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Syrie : les Djihadistes étrangers chassés par l’ASL

Opposition syrienne, l’heure de la purification !

vendredi 4 octobre 2013, par Azouz Benhocine

Parmi les zones qui échappent au contrôle de l’armée syrienne, donc entre les mains des insurgés, le nord du pays, où seulement quelques poches lui sont accessibles. Mais les forces gouvernementales grignotent, à l’aide d’assauts, le terrain aux rebelles comme à Khanasser, une localité stratégique pour l’approvisionnement d’Alep, après des semaines de combats qui ont fait des dizaines de morts.

L’argument que se partagent obligatoirement les deux stratégies du régime et des rebelles qui lui sont opposés, est de permettre l’introduction de l’aide humanitaire à l’intérieur de la Syrie. Cette vision commence à se frayer, alors que les 3 forces en place (armée gouvernementales + rebelles syriens + Djihadistes d’Al-Qaeda) ne se pardonnent aucunes frappes...

C’est au Nord de la Syrie que se concentre le gros des opposants armés des deux tendances, « djihadistes » étrangers et rebelles locaux. C’est aussi là qu’un nouveau champ d’affrontements s’est ouvert depuis quelques semaines, entre « syriens » et les éléments de l’islamo-terrorisme international…

Alors que la destruction des armes chimiques du pouvoir est entamée par l’OIAC, les clivages entre islamistes armés venus de l’étranger et groupes de l’opposition, soutenus par les pays occidentaux et certains pays arabes, sont devenus officiels et s’intensifient. Actuellement les rebelles syriens, généralement laïcs parmi les plus affaiblis, car leurs familles choisissent aussi l’exil en ayant des enfants combattants, ne cessent de sommer les « étrangers » de quitter les combats…

Aucune unification avec les islamo-terroristes, en général... Mais actuellement seuls les « Djihadistes » internationaux mobilisés par « l’Internationale Islamisme » et les monarchies réactionnaires arabes, qui sont priés de quitter la Syrie. Sur la chaîne-TV « France-24 », quotidiennement les correspondants rapportent, via de formidables témoignages en Web-Cam, le début du mois d’octobre, les affrontements entre les hordes de criminels relevant de l’organisation de l’État islamique en Irak et au Levant -Machrek- (EIIL) et les rebelles syriens.

Les combattants syriens émettent de leur côté émettent des ultimatums aux rebelles Khanasser, une localité stratégique pour l’approvisionnement d’Alep, après des semaines de combats qui ont fait des dizaines de morts, des autres nationalités de quitter la Syrie. Selon le journal « L’orient-le-Jour » six puissantes brigades rebelles ont ainsi appelé les personnes armées affiliées à Al-Qaëda, à partir « immédiatement » d’Aazaz, localité frontalière de la Turquie, après des combats ont eu lieu près de la ville.

Le comportement barbare et sanguinaire des « Djihadistes », bien financés et armés, n’est plus admis dans les rangs de l’opposition armée syrienne. Ils ont été, au départ, reçus à bras ouverts, par les rebelles manquant cruellement de moyens face aux forces de Damas. Puis progressivement, ils se sont aliéné une grande partie de la population. Leur interprétation extrême de l’islam et leurs actes arbitraires, sont d’une horreur qui les bannit.

A l’instar de tous les criminels, ayant pour bannière l’islamisme, du Mali ou en Afghanistan, ces « Djihadistes » encadrés par « l’EIIL » aux monuments du patrimoine culturel. Dans la ville de Raqa, dans le Nord de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ils ont détruit la statue du calife abbasside Haroun al-Rachid, connu comme celui des Mille et Une Nuits, une « idole » largement appréciée...

<img1154|right> Le méfait le plus répandu en Syrie, que commettent les « Djihadistes » sont leurs attaques des chrétiens et de leurs de culte, comme le montre notre illustration en photo lors d’une destruction d’un dôme de l’église al-« Chouhada » à Raqqa. Une communauté connue pour être paisible et même indifférente à la crise syrienne...

Lesislamo-terroristes étrangers ont redouté à plusieurs reprises que les frappes, préconisées par les pays occidentaux et que la Russie à réussi diplomatiquement à suspendre, devaient aussi servir à les éliminer... Certains chefs des factions terroristes en opérations en Syrie ont émis leur crainte : celle que leurs chefs, leurs hommes et leurs bases deviennent aussi des cibles de missiles de croisière Tomahawk.

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Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE

     
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