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UNE SEMAINE APRES LA MALADIE DE BOUTEFLIKA !

Rien de neuf, l’inconnu commence à alimenter les spéculations.

dimanche 5 mai 2013, par Azouz Benhocine

Une semaine après le « mini-AVC » ou léger « AIT » qui a provoqué l’évacuation du président algérien Bouteflika sur l’hôpital militaire de Val-de-Grace, peu de bulletins ont été diffusés pour étayer l’évolution de sa santé. L’opinion algérienne scrute, pour savoir de quelle manière le mal a été signalé ? Exactement : quel est le trouble ? La description jugée alarmante pour provoquer l’urgence du transfert ?

Si une cause quelconque a rendu le transfert à Paris-5 était nécessaire, elle serait laquelle ? L’équivalent de l’établissement hospitalier français, se nomme Aïn-Na dja et se trouve dans la périphérie d’Alger !

Manqueraient-ils des spécialistes en Algérie, au point d’envoyer Feu Ali Keffi en Suisse où il rendu l’ me, pour citer un cas récent des soins à l’étranger ? Ou bien, c’est aussi la déliquescence de la médecine qui tente de soigner la population algérienne…

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La convalescence du président dure. Et c’est une actualité, ne pouvant passer inaperçue, qui a crée une chamaillade médiatique et tellement polémiste aussi. Après sept jours, l’attaque cérébrale date du 27 avril, très peu d’informations ont été rendues publiques. Sinon, il se porterait bien dès son arrivée en France, depuis rien ne filtre. Y compris la surveillance médicale dont bénéficie sa santé, reste muette !

Selon un article du « Quotidien d’Oran » datant du jour-même où l’attaque cérébrale a été connue, Abdelaziz Bouteflika avait décidé d’écarter son frère du poste qu’il occupait en tant que conseiller. « Ce limogeage, précisent les sources du quotidien de l’Ouest, est dû essentiellement à des raisons privées et non à de prétendues affaires (de corruption, ndlr) où le désormais ex-conseiller serait impliqué. »

Il n’était facile de replacer cette maladie dans le contexte de cette information, par décence et respect au malade. Mais les spéculations se nourrissent des réalités du pays. A la mort de deux présidents en exercice en Algérie, les intrigues de palais ne manquaient pas. L’annonce du décès de Boumediene fut scénarisée et Mohamed Boudiaf a été tué par les balles de l’un de ses garde-du-corps. Pour ne citer que les plus appréciés présidents...

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L’alerte sur l’état de santé de Bouteflika a effacé tout espoir à un quatrième mandat qui était dans le marchandage des politicards locaux. Des coups bas, entre ceux qui soutiennent et ceux qui s’opposent. A un an de l’élection présidentielle, sa succession par contre refait le débat de la stabilité des institutions. Et des questions lancinantes reviennent.

 Est-ce son remplaçant va sortir des képis des généraux ou bien des urnes ?

 Est-ce qu’un changement quelconque peut être espéré, après cette fin de règne d’un raïs qui a vu exploser la corruption dans les rangs de ses proches ?

Les services de sécurité sont sur la piste de vastes réseaux de corruption, où l’entourage du président est directement impliqué… Tant de suspense fait marcher les inquiétudes, jusqu’au jour où la vérité tombera pour relancer l’Histoire.

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Voir en ligne : Les premiers à avoir diffuser le sujet : Bouteflika : une santé qui disqualifie le 4ème mandat - Un syncope qui questionne sur les capacités du raïs au douteux 3ème...

     
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