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Libye : pression, pour l’unité nationale, sur de belliqueux voisins

Prospections régionales et de l’ONU pour responsabiliser des interlocuteurs

lundi 2 novembre 2015, par Azouz Benhocine

3ème réunion du genre pour pister une solution à la crise libyenne. Les deux précédentes ont eu lieu au Caire le 7 Juin et une autre à Rome le Avril 8. Depuis la chute de Kadhafi en 2011, aucun projet de renaissance ne caractérise l’épisode du "Printemps Arabe" de ce pays d’Afrique du Nord. Trois des quatre pays subissant, par la mitoyenneté géographique et sans la Tunisie, désirent endiguer les effets de cette déstabilisation. Ils se sont déjà rencontré à deux reprises. L’Algérie, l’Egypte et l’Italie ont tenu une nouvelle concertation, qui fournit une analyse régionale, certainement animée d’angoisse.

C’est au Maroc que l’ONU tente, de son côté, de réaliser une entente des deux parties belligérantes en Libye. Un des autres efforts régionaux qui forcent les décideurs libyens à se déterminer, pour clôturer la crise. Ces derniers sont acculés par les cercles diplomatiques pour faire cesser leur discorde. Fajr-Libya (l’Aube de Libye) et le parlement issu des législatives de juin 2014, le premier chassant le second de la capitale, sont installés sur leurs positions de non-retour, où l’illégalité peine à se faire comprendre.

Notre dernière évaluation de la situation en Libye.
 1500 à 2000 milices armées et 6000 à 8000 terroristes maintiennent le chaos en Libye
 Crimes sur fond de législative en Libye

Sameh Choukry et Paolo Gentiloni, les ministres des affaires étrangères respectivement d’Egypte et d’Italie ont rejoint le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, à Alger aujourd’hui, pour exprimer leurs préoccupations de la situation incontrôlable et pour laquelle, il n’y a aucun interlocuteur. Le blocage est rigide, tant qu’il n’y a pas de responsables qui répondent devant les voisins et la communauté internationale.

Si la Tunisie ne participe pas à cette rencontre, sa décision est à la fois radicalement préventive et politiquement lucide. Le pays de Bourguiba décide de construire un mur et de contrôler toutes les intrusions venant du sud. L’avantage d’avoir une frontière de quelques centaines de kilomètres, permet de réduire la porosité de sa limite avec la Libye. Par ailleurs, dans les zones montagneuses de l’ouest, aux confins avec l’Algérie, des poches du terrorisme cherchent à se consolider dans les maquis...

Le compromis perdu dans les méandres obscurantistes des tribus et groupes armés...

Le développement de la crise sécuritaire en Libye, avec l’absence d’un accord politique entre, d’un côté une alliance dite "Fajr-Libya" et l’institution légale sortie des urnes, a favorisé l’émergence du fléau d’instabilité extrême et terroriste : l’organisation qui fondé l’État islamique (Daesh).

La conséquence des flux migratoires débarquant en Italie, plus proche à la Libye que la Grèce qui convient aux déplacés qui empruntent l’escale de la Turquie, est différente de celle subie par l’Algérie et l’Egypte. Ces deux derniers redoutent que la Libye soit désignée pour être un sanctuaire, comme à une certaine époque l’Afghanistan, de l’islamo-terrorisme. Une base-arrière, alors que toute la région du Moyen-Orient est en prise avec l’islamisme armé.

L’occasion d’encourager le dialogue national interlibyen, conduit par les Nations unies pour la mise en place d’un gouvernement de large union nationale dans le cadre de la solution politique, est le dossier que se partagent toutes les chancelleries concernés par la Libye... Cette rencontre déclare le soutenir aussi. Mais à qui parler ? Avec qui former des institutions ?

Otage maltais pris en Libye, libéré après 47 jours. Les preneurs d’orages demandaient 5 millions d’euros à son pays. Vidéo du ministère de l’intérieur.

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Voir en ligne : Notre dossier : LIBYE

     
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