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Un steak in-vitro dégusté en 2013, un précieux pas !

La viande, un produit très onéreux à la Terre.

lundi 30 décembre 2013, par N.E. Tatem

Pendant l’été 2013 un événement capital a marqué l’épopée humaine. Il ne s’agit guère du 1er pas du 1er humain sur la planète Mars, ni la fin de la faim dans le Monde. En matière d’innovation et de technologie de pointe, avec un impact de bénéfice indéniable pour toute l’humanité et son futur, le mythe de la science a rejoint son code le plus moral, d’exaucer les exigences de l’existence.

Justement à propos de faim dans le Monde, la plus vitale des nourritures, qu’est « la viande », a été reproduite pour la 1ère fois d’une matière artificielle. Deux volontaires anglais ont eu à déguster, à Londres le 5 du mois d’août de l’année qui se referme à jamais, un beefsteak de bœuf dont l’animal n’a jamais vécu.

<img1218|left> Biologiquement fabriquée, cette viande réalisée à partir de cellules souches de vache est, jusqu’à preuve du contraire, conforme à l’originelle.

Cette prouesse histologique répond comme même à de multiples besoins de l’humanité que nous citerons plus bas. Une viande ensemencée in-vitro, telle une plante quoique pensent les végétariens, apporte certaines espérances.

L’un de ses effets convaincants pour les investisseurs, en cas d’industrialisation fiable, elle apporte une solution écologique. D’emblée louable face aux effets dévastateurs, avec la surexploitation agricole de la planète qui est à l’origine de l’irréparable déforestation…

Sur le plan nutrition, elle met l’espoir de la disponibilité des protéines, au prix moins coûtant que l’actuel, alors que les ventres à nourrir se multiplient. Développer un tel produit à l’échelle de l’humanité, utilisera 1 % des terres et 4 % de l’eau actuellement dévolues au bétail.

La hausse de plus en plus croissante du prix des céréales, du fait de l’explosion de la demande en viandes, verra sa courbe disputée par la baisse. Plus de 65% des terres cultivées sont destinées aux élevages animaliers.

Le tarif qu’a coûté cette inédite expérience scientifique de cloner les cellules jusqu’à créer un morceau de viande de 142 grammes, est de 249 millions d’euros. Selon nombreuse sources, Sergeï Brin, le fondateur de Google, a financé les recherches. Pour une première, il faut revenir à la valeur exorbitante, lors de la proposition au grand public, de nombreux acquis du bien-être humain.

A leur sortie, par exemple, les équipements ménagers coûtent des fortunes, que les communs ne se permettent de dépenser. Les progrès notamment productivistes modernisent et popularisent les choses qui facilitent la vie.

Cet aliment artificiel est un grand pas, puisque l’agriculture est actuellement subventionnée pour sauver ses emplois au détriment d’autres budgets notamment sociaux.

Par ailleurs, la souffrance des animaux a toujours émue, au-delà que l’être humain soit un chasseur, voire un prédateur en haut de la chaîne alimentaire. Comme cruauté, elle est faite sur des être vivants.

Après six ans de recherche, Mark Post (*) un professeur en physiologie néerlandais annonça, le 17 avril de cette même année, la mise au point du bout de steak. Du fait de sa texture, comme haché et non un morceau de viande consolidé, il a été dégusté en Hamburger en août. Le scientifique a reçu le Prix mondial des technologies pour l’environnement, lors du Gala mondial annuel des « World Technology Award » le 15 Novembre à New York.

Les prix World Technology sont décernés chaque année par le Réseau mondial de la technologie (Le WTN), Ces distinctions sont présentés à l’ Organisation des Nations Unies siège à New York City, après avoir vu le jour en 1999 au Royaume-Uni . Les prix sont donnés en association avec des institutions le journal le Time , la bourse du NASDAQ , le magazine Fortune , l’Association américaine pour l’Avancement de la Science « AAAS », la revue « la science », l’académie des sciences de New-York NYAS , et la Technology Review. Elle a récompensé aussi, à la surprise de certains, Julian Assange le fondateur de Wikileaks dans la rubrique politique et Google comme entreprise innovante. Consulter les prix 2013 de World Technology.

Mark Post (*)  : professeur, directeur du département de physiologie à l’Université de Maastricht

Le professeur Mark Post est un médecin qui détient actuellement la présidence du Département de physiologie de l’Université de Maastricht. Son principal intérêt de recherche est l’ingénierie des tissus pour des applications médicales et de la nourriture. Les applications médicales se concentrent sur la construction de vaisseaux sanguins qui peut être utilisé en tant que greffes pour pontage coronarien greffage. L’ingénierie tissulaire pour l’alimentation a conduit à l’élaboration de la viande bovine en culture à partir de cellules souches du muscle squelettique bovins dans le but de compléter et peut-être transformer la production de viande traditionnelle par le bétail.

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