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Syrie : la ligne rouge, le gaz sarin des islamo-terroristes

La communauté internationale face à l’islamisme dans la crise syrienne !

vendredi 7 juin 2013, par Azouz Benhocine

En voulant faire cohabiter des opinions antagoniques, comme l’eau et le feu, dans les rangs de l’opposition syrienne, plus d’onze jours de travaux en Turquie n’ont pu finalement se contenter que d’un résultat minimum. Islamistes et laïcs, coalisés, est une construction à la fois précaire et certainement dépourvue d’aptitudes pour dégager un projet démocratique consistant pour le pays du cham. Ils restent divisés et le seront à jamais, sur les fondamentaux du présent et de demain.

<img1045|center>Afin de dégager une position commune portée par une délégation qui fait unanimité et porteuse d’un consensus, pour la conférence Genève-2 dont la date ne cesse d’être repoussée, les opposants au régime ba thiste de la dynastie Assad sont la traduction des derniers échecs des combattants sur le terrain des affrontements. La Russie assure que Genève-2, initialement prévue fin-mai puis reportée à juin, aura lieu au minimum en juillet.

Qusseir à la frontière libanaise, avec l’aide des guerriers du Hizbollah libanais et des pasdarans iraniens, a été reprise par l’armée officielle. Prise depuis des mois par des anonymes, le bilan des captures et des éliminations présentent une pléthore d’étrangers dans les rangs des rebelles devenus majoritairement mercenaires de l’islamisme.

D’autres succès militaires, au cours des dernières semaines sont enregistrés par le pouvoir syrien, dont un point stratégique pour l’armée syrienne servant de passage vers Israël. Il s’agit de Quneitra, une zone démilitarisée sur le plateau du Golan, qui est patrouillée par les Nations Unies de maintien de la paix, d’où 330 soldats autrichiens se sont retirés suite à ce fait. Ce qui réconforte, au niveau des combats, un régime qui espère, plus qu’auparavant, la victoire.

La ligne rouge brandie aussi par Israël en plein ONU concernant le nucléaire iranien !

La nature dévastatrice de la théocratie qui commandite l’harmonie : islamisme modéré et « djihad ».

Alors que la France et l’Angleterre disent avoir analysé la présence de gaz sarin, recueillis sur 4 sites de combats, sans grandes précisions comment et par qui ces neurotoxiques ont été utilisés ? L’ONU et les Etats-Unis reconnaissent l’existence de telles traces prouvant l’usage d’armes prohibées, mais se refusent à désigner qui en est exactement l’auteur, pour sous-entendre les criminels « djihadistes ».

Cette retenue, ONU-USA, à propos de la crise syrienne est paradoxale dans la diplomatie internationale guidée et défendue par ce qui nommé « l’occident ». Les divergences ne sont pas encore larges entre les pays qui parlaient au nom de la communauté internationale

La Russie croit que c’est un prétexte pour une intervention étrangère, déjà qu’un mensonge de Collin Powel a servi pour intervenir en Irak ! A l’instar de l’opinion mondiale, l’empressement mettant en accusation Bashar Al-Assad d’avoir utilisé des gaz toxiques, contre une opposition armée, tire sa seule source de : la non-signature par la Syrie de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), signée le 13 janvier 1993 à Paris et est entrée en vigueur le 29 avril 1997.

En même temps, selon le quotidien français « les Echos », des islamistes ont été arrêtés en Turquie avec du gaz sarin. Le pays du Bosphore en prise avec une contestation populaire opposée aux islamistes au pouvoir, assure qu’il s’agit d’une douzaine de militants de la faction d’Al Qaeda en Syrie, Djabhat-Enosra, qui étaient aussi porteur d’armes lourdes.

D’après plusieurs journaux turcs, leurs projets sont des attentats en Turquie. A l’heure où le pays vit un soulèvement contre un régime despotique à tous point de vue ! Mais la religion, paraît-il, ne permet jamais de dépasser la ligne rouge ! Erdogan a reconnu l’existence de terroristes, à partir de la Tunisie, la 3ème escale de sa visite au Maghreb.

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Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE

     
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