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Algérie : les assauts islamo-terroristes de juillet 2013

Les interminables atrocités gràce à de nouveaux recrus

mercredi 17 juillet 2013, par Djamel Damien Boucheref

Alors que l’Algérie était tenue en haleine, quant à la santé de son président au retour lapidaire et à peine observé avec une concise apparition, l’islamo-terrorisme continue sa sinistre besogne. La violence en Algérie est devenue tellement endogène à la quotidienneté, au point qu’elle n’intéresse aucun média du Monde.

Dans une solitude vitrifiée et un désarroi généralisé où ni les institutions, ni les lois ne semblent exister, plusieurs attentats ont marqué la première quinzaine du mois de juillet. Nous vous citerons trois actes qui ont l’empreinte d’être des frappes sophistiquées et ciblées.

Voici le communiqué du SNJ, Syndicat des Journalistes Algériens. <doc1095|right> <img1096|right>
L’assassinat, le vendredi 12 Juillet dès l’aube, du journaliste Toumi Amine, adhérent du Syndicat national et exerçant au quotidien arabophone El Bilad (organe du MSP, un parti islamiste). Il a été commis avec une mine antipersonnel, dans la région de Siar au sud de la wilaya de Khenchela.

L’hécatombe qui a frappé cette corporation professionnelle, de la presse et des médias, n’en finit pas donc. Plus de 200 employés des médias algériens tous genres confondus ont été abattus.

Le djihad n’a pas terminé avec les opinions qui analysaient et même prévenaient ses comportements. Il vient de tuer un autre journaliste dans un anonymat suffoquant, alors que les islamo-terroristes recherchaient de l’écho à leur acte. C’est la ville de Khenchela qu’une caserne a été attaquée pendant le mois de février 2013.

Et puis en Kabylie, région qui abrite les maquis de Sid Ali Bounab, connus pour être une base arrière à tous les groupuscules qui sévissent à travers le pays, deux attentats à la bombe aussi ont été enregistrés dans la localité de Dra Benkhedda. Cette localité s’est faite une renommée, dans le centre pays par sa laiterie, une usine publique.

Le premier a eu lieu le 1er juillet sur la voie routière menant à Dra El-Mizan, non loin d’un barrage des services de sécurité installé en permanence. Et le second, s’est déroulé dans la même localité le lundi 15 juillet, à la veille du retour du président de Bouteflika au pays et de la visite du chef du gouvernement dans cette région à la particularité établie.

La bombe a été déposée, sur même le chemin que devait emprunter Abdelmalek Sellal, qui le lendemain a écourté son déplacement dans cette importante wilaya (département). La déflagration de l’engin explosif s’est produite non loin d’une station de distribution d’essence.

La très forte détonation a été entendue, dans un rayon de 10 Km. Les vitres et les façades de plusieurs b timents ont été dégradées. Heureusement que le dépôt de distribution des combustibles n’a pas été touché.

En Algérie, les parents des victimes du terrorisme restent pudiques et sur la retenue, comme admettant le sacrifice de leurs parents pour la survie du pays. Mais les proches des islamo-terroristes ne cessent de réclamer des comptes aux autorités, aidés par nombreux complices politiques et ONG des droits de l’Homme.

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Voir en ligne : L’ampleur du terrorisme en Algérie

     
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