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Algériens d’ici et de là-bas

Une perle du Web, un présent sur le sillage de la mémoire

vendredi 3 mai 2013, par N.E. Tatem

La communauté algérienne en France est un pataquès de dédales culturels. Elle respire une quête de modernité, qui n’est pas uniquement un divorce avec la récalcitrante tradition. C’est aussi une mondanité à laquelle d’humbles algériens tentent de se hisser pour virer à l’universalité. Et partant d’une merveilleuse sensualité qui les a possédés et enrichis.

Les algériens de France, tel que les présentent le site web « Ici et la-bas » -Histoires Franco-Algériennes-, ont une identité qui parcourt des mes, comme lier des sujets humains, nourries d’histoire et de géographie. Ce site Internet se présente avec : « … c’est le prolongement du supplément papier du quotidien algérien El Watan écrit par les soixante plumes de la 88e promotion de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille. »

Sur fond de mémoire commune, entre la France et l’Algérie se sont toujours entretenues plus des amitiés que des haines. Mais paradoxalement la présentation la plus souvent médiatisée, des rapports franco-algériens, est la plus desservie par les opinions asséchés, de la métaphore ou image « d’un colonisateur déchu et d’un libéré, revenant aux amères réalités ». L’Histoire commune alimente les polémiques, mais intrinsèquement les populations le savent, préfèrent l’attachement affectueux.

Aux deux rives, la forte passion n’a pas d’égale et de semblable nature. Le pays maghrébin était un département français, au même titre que les Bouches du Rhône ou bien la Martinique, pour rappeler un statut particulier d’une colonie qui a créé de grands déchirements en métropole. Les Îles Mayotte, dernier territoire à avoir voté de rester français et partitionné montre que l’autonomie ne fait toujours pas recette…

Si la commémoration du 50ème anniversaire, en 2012, de la couverture de la souveraineté nationale par l’Algérie, ne pouvait passer inaperçue, a été moins célébrer. Par ailleurs beaucoup de faits, ayant encore avec plus de valeurs, devancent obligeamment à la bienveillance. Et c’est cette mémoire, des plus édifiantes et marquante en matière de décolonisation, qui constitue la fidélité entre les deux peuples...

Le dépassement des officialités, celles des nationalistes algériens devenus revanchards en exigeant la repentance et des "Nostalgériques" de l’Algérie qui pensent encore à « Vive l’Algérie française », vient justement, de ces gens aux cœurs fixés à l’amour. Et où le sang (mêlé de moult sujétions) fait l’élément qui ajuste bien des amitiés et des familiarités. Les personnes s’en chargent alors d’écarter toutes rancunes.

C’est ainsi que cette perle du Net vient de se constituer, dans le sillage de toutes les convivialités, pour rappeler les vérités qui existent nombreuses dans le genre. Elle n’est pas inaccoutumée, mais "Algériens d’Ici et là-bas" détient sa singularité. Elle assume cette assimilation tout en tenant farouchement à l’éveil, comme pour honorer l’identité algérienne, du prisme de l’émigration qui elle aussi avait libérer sa patrie…

Message : Ce bout de texte pris de la présentation de ce site, en fait l’éditorial, une ligne...

Ce travail de longue haleine, ça donne Ici et là-bas. Ici, la France. Là-bas, l’Algérie. Entre les deux, il y a nous, à l’extrême Nord de la France. Loin, très loin du bled. Mais travailler pour le web ne signifie pas se couper du terrain. Nous sommes donc partis aux quatre coins de la France pour rencontrer ces Algériens, ces filles et fils d’immigrés, venus en France par choix ou par nécessité, tournés vers le passé ou l’avenir. Toutes ces tranches de vie forment un tableau, une mosaïque, une Algérie vue de France.

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