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Algérie : une dame de fer à l’épreuve de la désolation scolaire

Sacralisation arabophone à l’école, le nationalisme et la science réaliste.

mercredi 26 août 2015, par Djamel Damien Boucheref

Le clivage entre arabophones et francophones en Algérie est vécu comme une honte qui peut intenter à l’unité nationale. Mais deux Mondes techniquement et usuellement distingués se définissent, ils existent et se chamaillent. Le retour du débat de l’importance de la langue populaire, la « Derja », dans les mÅ“urs officielles, rappelle la question de tamazyght (la langue berbère) et toute équivalence n’est pas fortuite, la question nationale est appréhendée sur son exclusivité arabe ?

Dans la catastrophe, l’école algérienne devant une réforme qui agite les réacs.

Ahmed Cheniki est un éminent journaliste qui a collaboré dans nombreux titres algériens. Universitaire et critique social en Algérie, il impressionne dans ce sujet publié sur son compte facebook, par sa lucidité. Sa critique de la dimension arabe et de sa langue qui véhicule la culture populaire, il est positif pour l’arabe.

Pour limiter la mission à chaque langue d’usage en Algérie, il dit aussi à propos du français : « Paradoxalement, de nombreux contempteurs de la culture populaire confondent celle-ci avec les valeurs françaises. Tout en faisant semblant de s’attaquer à la France, beaucoup d’entre eux y passent leurs vacances, se soignent dans les hôpitaux français et envoient leurs enfants à l’ex lycée Descartes ou à Alexandre Dumas. ... »

Paradoxalement, de nombreux contempteurs de la culture populaire confondent celle-ci avec les valeurs françaises. Tout...

Posted by Ahmed Cheniki on mardi 25 août 2015

Le pays s’ouvre sur les réseaux sociaux du Web. La connectivité virtuelle est expansive en Algérie, elle démusèle le débat de l’identité linguistique, illustrant une séparation entre les deux vecteurs certainement culturels majeurs : la langue française et la langue arabe. C’est aussi une particularité bannie dans l’absolu, quand ce débat n’est pas prêt de se faire dans la sérénité et une peur de l’aventure est ressentie…

L’expression sociale ou politique est problématique, la démocratie est sous un double blocage. D’une part, la difficulté de la violence armée non-encore « résiduelle » frappe contre les soldats à Aïn-Defla et Collo. De l’autre, la rue des manifestants est accusée de vouloir le sacrilège du « Printemps Arabe ». Alors que les chapelles, naviguant en vase clos, de l’opposition sont aphasiques, sclérosées, coincées et incapables de répondre...

L’Algérie se prépare à une entrée scolaire 2015/2016 décisive. Bouteflika dans les choux d’une convalescence handicapante donne l’illusion de s’y intéresser. Le dossier de la réforme scolaire est entre les mains d’une experte, ce qui a donné des sueurs d’été aux réincarnations d’une préfiguration islamo-arabe que d’autres Algériens rebutent. Et au président, le diplomate qui a pris goût à l’autocratie, de constater l’ignominie des attaques…

Lu en son nom, par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, le message de la célébration de la Journée nationale du moudjahid, porte sur la rentrée. L’APS, l’agence algérienne a titré ainsi : Le président Bouteflika appelle les Algériens à «  barrer la route à tous ceux qui veulent attenter à la stabilité du pays  ». Mais la gouvernance est délétère, à l’image de ce message trouvé sur facebook…

Une grosse souris ou bien le rat leader des petits animaux de la peste dans un hôpital du profond pays.

Quand la francophonie sert à faire disparaître la « derja » sous le tapis de prière.
La relation à la France peut constituer aussi un prétexte à la forme de nationalisme inspiré de la guerre de libération qui date d’une époque et d’une génération qui n’a aucun lien avec celles des « Haragas ». Cette ébullition algérienne autour de l’école algérienne et le passage en force de « la dame de fer » a été suivie par Sellal, le chef du gouvernement. Une affaire laborieuse.

Madame la ministre, surnommée la « dame de fer » est considérée appartenir aux progressistes algériens. Ceux engagés envers une modernité, voire une universalité, ont le soutien de tous les meilleurs linguistiques dont dispose le pays. Le riche dialecte parlé par la majorité des Algériens, chanté en musique et écrit en littérature pour le thé tre, devait servir à accueillir les élèves prochainement. Une orientation scolaire assumée, elle exhorte la sédition au visage de barbarie à …

L’Algérie se prépare à Octobre où les colères exacerbées revendent, après qu’elle écrasent le caractère social, la cruauté terroriste. Le match de la rentrée se conjugue avec une descente aux abîmes des tarifs du pétrole, une conjoncture qui a l’ingrédient qui promet une pression à laquelle se prépare l’illégitimité du pouvoir. La situation est résultante d’un travail, celui qui revient au « raïs », à la tête du pays depuis 16 ans.

La réforme de l’école de Mme la ministre Benghebrit soulève la véracité de la dichotomie entre arabophones maladroitement "traditionnalistes" et d’autres... Le nécessaire questionnement de soi, à travers le mépris des langues populaires comme "Tamazyght" et la "Derja", que l’Algérien vient de redécouvrir, aussi, à Ghardaïa avec un timbre communautaire. La rentrée 2015/2016 va trancher. Dans un contexte de dégradation des ressources...

Le prix du pétrole chute : une jubilation d’une journaliste islamiste algérienne qui s’adresse à la population. Elle leur promet le climat social pourri.

Et un autre journaliste, celui-là francophone qui pense qu’un néocolonialisme français est de retour à travers le prochain salon du livre. La main étrangère s’est travestie en mitrailleuse terroriste qui cible, sans distinction, la France et l’Algérie quotidiennement. Mais la phobie de la France impérialiste fait oublier l’insécurité réelle, l’arrière-pensée nationale ne créera point mieux...

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