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L’affaire Khalifa cherche à faire de l’ombre à celle de Khelil

Qui a réveillé le tribunal après 2 ans de léthargie ?

lundi 1er avril 2013, par Azouz Benhocine

L’Algérie peine à rapatrier ses criminels qui trouvent refuge à l’étranger. Aussi bien ceux de l’islamo-terrorisme que ceux des crimes économiques, ne sont jamais expatriés vers les tribunaux algériens qui en font les demandes d’extradition. Sous l’accusation que la justice pratique la torture, une évasion est assurée à des impunis. Khalifa Rafik-Abdelmoumène est parmi les fuyards...

"KLEPTOCRATIE" A L’ALGERIENNE : UN PREDATEUR ISSU DU SERAIL.
27 février 2007, par Azouz Benhocine

L’extradition de Rafik Khalifa très attendue en Algérie.
30 juin 2009, par Rebel Kazimir

Or des pays comme les USA en ont fait la démonstration des sévices envers leurs prisonniers et on leur expédie tous les justiciables tombés sous le coup de la loi américaine... Certains pays livrent leurs propres citoyens.

L’illustre affaire Khalifa qui a tenu la tête des chroniques de la délinquance algérienne liée aux rouages, revient au devant des procédures et annales judiciaires. 7 ans après le verdict qui condamna à la prison à vie par contumace du principal protagoniste, "RAK" Rafik-Abdelmoumen Khalifa, elle sera rejugée par le même tribunal de Blida dès le 2 avril 2013.

La session ordinaire de l’année 2013 du tribunal criminel de Blida était prévue du 21 janvier au 28 mars, elle a été prorogée comme faire de l’ombre à la nouvelle internationalisation de ce qui désormais la magouille "Sonatrach-2".

L’affaire Khalifa donnait l’impression d’être scellée, la nouvelle mise en branle de l’appareil judiciaire maintenant, suscite des questions au delà des procédures. Alors que la rumeur circule que Khellil, l’ancien ministre de l’énergie impliquée dans "Sonatrach -1 et -2", a réussi à rejoindre l’étranger...

Sur décision du procureur général, M. Boumediène Bacha, et après l’approbation par la Cour suprême, datant du 19 janvier 2011 (SOIT PLUS DE 2 ANS), des pourvois en cassation introduits par la défense et par le ministère public, le dossier dossier sera au menu d’une nouvelle procédure.

Avec cette prolongation de la 1ère session de l’année 2013, de toujours la même instance judiciaire, aucun fait extraordinaire, ni nouvelle appréciation ne sont dits.

L’acte d’accusation originel de 2007 portait sur : "constitution d’association de malfaiteurs", "vol qualifié", "escroquerie, abus de confiance" et "falsification de documents officiels".

76 accusés et quelques 300 témoins seront tenus de comparaître, si ce second jugement reprend à zéro les tenants et aboutissants de la . Parmi ces derniers des membres de l’actuel exécutif gouvernemental. C’est dire à quel point les affaires écœurantes qui mettent le peuple en émois, sont aussi celles des dirigeants paraissant dévoués et leur implication se lisait quant à la responsabilité administrative.

Or la mainmise directe des commis de l’Etat, consiste à laisser-faire. Cette manière permet aussi de partager en ricochet, après coup et sous la table. En cas de pépin, le plus souvent révélé par des justices de pays étrangers comme Sonatrach-2, les politiciens deviennent témoins...

Pour citer les personnages du régime/système encore en exercice, figurent parmi les témoins : le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci (ancien ministre des Finances), le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Abdelmadjid Tebboune, et le secrétaire général de l’UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd.

Une suite de cadres intermédiaires ou subalternes à ceux actuellement, qui étaient en postes, au moment où la scandale a éclaté, sont parmi les accusés. Certains en fuite et d’autres derrière les barreaux.

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Voir en ligne : Notre dossier : la malédiction de la rente algérienne

     
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