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Tunisie, le terrorisme résulte de la spirale d’une crise conçue !

A Sidi-Bouzid : un attentat triomphal pour la nébuleuse islamiste.

samedi 26 octobre 2013, par Hugo Mastréo

Il ne se passe un jour désormais en Tunisie sans que des crimes islmo-terroristes ne soient cités par les médias. L’enlisement de la crise tunisienne n’est plus au stade du pourrissement. Le pays précurseur des séditions démocratiques du « Printemps Arabe » plonge dans les ténèbres d’un fléau qui ne cesse de menacer l’humanité.

Alors que le pouvoir illégitime se cramponne à la responsabilité factuelle d’administrer la Tunisie, qui lui a été transitoirement pour 12 mois, la situation va de mal en pis. Dépassant déjà la seconde annuité dans d’illégalité, le gouvernement en place persiste à agrandir le cercle du chaos. La place de la Kasbah, à Tunis a résonné, le 23 octobre, aux cris de la Nème manifestation réclamant le départ de l’exécutif ministériel.

Le kidnapping de l’autorité publique est imbriqué au rapt de l’otage Marzouki, qui devait lui-même démissionné pour enrayer la crise politique. Mais, le président est inaudible, il n’initie aucun arbitrage dans le clivage où s’embourbe la Tunisie.

Les véhicules et le paysage sont-ils tunisiens ?

L’enlisement déjà en marche, d’après une série de faits d’armes et de sang, s’apparente à une déstabilisation irrécupérable. L’objectif inavoué des décideurs qui s’attellent de faire sombrer le berceau du « Printemps Arabe » dans l’aliénation à la Syrienne, est atteint.

Alors qu’ils sont tenus de relancer l’économie, résoudre la crise politique et d’assurer la sécurité, les islamistes d’Ennahdha génèrent le terrorisme.

Voici les grands faits d’armes d’uniquement cette fin d’octobre 2013. Ces actes terroristes viseraient aussi, de leur présence dans la crise politique, de détourner la contestation populaire menée par les démocrates sur l’insécurité. Le pays et la population sont accablés par la violence...

- L’opération qui a le plus marquée les esprits est de Sidi Ali Ben Aoun, dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest).

Sept gendarmes ont été tués, mercredi 23 octobre jour du seconde anniversaire, de l’élection de la l’assemblée constituante. Cette institution devenue obsolète, en n’accomplissant pas sa feuille de route, devait écrire la constitution en un an. Elle tourne en rond après avoir dépasser le délai requis.

Contrairement à ce qui a été dit, le groupe, ayant commis ce forfait contre l’armée tunisienne, a réussi à s’échapper et n’a jamais été encerclé. Les terroristes auraient pris refuge à Jebel Sidi Aïch, entre le gouvernorat de Sidi Bouzid et Kasserine.

L’institution militaire tunisienne rejoint plusieurs cas de ses semblables d’Algérie, d’Egypte, de Syrie, de Libye, d’Irak et de tous à la fois. Malgré elle, l’armée tunisienne doit combattre ou se laisser décimer !

La série d’actes, seuls les récents, qui disent réellement ce qu’est la Tunisie, après deux années du régime d’Ennahdha.

 Onze salafistes ont été arrêtés, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte). Ils s’attaquaient au district de la sûreté nationale de la ville, selon la TAP reprenant le porte-parole du ministère de l’intérieur, Mohamed Ali Laroui. Ces criminels ont été arrêtés selon ce dernier responsable officiel, après avoir tué un agent de la garde nationale.

 Dans la Cité Ettadhamen, à l’ouest de Tunis, considéré comme un fief des « djihadistes » des salafistes ont fêté en plein rues, jeudi, les assassinats qui ont eu lieu la veille de 6 agents de la garde nationale à Sidi Ali Ben Oun du gouvernorat de Sidi-Bouzid. Cette manifestation exprimant une victoire du terrorisme a aussi la mort de l’élément à Menzel Bourguiba.

 Trois hommes « niqabés » et une étrangère, arrêtés à Kairouan. Ce groupe s’apprêtait à faire usage de bombes en déposant desv explosifs au siège du Sheraton et du siège de la Télévision Nationale. Mohamed Sellami, cadre militaire, a annoncé ce soir sur le plateau spécial de Nessma TV, que les services de sécurité ont découvert au Nord Hilton, un tunnel comportant des explosifs et des armes. L’intervention, à temps, des services spéciaux de sécurité a évité le carnage.

 Dans le matin du vendredi 25 octobre, devant le collège d’Ennasr, une fusillade a éclaté. Les forces de l’ordre ont capturé aux alentours de 7h40, un groupe d’individus soupçonné d’être armé. Le ministère de l’intérieur annonce l’arrestation de cinq personnes.

 Samedi 19 octobre, des terroristes de la mouvance salafiste ont attaqués – simultanément – quatre postes de police de la capitale (Médina à Tunis, Sidi Alouane, Ben Arous et Radès) ainsi que dans la ville touristique de Mahdia, heureusement sans réussir à faire de victimes.

 La veille, vendredi 18 octobre, deux agents des forces de l’ordre étaient blessés lors d’accrochages avec les terroristes dans la montagne Tella à Goubellat.

 Jeudi 17 octobre 2013, une attaque terroriste ciblait des postes frontaliers à Ghardimaou (à la frontière algérienne) et la Garde nationale à Goubellat près de Béja (nord-ouest). Le chef du poste ainsi qu’un agent ont trouvé la mort.

 Des terroristes ont kidnappé trois jeunes filles à Moknine (à coté de Monastir) la semaine dernière. L’une d’elles serait la fille d’un chef de poste de police.

Notons que les employés de la sécurité ont chassé Marzouki en le huant. Et ils ont manifesté contre le laxisme conjugué à leurs manques de moyens. L’absence d’outils performants pour faire face à des criminels aguerris avance comme un complot.

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Voir en ligne : Notre GRAND DOSSIER : Tunisie berceau du Printemps Arabe

     
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