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"Brexit" ou pas, être ou ne pas être, c’est la question ?

L’UE devant le référendum anglais, la dinde tremble devant le couteau !

jeudi 18 février 2016, par Azouz Benhocine

"Brixit" ou pas, le pile ou face est lancé. La promesse d’organiser un référendum, puis de l’avancer à 2016, originellement fixé pour 2017, pour une sortie - ou pas - de l’Union Européenne, les conservateurs anglais obéissent à vouloir se munir d’un statut de locomotive, d’un empire... Le duo franco-allemand fait de l’ombre et ne garantit pas les conditions de dérogations exigées par les Anglais. Alors que l’Ecosse intérieurement, voulant rester dans l’UE, reprendrait le clivage de l’union même du royaume !


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Les Anglais se voient différents des autres européens, voire leurs meilleurs premiers et la géographie insulaire les séparent du continent. Une recette nationaliste virtuelle à laquelle adhèrent les politiciens locaux du pays de Galle, qui privilégient la préférence autochtone de la population, avec un relent de solidarité ethnocentriste.


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La tentation de « [Brexit] » est confirmée, un référendum avancé pour 2016 plutôt que 2017, tellement les Britanniques sont, poussés par les faits contextuels des réfugiés, pressés d’en finir. Ce vote réserve une surprise, les Britanniques invités à se prononcer ne feront pas dans la dentelle, mais pourront cartonner dans le plein de la carte européenne. Les analystes croient que la défiance des populations européennes, pourrait gravement fragilise l’UE, l’autarcie prend le dessus sur l’ouverture aux voisins.

Les perceptions de supériorité des Anglais ont plusieurs facettes, la plus reconnue est l’optimisation économique, ayant pour premier effet le maintien de l’emploi dans la nouvelle répartition mondiale du travail. La première langue d’usage dans le Monde ou la non-appartenance à la zone Euro ou bien mêmes les rapports privilégiés avec les Etats-Unis, sont aussi d’autres dimensions de la perspective d’une autonomie déclinant et dérogeant à l’appartenance au vieux continent.

Les performances de l’économie britannique, où le chômage est fixé depuis des années à 5%, sont suivies d’une généreuse offre sociale envers les familles nombreuses. Malgré aussi l’absorption de plus d’un million de travailleurs venus après la chute du mur de Berlin, l’emploi est envié aussi par, outre les réfugiés callés à Calais, la présence institutionnelle dans le soutien couvrant la flexibilité des actifs.

La veille d’un conseil des représentants de haut niveau qui a pour ordre du jour le maintien du Royaume-Uni dans l’union, du 18 février, un périple diplomatique a mené David Cameron auprès du président français, de la chancelière allemande et du président de la Commission européenne. Aucune évolution perceptible, sauf que le premier ministre promet d’appeler à rester dans l’Union. Mais aussi, il voudrait des concessions en matière de restrictions sur les accords (ou principes) communs.

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Voir en ligne : Notre dossier : « UE Européenne Union »

     
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