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L’Algérie se prépare à la récession sous les "Hourras" de la Banque Mondiale

Les réformes économiques rattrapent les règles internationales, mais...

jeudi 30 octobre 2014, par Jaco

Sur le plan des prévisions économiques, l’Algérie entame sa récession, en tenant compte de l’explosion de sa consommation interne, sans une productivité locale performante, ceci d’un côté. De l’autre, la principale rente, les revenus pétroliers et gaziers connaissent le double recul, de la baisse des prix internationaux ainsi que les retards des investissements pour le renouvellement de capacités productives dans le domaine des énergies.

C’est le moment aussi où la Banque mondiale se félicite de l’avancée des réformes structurelles, engagées depuis des décennies par le pays, sans qu’elles fussent bien appréciées de la sorte que cette fois. Ce n’était pas le cas de ce discours il y a quelques temps...

L’institution financière mondiale a classé parmi les 11 Algérie pays de l’Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) ayant lancé un processus de réformes visant à améliorer le climat des affaires.

Par ailleurs, dans le dernier rapport « Doing Business 2015 » LIRE ICI, en anglais publié mercredi par l’institution de Bretton Woods, rejoignant le constat de la Banque Mondiale, la sélection des pays ayant réformé au moins un domaine, pour favoriser les affaires avec le reste du Monde, inclut en bonne place l’Algérie.

Ils sont onze (11) Etats : L’Algérie, Bahreïn, Djibouti, la République arabe d’Egypte, la République islamique d’Iran, la Jordanie, Malte, le Maroc, la Tunisie, les Émirats arabes unis, la Cisjordanie et la bande de Gaza (Palestine), à s’être distingués par des réformes.

Sur la même longueur d’ondes où l’incertitude de l’économie algérienne est sous-tendue par un pétrole à moins de 80$ (plus de 100 en début de l’année), la Banque mondiale a indiqué que l’Algérie et la Jordanie ont effectivement procédé à « l’amélioration des installations portuaires, en réduisant les délais de traitement dans les terminaux. »

Mais l’explosion des factures alimentaires (blé, lait, matière grasse et sucre) due à l’aridité du climat pendant 2013/2014, suivi de maladie de toutes les catégories de cheptel, a été de nature à engager de nouvelles pressions de la demande.

Dans une économie de marché, du modèle Algérien, qui régule les prix de certains produits, pour contenir les inégalités sociales, ce sont les industries qui bénéficient de matières premières nécessité, à tarifs soutenus. Afin que semoule, lait, sucre, savon et huiles soient accessibles aux plus défavorisés, les prix publics facilitent un certain gaspillage...

L’explosion de la demande locale est aussi impulsée par l’environnement continental, qui absorbe ces produits. Les militaires algériens interpellent souvent des contrebandiers des produits aux tarifs soutenus. Dernièrement des filières de trafiquants ont été appréhendées au sud du pays...

... ce qui se rajoutent aux traditionnels échanges par delà des frontières avec la Tunisie et le Maroc. Où le carburant, pour son prix en Algérie avec une monnaie sous-évaluée, est très apprécié parallèlement aux moutons et aux produits importés au prix coûtant imputé au budget de l’Etat....

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