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L’Iran, la Chine et la Russie visés du dénouement en Syrie

Les islamistes toujours au service de leurs maîtres

samedi 1er juin 2013, par Azouz Benhocine

La présence pléthorique des « djihadistes » dans l’insurrection des jeunes syriens a dévoyé une révolution qui risque de tourner court. L’expression barbare de l’islamisme, le militantisme pour l’inquisition des mollahs, des Talibans et des monarques arabes, reste une instigation de la CIA.

L’officine américaine, compose avec toutes les stratégies occidentales et les réactionnaires de l’islam obscurantiste, autant qu’avec le sionisme, ne se détend pas de son segment épouvantable inventé avec Oussama Benladen. Ravie que des peuples résignés à penser à la démocratie, l’agence des States qui est la mieux implantée et organisée de toutes les filiales du Monde n’a pas cessé de s’ingérer dans ce qui est le « Printemps Arabe » pour le débaucher.

Ce qui se passe en Syrie en 2013, explique toutes les trajectoires antérieures de cet islamisme manié contre les communistes, les progressistes et les libertés. Cette pseudo-idéologie sème une insécurité adhésive, par sa verve criminelle, aux mouvements sociaux et protestations dans les pays recelant une communauté musulmane. Dans le « Printemps Arabe », les islamistes apparaissent en dernier instant, pour s’emparer des fruits mûrs des révoltes populaires et foncièrement légitimes.

Si une manipulation quelconque, du genre impérialiste comme celles qui ont installé d’horribles dictatures en Amérique Latine pendant le siècle dernier, puisse actuellement se caser dans un pays, c’est à travers « l’islamisme ». Tout autre peuple sera prémuni, uniquement en l’absence de l’islam politique. Cette interventionnisme est et le sera, tant que cette théologie revendiquant la charia islamique se politise. Elle est réelle, hélas !, dans la catégorie de nations où les croyants prennent le pouvoir.

Les monarchies arabes, après la ruine du nationalisme indépendantiste comme celui qui a été à l’origine des républiques qui sont arrivées à chasser les dictatures, tiennent les rôles d’alliés dans une domination classique du libéralisme hégémonique. Toutes les expériences de l’islamisme montrent que les terroristes refugiés en occident y sont bien accueillis et non restitués aux appareils judiciaires qui les poursuivent pour des crimes, sous prétexte d’exposition à la torture.

La crise syrienne est arrivée à son apothéose d’horreur avec la présence de foultitudes de combattants islamistes venus de tous les pays de la Terre. Elle révèle que les laïcs choisissent désormais la dictature de Bashar Al-Assad que l’avènement d’un régime potentiellement destructeur qui dépasserait de loin celui de l’Iran, de l’Arabie Saoudite, du Pakistan et même des archaïsmes afghans.

C’était le cas des démocrates algériens, dont nombreux ont pris les armes, aux côtés de l’armée pour éradiquer l’hydre hideuse de l’islamisme qui a produit la plus insoutenable violence de l’époque actuelle. Cette résistance à l’islamisme que le Royaume-Uni et les Etats-Unis, à l’instar de nombreux pays occidentaux, entretiennent en hébergeant les leaders islamistes présentés comme persécutés, se lève en Egypte. Ces locataires du fascisme vert, la nébuleuse plutôt dépêchée par l’agence de l’intelligence américaine, rapprochés sont aussi bien introduits que domestiqués par les porteurs d’un ordre qui sauve les dominateurs classiques.

La guerre civile en Syrie apporte journellement des rapports qui convergent tous à prédire, qu’après la chute du régime du Ba th syrien, le modèle qui sera suppléant est non seulement impuissant de se libérer de ses maîtres naturels, mais celui qui aplatirait toutes aspiration à la démocratie. Les affranchissements pour lesquels en Tunisie, en Egypte, au Yémen et en Libye des peuples se sont réveillé en 2011 pour concrétiser l’idéal ultime de la liberté, sont détournés.

Après la Syrie, c’est incontestablement l’Iran qui sera frappé dès le lendemain, tel est le constat que dressent les opinions qui observent l’évolution de la révolution du peuple syrien. Dans un article de l’agence Reuter du 29 mai signé John Irish –LIRE ICI-, il est relaté que les enquêteurs de l’ONU disent que la plupart des rebelles syriens ne cherchent pas la démocratie. Et c’est la majorité actuelle des rebelles, à savoir les islamistes qui s’expriment au nom de diverses factions, qui réaliseront les desseins du NOM « Nouvel Ordre Mondial ».

Dans son intervention diffusé la chaîne du Hizbollah libanais, Al-Manar, Bashar Al-Assad présume ouvrir un front de guerre avec Israël. Après la révélation du journal Al-Khabar du Liban qui assure que la Syrie a reçu la première livraison de fusées russes anti-aériennes « S-300 », les choses se sont élucidées.

La Russie, viendrait certainement après des frappes israéliennes et certainement avec la mobilisations de tous les pays européens. Ceux qui désirent armer les insurgés syriens désormais plus islamistes que laïcs, après l’Iran qui aura perdu son meilleur allié qui l’actuel régime despotique du Ba th.

Quant à la Chine, son tour viendra selon ses divers conflits territoriaux avec l’Inde, le Japon et nombreux autres contrées…

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Voir en ligne : Notre dossier : guerre civile en SYRIE

     
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