annoncé l’offensive.

Selon des cercles liés au FFS et à l’ex. FIS, cette dame a appartenu, lors de son parcours d’étudiante, à l’ancien parti communiste algérien, le PAGS (Parti de l’avant-garde socialiste), pour paraphraser deux ou trois messages des réseaux sociaux du Web qui creusaient de pourquoi l’acharnement contre la nouvelle ministre.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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