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Mali : la terreur des amputations de bras et de pieds

La charia dont rêvent les islamistes appliquée par les terroristes

samedi 29 décembre 2012, par Rebel Kazimir

Les islamo-terroristes qui ont instauré la charia islamique au Sahel depuis le printemps 2012, et ont partitionné le Mali en l’amputant de son nord qui est plus vaste que le reste, sont souvent présentés comme des étrangers. Loin s’en faut, nombreux jeunes maliens prennent part à la prise de ce territoire devenu déjà un sanctuaire d’Al Qaeda.

Il ne s’agit pas seulement des seigneurs de guerre débarqués après entraînement en Afghanistan ou bien échappés de la corne d’Afrique après la déb cle en Somalie qui ont pointé après le coup d’Etat. Les jeunes maliens ainsi que d’autres africains, islamistes convaincus, participent à la terreur instaurée depuis déjà des mois. Le nord du Mali est difficilement accessible aux reporters, aux organisations humanitaires et à tous autres regards…

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Cependant les rigueurs de la charia sévissent sur une population désarmée face à des guerriers armés qui, n’ont pas été ni élus et ne sont guère qualifiés, gouvernent dans une forme de dictature plus obscurantiste que celle de l’Iran. Il ne reste donc que les témoignages des personnes qui quittent la région, comme sources des informations relatant le nouveau règne d’une tradition puisée d’une théologie barbare. Un député originaire de la région nord, refugié à Bamako, a rapporté des faits ahurissants et insoutenables.

L’un des affres qui s’est répandu et crée un choc chez la population sont les amputations, conformes au précepte cité dans le Coran « la coupe de la main du voleur ». Aussi, d’après les affirmations de maliens venants de la région nord du pays, des dizaines de milliers de personnes fuyant les conditions très dures, les flagellations et les lapidations sont pratiquées à outrance.

Les premiers sont appliqués pour une cigarette fumée ou une musique écoutée. Et les seconds en cas d’actes sexuels bannis, comme fut dans la ville d’Aguelhok en Juillet contre un couple. Enterré à mi-corps, l’un après l’autre, et ciblé de jet de pierres par les terroristes eux-mêmes et quelques jeunes maliens fanatisés, jusqu’à la mort, l’homme et la femme étaient accusés d’avoir des enfants hors mariage.

La monstruosité d’un membre amputé d’un individu, comme le pied ou la main, est exécutée. Dans cette région du Monde et à l’orée du 3ème millénaire, cet acte reproduit le régime et le modèle qui a brisé le communisme en Afghanistan. Ce qui se pratique sans soulever la moindre protestation en Arabie Saoudite et est largement suivi là où des pouvoirs islamistes appliquent strictement les indications d’une religion dont les retards ramènent aux sauvageries de la nuit des temps…

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Bien ces cas de mutilations, estimées à plusieurs dizaines, devenant nombreuses et quotidiennement perpétrées sans la moindre pitié. Des verdicts assenés aux accusés de vols, sous les regards de la population de tous ges, le plus obligatoirement regroupée sur la place publique pour assister à la sentence.

A Gao, seconde ville du Nord après Tombouctou, un malien inculpé d’un vol a été amputé de sa main en dessus du poignet par son propre frère membre de l’AQMI. Nommé Mokhtar Touré, les yeux bandés il a été attaché à une chaise, puis son bras a été serré à l’aide d’un tube en caoutchouc à l’accoudoir.

Son propre frère Aliou Touré, membre des terroristes et officiant comme chef de la police islamique a brandi un couteau, comme ceux utilisés pour égorger les moutons. Il a méthodiquement exécuté la sentence, sans anesthésie. Ce frère-bourreau qui a adhéré au mouvement des terroristes dès les premiers jours de leur arrivée, n’est pas à sa première application de verdicts…

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Voir en ligne : Notre dossier m Sahel - Mali - islamo-terrorisme

     
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