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Algérie : génération d’islamo-terroristes qui veut à la SONTRACH

Lourde responsabilité des ressortissants algériens au Sahel

mardi 29 janvier 2013, par N.E. Tatem

En commettant de nouveaux attentats contre SONTRACH, après celui de Tiguentourine à In Amenas, les islamo-terroristes algériens se justifient avec la rhétorique : l’inadmissible ouverture de l’espace national au survol des avions français pour faciliter leur intervention au Mali. Mais à bien analyser ce déchaînement, la main d’Al-Qaéda jouit de dangereuses complicités strictement « algéro-algériennes » au service d’une main étrangère qui est « l’internationale islamiste ».

Confirmé par le premier responsable de SONATRACH, mardi 29 janvier un attentat terroriste a eu lieu à Djebahia, région de Bouira à 100 km à l’est d’Alger, dans la nuit du dimanche à lundi. Il a visé les pipe-lines et le gazoduc qui traversent la région. Il n’a pas entraîné de dég ts sur les installations, mais on dénombre 2 morts et 7 blessés. C’est un acte, qui faute d’être préalablement été prévenu en arrêtant les auteurs avant leur attaque, qui démontre la légendaire détermination des terroristes algériens.

Logo de SONTRACH, réalisé par le dessinateur Siné auquel nous avons réalisé trois (3) sujets sur POPULI-SCOOP

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 1- Charlie-hebdo sectaire vire Siné, son doyen.

 2- SINE-HEBDO CE MERCREDI DANS LES KIOSQUES.

 3 - Siné, devant le tribunal de Lyon, la LICRA rétroactive avec une chronique antérieure concernant le voile musulman.

Ce n’est pas la première fois que les grosses canalisations servant à l’acheminement du gaz et du pétrole, de cette région font l’objet d’attentats. Innombrables étaient les coups, et ce n’est qu’avec la présence des patriotes dont les deux renommés El Mekhfi et Okba, le premier un ancien moudjahid et le second un jeune garde communal, que les hordes de criminels ont été mises en échec.

Le site gazier de Hassi R’mel, fleuron de la production gazière algérienne a été visé selon des sources sécuritaires citées par plusieurs organes de presse algérienne et du monde. Les services de renseignement avaient déjoué une autre attaque en bonne et due forme, contre cet autre et plus important que « Tiguentourine » site de production du gaz.

Une arrestation à Ghardaïa, ville pittoresque située 105 Km de Hassi R’mel et dont est originaire le seigneur djihadiste Mokhtar Belmokhtar, s’est effectuée suite aux révélations des terroristes capturés vivant à In Amenas. Un individu gé d’une quarantaine d’années a été interpellé, il était « en possession de 280.000 dollars et de plusieurs lignes téléphoniques satellitaire pour les communications nationales et internationales ». A bien juger un tel équipement et tant de moyens financiers, on se fait une idée des capacités des terroristes activant en Algérie…

Une semaine après la prise d’otage d’In Amenas, la plate-forme gazière de Hassi Moumène, près d’In Salah à 1 300 km au sud d’Alger, a été mise à l’arrêt. Les quelques 250 employés étrangers du site ont quitté les lieux en raison du manque de sécurité. Exploitée aussi, comme In Amenas, par une entreprise britannique, une entreprise norvégienne et Sonatrach.

Ce n’est pas par hasard que ces étrangers ont pris une telle décision. Après la fin de la prise d’otages d’In Amenas, à 800 km de là, plusieurs employés ont été agressés par une bande armée qui voulait leur voler leurs biens. Les agresseurs sont repartis avec les 4x4 des sociétés pétrolières. Le groupe français Total a évacué une partie de son personnel de ce site dans la capitale, Alger. Et ceux dont la présence n’était pas indispensable en Algérie ont été rapatriés en France.

Le silence Bouteflika sur l’affaire d’In Amenas reste la tare et le déséquilibre de son illégitimité, comme un incapable de satisfaire l’opinion algérienne qui ne s’articule pas sur des paradigmes démocratiques. Alors que le pays est secoué encore une fois par une violence, la lourde responsabilité, dans l’autre affaire du Mali du fait du nombre de ressortissants algériens, implique un pays qui a cru avoir dépasser l’ère de la cruauté !

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Voir en ligne : Notre dossier : terrorisme en Algérie

     
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