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Algérie-ArcelorMittal : une re-nationalisation forcée !

Les anciens bénéfices évaporés, la cessation de paiement...

mercredi 13 février 2013, par N.E. Tatem

Fleuron de l’industrie algérienne, parce que lui-même industrialisant, le complexe sidérurgique d’Al-Hadjar vient d’être nationalisé par les autorités algériennes. L’Etat algérien qui détenait jusque-là 30% des parts via le groupe public Sider, en aura désormais 51%.

Cette société qui a été privatisée, malgré son importance, n’échappe pas ainsi aux simples spéculations des forces de l’argent. Lakshmi Mittal (G) et son fils, directeur financier Aditya Mittal, ont donc fait une opération qui leur a été bonne, mais ne l’est plus... Si le père est connu, le rejeton tient le poste chargé du trésor familial...

Afin déviter la fermeture du complexe, qui était bénéficiaire pendant l’époque de 2001 à 2007 puisque les prix du fer étaient sous tension, alors que la Chine et les autres pays émergents absorbaient l’offre mondiale. Actuellement d’autres marchés notamment africains font chuter les tarifs, le partenaire indien s’est rempli les poches. Maintenant, il déclare qu’il sera en cessation de paiement...

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DOCUMENT : La privatisation -panacée dite incontournable- du Complexe sidérurgique de ElHadjar (ex-SNS), amène à s’interroger sur la réalité de ceux-ci et, par conséquent, à se pencher sérieusement sur le « miracle » Mittal-Steel.

Si cette option n’existe pas pour Acelormittal en Europe, comme en France, Alger a donc décidé de re-nationaliser l’entreprise. Puisque les conséquences sociales, sont les salaires... Mais aussi le pays perdrait la seule entreprise qui fournit de la matière première ferreuse à d’autres...

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Situé à Annaba dans l’extrême-est du pays, Algérie Arecelomittal, basé essentiellement à Annaba a déposé le dimanche 8 janvier son bilan auprès du tribunal de la ville, ex Bône qui abrite l’église Saint-Augustin. une délégation constituée de quatre personnes et conduite par le directeur général au niveau de l’Algérie, en a effectué la procédure...

L’entreprise affirme être en difficulté financière, ne parvient plus à payer les factures, ni à verser les salaires. Sa situation se résume à : la Banque extérieure d’Algérie (BEA) de libérer refusant d’accorder une crédit de 200 millions de dollars, jugeant le découvert trop risqué.

L’Etat algérien sort alors son chéquier, débloque des fonds, tout en devenant majoritaire à 51%. 140 millions sont déjà tombés comme enveloppe de sauvetage. L’Algérie entend assurer son autosuffisance en matière de production sidérurgique...

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