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Tunisie : mère des batailles et transition inopérante, ERHAL !

Le squat du palais de Tunis par les islamo-terroristes d’Ennahdha, tire à sa fin !

vendredi 23 août 2013, par N.E. Tatem

Un sit-in, de l’opposition des démocrates tunisiens, se tient tous les soirs, depuis le 3 août, le jour de la plus grande manifestation qu’a connu la Tunisie post-Ben Ali, avec un demi-million de personnes. Alors que la conduite suivie par le gouvernement transitoire dépasse l’échéancier butoir et ne répond désormais plus aux exigences d’un franchissement pacifique de la dictature à la démocratie.

La contestation de l’actuelle administration, prétendument temporaire mais outrancièrement rallongée, va sur sa 4ème semaine. D’ailleurs dans l’indifférence aveugle des pseudo-démocrates arabes et l’hostilité des démocraties qui planifient des ingérences criminelles.

Maintenant et dès le début, cela fait donc plus d’une vingtaine de jours, au Bardo, à Tunis, à proximité du siège de l’Assemblée nationale constituante (ANC), la revendication du départ d’Ennahdha est portée par des manifestants paisibles. Nonobstant la couverture médiatique internationale n’agit guère, comme elle l’aurait fait pour les Frères Musulmans égyptiens. Même quand Amina des "Femens", se désiste des islamophobes, on tait son geste auprès des canaux manipulateurs.

Fidèles à leur mot d’ordre, les protestataires tunisiens sont désarmés et sans barricades, pour se faire entendre des cieux. Ils exigent simplement la légalité de la démarche de la transition en Tunisie et le retour avec exactitude aux projections de la « Révolution du Jasmin ».

Selon nos confrères d’Al-Jarida, Nida Tounes, et par la voix de son leader Caïd Essebsi, sera sur la Place du Bardo, pour le coup d’envoi de la campagne « Erhal », programmée du 24 au 31 août, dans toutes les régions du pays. Pour l’occasion, le doyen du Front de salut national (FSN), prononcera le discours de fin de parcours du régime indécrottable qui a pris place après le despotique.

Essentiellement, d’après les premiers arguments que renferme cette intervention très attendue en Tunisie, il est question de : passer en revue la feuille de route du programme pacifique pour « dégager » les hauts responsables à la tête des institutions et entreprises publiques. Nombreux ont été nommés ces derniers mois par Ennahdha, dont l’incompétence n’est plus à démonter, ainsi que leur allégeance au parti islamiste au pouvoir.

Alors qu’elle est la situation exacte actuellement en Tunisie ?

Le mandat de la majorité prétendue, l’alliance populiste Marzouki - Ennahdha, installée au palais présidentiel à Tunis et d’une compétence peu vraisemblable ou loyalement active. Au niveau des institutions, elle ne répond guère aux besoins économiques, sociaux et politiques (sécuritaires) de la transition.

Aucune valeur juridique, ne peut être accordée tant à l’existence d’un tel système, qu’à ses agissements suivis jusqu’à là. En droit, et même au respect minimum des textes, depuis le 23 Octobre 2012, l’actuel pouvoir tunisien est illégal.

Les dirigeants en place ont été désignés, du fait des résultats des élections de l’AC « Assemblée Constitutiante », pour une année, ainsi que pour une t che précise, qui renferme deux points essentiels : - 1- créer une nouvelle constitution et - 2- organiser des votes à toutes les échelles des appareils locaux et déconcentrés.

Mais ghannouchi, et ses associés, se sont assis au pouvoir sur des bases plus d’un califat, dont les liens avec les soutiens exogènes à la Tunisie sont visibles. Ces derniers restent, pour moindre réaction et mesure, silencieux. Le monopole illégitime actuel de l’autorité publique, ne leur soulève aucune intelligence.

Les services du MI5 britannique ont eu à cajoler le leader d’Ennahdha, pourtant il a un dossier assez consistant de terroriste, à l’instar de nombreux islamo-terroristes accueillis à Londres. Actuellement le pouvoir est juridiquement vacant en Tunisie.

Comme il est politiquement squatté par des Terroristes. Des fanatiques qui refusent d’organiser des élections de quelque nature que soit, car ils savent désormais qu’ils vont les perdre. Et un calife ne fait pas d’élections. Dans le monde arabe, ce qui est le cas des démocraties embryonnaires, malheur au vaincu.

La réalité tunisienne est tellement basique à comprendre. Elle a toutes les représentations de la croisée des chemins. La mise en place d’un processus électif démocratique, ou bien dictature religieuse imposée par les Frères musulmans d’Ennahda ?

Toute apparence de conciliation est fictive, l’opposition antagonique des projets est indiscutable. Celui actif des démocrates pouvant rapidement organiser la transition et des élections, face à celui des islamo-terroristes qui usurpent l’islam et l’autorité…

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Voir en ligne : Notre GRAND DOSSIER : Tunisie berceau du Printemps Arabe

     
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