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Victimes du terrorisme en Algérie, journée contre l’oubli

Une curation pour la mémoire de l’élite décimée par l’islamisme commanditaire de la cruauté

jeudi 19 mars 2015, par N.E. Tatem

En Algérie la menace terroriste, conséquemment de la légalisation de l’islam politique à la barbe de la constitution qui l’interdit, reste omniprésente. Malgré une mobilisation de la société civile républicaine et de l’institution militaire, l’affaire des crimes politiques afférents à la doctrine « djihadiste » n’est pas terminée, après un quart de siècle de résistance. Mais une période reste marquante, la tuerie sélective qui s’est attaquée à l’élite algérienne pendant les années 90, avait bien des commanditaires €¦ Son oubli est mortel à l’Algérie.

En 2015, une nouvelle prise de conscience s’est construite en Algérie, après les affres du « printemps arabe ». Cette donne régionale qui a son incidence, puisque la nouvelle génération, conduite par ceux qui ont eu 18 ans en l’an 2000, en est témoin de la terreur à l’engagement nébuleux. Le fléau qui mêle religion et politique a fait du pays le second labo, après l’Afghanistan, pour l’islamo-terrorisme qui maintenant supplante, dans nombreuses contrées, toute idée sortant de la charia islamique.

Nos articles sur Ajouad Algérie Mémoire.
 Algérie-Ajouad : des flashbacks pour la traçabilité mémorielle.
 Faire du 22 mars une journée nationale des victimes du terrorisme islamiste en Algérie

L’émergence de la violence avalisée par nombreux musulmans aspirant à la barbarie du régime politique, économique, social et culturel basé sur la théocratie islamique, s’explique, et son Histoire doit être comprise pour édifier la seule vérité. L’inhumanité terroriste reste à juguler et demeurera pour longtemps entretenue, tant que la matrice idéologique du terrorisme n’est pas « déradicalisée ». En présence de l’islamisme, l’illusion de combattre la barbarie et non sa source qui a dévoyée une religion en programme politique, ne fera que le prolonger.

La mémoire vive et fraîche des 200 000 victimes algériennes du terrorisme, a connu un travail de curation, de manière à rendre lisible sa chronologie. Voilà l’explication du mot « curation » que fournit l’encyclopédie Wikipedia (ICI). Rappeler des données de circonstances des faits, qui revient à un médecin que nous tenons à saluer, le fils de Saïd Mekbel : Nazim, nous rappelle le traitement curatif de la santé.

Le brillant billettiste, son père qui s’est fait connaître avec après « El-Ghoul » (l’ogre) sur Alger-Républicain puis « Mesmar Djeha » avec « Le Matin », a été assassiné alors qu’il déjeunait dans un modeste restaurant proche du journal… La mémoire scandaleuse, qui continue d’être alimentée par l’épiphénomène des « attentats » accolé à la piété, notamment les victimes du terrorisme en Algérie, des dernières années 90, a cette belle et civique prière nommé « Ajouad » (les généreux), titre d’une pièce thé trale d’Abdelkader Alloula assassiné le 10 mars 1994…

La collecte d’informations, de noms, de photos de victimes, comme toutes autres matières ayant traits aux lieux, les témoignages et aussi d’archives relatant les faits, à laquelle s’est consacré Nazim Mekbel, dans le cadre d’un vrai groupe de travail nommé « Ajouad Algérie Mémoires », dispose maintenant d’une vrai base de données. Sur sa page facebook, un contenu qui rappelle au jour le jour des faits de la « décennie noire ».

Chaque année le groupe suit la commémoration citoyenne dédiée aux victimes du terrorisme que des Algériens organisent auprès de plusieurs villes du pays, ainsi que par les communautés algériennes vivant à l’étranger. Cette année Alger, Oran, Aokas, Mostaghanem, Saida, Paris, Toulouse et Montréal sont parmi les villes dresseront des activités pour rappeler aux Algériens les années sombres.

La journée du 22 mars a été choisie parce que deux années consécutives, de 1993 et 1994, des manifestations ont été organisées dans plusieurs localités d’Algérie, en affront à l’islamo-terrorisme alors qu’il s’est déchainé pour parcourir la décennie. Ces révoltes citoyennes avaient senti qu’une offense allait être infligé au peuple par une félonie, qui maintenant sème la terreur contre la mémoire qu’avaient gardés des statuts irakiennes pendant des millénaires.

La criminalité qui est parait-il est un acte de radicalité de musulmans transgressant la limite entre la politique islamiste et le passage à l’acte, est toujours proche. L’islamisme redoute la laïcité, mais l’islam en a vivement besoin !

<img351|left> Nazim Mekbel est le fils cadet du journaliste-chroniqueur, Saïd Mekbel, assassiné en décembre 1994. Il vit en France depuis cette date. Il a durant plusieurs années, milité au sein de différentes associations socio- culturelles ayant une relation avec l’Algérie. Il est aussi membre du Festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA). Il a créée, il y a quelques mois, l’association Ajouad, Algérie, Mémoires, pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme islamiste en Algérie, et dont il est le président.

- Le programme du mouvement Ajouad-Algérie-Mémoire


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