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Premières femmes dans les 3èmes élections locales en Arabie Saoudite

Bonne visibilité aux féministes qui n’ont pas encore eu le droit de conduire des voitures

mardi 10 novembre 2015, par Gros Emile

3èmes élections locales, la 1ère date de 2005, dans l’existence du royaume saoudien. L’ultraconservatrice monarchie n’a pas de constitution légiférée mais est régie par le coran. Ce vote des assemblées de base aura lieu le 12 décembre prochain. Quelques modestes changements ont eu lieu aussi ces dernières années, notamment la désignation par le Roi Abdallah de 30 femmes au Majlis Al-Choura, le Conseil Consultatif composé de 150 membres. L’ouverture actuelle, est une première : des femmes votent et sont candidates à la fois.

C’est la première fois où participe la gente féminine, à voter et à se porter candidates selon une autorisation royale de 2011. Mais elle n’a toujours pas l’autorisation à conduire des voitures. L’interdiction de l’utilisation de photographies est applicable aux deux sexes, lors de la campagne, de toute évidence c’est la manière intelligente pour qu’elles ne montrent pas leurs visages.

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Cependant cette décision empêche l’exposition de la religiosité à travers les longues barbes, signe récurrent d’extrémisme, alors que le hidjab est presque généralisé aux femmes.

Les femmes saoudiennes sont plus célèbres pour leur existence forcée pour que toutes portent le hijab, ou foulard. Et d’être obligées d’obtenir la permission de leurs « gardiens » - père, mari ou frère - avant de voyager. Ce qui est l’un des rares pays du Monde qui a ce traitement de totale soumission du sexe faible au fort.

Après 4 ans d’attente, les femmes ont commencé à retirer leurs cartes électorales, dès le 22 août 2015. Jour-même de l’ouverture officielle des inscriptions, sur les listes des votants, qui ont été clôturées le 15 septembre dernier. Les détails de l’organisation sont simplifiées.

Le processus électoral, décidé en janvier dernier par le roi Abdallah décédé à 91 ans, a été précédé d’une campagne de sensibilisation. Elle n’est pas passée inaperçue dans les grandes villes et villages. Elle consistait à expliquer aux Saoudiennes comment participer au scrutin dans le cadre des lois islamiques en vigueur. Les noms des premières femmes à se proposer comme candidates ont été déjà publiés, en vue de ces joutes politiques.

D’après les évaluations d’analystes, les femmes élues seront dans les t ches banales au sein des conseils locaux, telle que la supervision de l’entretien des routes. C’est l’occasion saisie par certaines des plus éminentes militantes, travaillant dans la promotion des droits des femmes, pour agir. Ainsi que par d’autres activistes qui se considèrent apolitiques, mais elles souhaitent améliorer leur communauté tant locale qu’au niveau de l’ensemble du pays, bien plus que les hommes.

Selon diverses sources médiatiques locales, approximativement plus de 100 femmes se sont désignés à travers le pays comme candidates. Et favorablement, au sein de la population les attentes sont plus beaucoup enthousiastes. La confiance faites aux femmes dans la vie politique est plus grande.

L’une des personnalités en vue est Loujain al-Hathloul, la femme gé de 25 ans qui a été emprisonnée pendant 73 jours après avoir participé à la campagne pour permettre aux femmes de conduire. Elle a été libérée au début de cette année 2015. Elle est le candidat numéro 1 pour le District 5 de Riyad, la capitale. Elle dit se focaliser sur l’augmentation du nombre de femmes à ce vote.

Le nombre de femmes à l’université dépasse celui des hommes, mais cela n’a pas un effet sur l’émancipation. Elles sont également autorisées à travailler comme vendeuses, depuis l’année 2015. Depuis quelques milliers, selon des estimations non-officielles, ont rejoint la population active.

Ils sont quelques 750 000 étudiants obtenant des bourses pour étudier à l’étranger lors la dernière décennie, dont beaucoup sont des femmes. Le changement est souvent plus perceptible à leur retour au pays.

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Voir en ligne : Notre dossier : Arabie Saoudite

     
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