Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, (...) > ALGERIE : Mme Clinton chez les géniteurs de l’AQMI

ALGERIE : Mme Clinton chez les géniteurs de l’AQMI

Les otages ou le Mali : la responsabilité se négocie...

mardi 30 octobre 2012, par Azouz Benhocine

Les forces réactionnaires en Algérie collées à l’islamisme ne désirent aucune solution à la situation actuelle du Nord-Mali. Et les despotes qui monopolisent le pouvoir depuis que le pays est indépendant, composent dubitativement avec ces connivences ouvertes et claires avec le terrorisme dans un pays où cette "violence" persiste. La tradition, où coalisent nationalisme et religion, joue à la tergiversation...

En commun ces cercles, partageant le clergé, chantent le refrain qui dit : « il ne faut pas être des pions de l’Otan » et refuser toute intervention... Les officiels algériens sous pression étrangère, ont reçu la secrétaire d’Etats des USA, Mme Clinton... Les autorités algériennes sont désormais pressées de définir leur décision pour ERADIQUER LA BÊTE IMMONDE et anéantir l’hydre hideuse de l’ISLAMO-TERRORISME en Afrique du Nord, dont ils ont d’ailleurs les seuls la responsabilité. L’AQMI est un prolongement d’Al Qaeda.

Ayant fait du populisme clanique sous Benbella, le socialisdme « khechéniste » (chauvin) sous Boumediene, le libéralisme mafieux sous Chadli et en enfin sous Bouteflika le conservatisme des expériences prédatrices qui l’ont précédé, l’Algérie continue dans l’inconséquence, ne pouvant tirer leçon de son jeune parcours d’un demi-siècle d’indépendance. La crise sécuritaire, causée par les antécédentes politiques potentiellement décadentes, ne semble pas tirer à sa fin.

<doc769|left>

Devant la première Commission de l’ONU chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, consacrée aux armes conventionnelles, le représentant algérien parle de trafic d’armes légères au Sahel ! Impressionnantes langues de bois du maître et du porte-voix ! La dépêche de l’APS (Algérie-Presse-Service) fait fi elle-aussi de la haute insécurité qui règne au nord-Mali assiégé et colonisé par les hordes de l’islamo-terrorisme. La notion employée exactement par le diplomate algérien, est « commerce illicite d’armes légères ». Elle frappe les esprits de part son inconscience.

Quand on se fait à l’idée que les arsenaux de Kadhafi ainsi que ceux attribués par l’Otan aux rebelles qui se sont insurgés contre le colonel despote, font l’objet de marchandages par les tribus et personnes qui se sont accaparées de missiles, de lance-roquettes ainsi que de pièces antichars et de DCA (Défense Contre-Avions), l’Algérie ne mesure pas encore le désastre qui se tisse à ses frontières sud-ouest.

A moins que le régime algérien, qui se dit à la fois partisan d’un dialogue avec des preneurs d’otages (7 algériens et 8 français) et d’une intervention concertée entre pays africains, entretient son illustre indécision jusqu’au pourrissement. Alors qu’affluent des jeunes combattants de partout vers cette région du continent africain, déloger les terroristes, a été demandée à la tribune onusienne par le président français, François Hollande.

Apparemment l’actuel locataire de l’Elysées ne désire pas que des hostilités soient déclenchées, avant de consulter le vieux briscard de la diplomatie, le président algérien Bouteflika. L’Algérie qui subira certainement les retombées de la traque des islamistes dans ces zones septentrionales qui lui sont mitoyennes, entretient de l’ambiguïté sinon le secret. Elle ne prend pas part à l’intervention, mais la soutient.

1- La résolution 2071 du Conseil de sécurité de l’ONU obtenue par la France, dans l’incapacité de récupérer ses ressortissants, à l’instar d’autres Algériens otages des groupes terroristes, présume une « opération africaine ». Elle est recommandée par le conseil de sécurité au nom du Mali, avec le soutien de la CEDEAO et de l’Union africaine.

2- Des algériens ont souvent le commandement des organisations terroristes enrichies par, après des rançons payées par le passé, un trafic plus intense de la drogue. Cette dernière remontée des pays africains qui actuellement s’approvisionnent directement d’Amérique Latine en matière de cocaïne. Beaucoup de témoignages africains rapportent que des « djihadistes » de plusieurs nationalités rappliquent depuis l’été vers cette région du continent…

Traquer « le commerce illicite d’armes légères » fait penser au bout du doigt indiquant la lune. Il passe pour plus intéressant que l’astre.

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Notre dossier TOUS NOS ARTICLES pour AQMI et Crise du Mali.

     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)