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LE ROLE DE SARAH PALIN...

... pour les centristes où se réfugient les classes moyennes.

jeudi 4 septembre 2008, par N.E. Tatem

Le Choix de Sarah Palin comme vice-candidate républicaine aux présidentielles de novembre prochain aux USA, tient plus à l’esprit joueur dont s’est fait connaître John MaCain. Ce dernier a cette tendance du pari, et là il vient de pousser encore plus le bouchon en ameutant une quasi-inconnue, comme un pile-ou-face !

Aux non-voyants cet article est vocalisé, écouter en MP3 la version phonétique.

Beaucoup de buts politiques sont perceptibles aussi à travers ce choix, presqu’incongru. L’attachement aux traditions conservatrices qui soutiennent, de tous leurs poids aux vertus morales sur le plan interne (le propre de population américaine), en est le premier. Il est lié étroitement à l’affrontement des civilisations, au plan extérieur, que G. W. Bush a accentué. Et auquel pour le vis-à-vis du monde, depuis l’évènement du 11 septembre, nombreux américains croient fortement. Cette mise, d’ultras, de McCain est un point cardinal dans l’orientation habituelle des républicains.

L’électorat tenant à certaines valeurs connues dont l’anti-avortement, est l’objectif, entre autres, que les sondages expliquent : 20 % des américains sont cobntre les IVG : Interruption Volontaire de Grossesse. Le sujet fait encore et toujours débat. Beaucoup d’observateurs y voient une approbation, au regard des comportements tenaces de la société, et même un élément déterminant pour remporter les élections. A s’y méprendre que les choses ont évolué dans le pays autour de ces indicateurs de moralité à orthodoxie religieuse, que non !

L’autre objectif non négligeable est d’aller sur le terrain, en se rappochant de nouvelles têtes, que les démocrates semblent s’en approprier fièrement. Celui de la jeunesse ou de l’inexpérience des acteurs politiques proprement humains. Sarah n’a pas l’expérience de Barack Obama. Et de ce point de vue aussi, ell est une l’image assez exacte incarne le sens et l’option très adorée des citoyens. Ces derniers aspirent à régénérer les potentiels avec ces nouvelles têtes, Kennedy est parvenu ainsi.

John MaCain a saisi que cet argument, de l’inexpérience de son adversaire, n’est pas assez crédible pour gagner. Et il ne peut le mener loin dans sa campagne. Et outre son profil juvénile, la débarquée d’Alaska est bien placée pour atteindre le lectorat féminin qui espérait qu’Hillary Clinton vienne assurer cette représentation.

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Le 2 octobre prochain aura lieu le Show entre les deux candidats à la vice-présidence. Et là convient-il de prédire d’emblée que l’expérience de Joseph Biden va écraser, simplement et avec ménagement de tous efforts, la républicaine ? Oh ! Que non ! L’homme, malgré qu’il dispose d’une grand estime auprès du petit peuple, il a l’air d’être un meuble ancien dans les rouages. Après les décennies qu’il exercé dans les hautes sphères comme sénateur.

Les passages à la télévision sont décisifs, d’eux les candidats s’apprprient l’essentiels des voix. L’autre enjeu incontournable de toutes élections aux USA, comme de tous les débats qui sont très suivis au petit écran par la population, est de gagner les opinions centristes où se trouvent les classes moyennes. Celles qui vivent une réussite matérielle, constituent la majorité des gestionnaires et créateurs des richesses et font journellement la puissance des USA.

Sarah Pallen est bien positionnée dans cette bataille cruciale pour ramasser les voies des laborieux entrepreneurs, gestionnaires et cadres qui quotidiennement s’acharnent dans d’immenses travaux et font effectivement la prospérité du pays. Parce que cette catégorie penche, aussi vers la jeunesse (25/50 ans) dont elle relève. Elle est insatisfaite du bilan de Bush. Mais ces hommes et ses femmes souhaitent aussi garder le cap, parce qu’habituellement ils votent républicain. C’est eux qui ont sauvé Bush-fils à deux reprises.

Cette co-listière du candidat républicain incarne un terroir qu’elle n’a pas beaucoup quitté auparavant. Fraichement arrivée, elle doit mettre toyute sa volonté dans les rendez-vous politiques de ce type. Elle dégage une image du peuple, celle qui compte souvent plus que le contenu des discours. Histoire de proximité avec l’électorat, elle fera mouche là où les grandes démonstrations, comme celles que le vice-candidat démocrate risque de servir, n’ont aucun effet et n’atteignent qu’un petit nombre . Souvenons-nous que George W. Bush, raillé lors de ses débats, a été plus apprécié du grand public.

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Voir en ligne : Notre dossier sur les élections américaines de novembre 2008

     
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