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Bouteflika : le 3ème mandat zappé par le limonadier.

Quand on ne connaît pas l’institution militaire algérienne, la fameuse ANP, on risque de croire à une manipulation impunie de la 1ère loi du pays.

jeudi 7 août 2008, par N.E. Tatem

Le bémol ou bien la fin de l’hystérie de l’ex-parti unique qui a tenté de servir sur un plateau d’argent une 3ème mandature à Bouteflika, a sonné...
Le glas a résonné comme une Nème faillite du régime qui a régné depuis l’indépendance en Algérie. Le président, certainement de la lignée des nationalistes qui ont viré à la corruption puis une idéologie adultérine (entre religion et fascisme), n’a fait que se remettre aux vérités que le plus commun des citoyens algériens savait.

Cet article est vocalisé, POUR LES NON-VOYANTS, vous pouvez écouter la version phonétique -ICI-

En contradiction avec le satisfecit de ses deux mandats, balancée lors de son interview pour l’agence Reuter : « Pour l’instant, il s’agit pour moi d’achever correctement mon deuxième mandat en espérant atteindre tous les objectifs que je m’étais fixés et qui faisaient l’objet de mon programme électoral. » le président algérien vient de se remettre à l’évidence, lors d’un discours en fin de juillet (le 26) devant les cadres de l’Etat. Il a reconnu que sa gestion est loin d’être un redressement, c’est même un échec total, une perte de temps de plus pour un pays qui, inutilement, rengorge de richesses et dispose d’atouts enviés par ses pairs. Cet aveu rare commenté comme une autocritique, n’est en fait que le constat d’impuissance, d’absence d’esprit créatif et d’originalité que bien des observateurs lui ont prononcée dès sa seconde réélection.

Pour l’opinion algérienne pressée de terminer avec cet homme-reliquat de l’ancien système, c’est un jet d’éponge pour ses visées de perdurer au pouvoir. Depuis mars dernier le projet, qu’il n’a pas encore avoué, de 3ème mandat soumis à un amendement de la constitution, est sujet à reculades après une autre. Ces replis se sont surtout ressentis au niveau des médias lourds sous monopole de l’Etat donc soumis à son autorité, n’émettent désormais plus les interminables flux dithyrambiques. Quand les supports et canaux publics ressassaient des allégeances pompeuses d’arrogance, le décalage au niveau de la population se vérifiait journellement à contrario. A chaque accentuation des congratulations pour le 3ème mandat, des violences prétextant un moindre match de football ou une simple rixe entre individus viraient aux émeutes.

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L’abominable et minable signification donnée à l’indépendance par un président que la diplomatie internationale a longtemps écouté, tel est le véritable discours de l’ex-parti unique qui s’est accaparé le symbole commun au peuple algérien F.L.N.

Cet extrait de discours du président algérien Bouteflika, reflète la bassesse à laquelle est traînée la signification de l’indépendance de l’Algérie et la dévalorisation de la mémoire des martyrs.

Les déshonorables mensonges et fanfaronnades pour des prouesses et résultats qui n’existent pas, alimentent de leurs factices éloges les mécontentements qui n’affichent pas ouvertement leurs raisons. Seule la défaveur politique collant à la réalité et fermant toutes perspectives, reflétait l’exactitude de leurs aspects. Des lectures lucides osent les interpréter comme des appels au soulèvement généralisé échappant à l’embrigadement islamiste qui dévoie toutes actions populaires en violence gratuite.

Image des révoltes et émeutes en ALGERIE

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C’est même l’opprobre de mettre en valeur une nuisible gestion, au regard de la situation algérienne actuelle après une décennie de règne du dernier personnage de l’ex-parti unique jouissant d’un certain statut dans la diplomatie mondiale de jadis et non celle du 3ème millénaire naissant. Bouteflika représente, aux yeux de beaucoup de simples algériens, le pire cas de manœuvrier clanique ayant été acteur majeur dans le fameux « groupe d’Oujda » ville marocaine où il est né et a grandi. Et le fait qu’il soit du personnel du nationalisme qui a guidé la t che libératrice et qui se veut à jamais inépuisable, après un demi-siècle de règne ruineux et sans partage, donne du tournis aux nouvelles générations. Ces dernières se livrant à l’exil, comme en témoigne le symptôme « Haragas » (clandestins) de ces dernières années et même les suicides (plus de 2000 cas en 2007) pour ceux qui perdent toute lueur d’espoir. Ces deux fléaux ont connu une ampleur inégalée pendant la décennie 1999/2009, et c’est même la marque, finale comme une nouvelle mode, du système patent par ses intrigues et ses bricolages.

Ce chef d’Etat, admettant sa méconnaissance de son propre pays, a plus soumis la société algérienne à l’opacité de ne jamais présenter ou dire les défauts conjugués au déficit en compétences en mesure de les formuler. Sa manière de ne jamais apporter de réponses aux malaises urgents, comme le maintien du black-out pour l’initiative UPM (Union Pour la Méditerranée) ainsi que l’éventuelle révision de la première loi du pays, s’apparentent à des combines modiques qu’à une stratégie raffinée. Les psys voient, en ces comportements d’entretenir inutilement des suspens, des égaux aux instincts animaliers. Desquels l’humain garde certainement un héritage dont il a droit d’user pour atteindre ses objectifs, juste le prédateur embusqué et à l’ombre pour s’accaparer une proie.

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Concernant l’absence de ripostes à la hauteur des besoins économiques, sociaux, culturels et politiques, les analystes ayant de réelles capacités à traduire les moult malaises algériens ont été soi assassinés par le terrorisme, soi ils ont choisis de se refugier sous d’autres cieux, comme les pays européens et le Canada où une forte communauté algérienne s’est installée depuis les années 80. Là où ils sont audibles, et malgré l’éloignement par les algériens gr ce au Web d’ailleurs qui n’est pas encore assez accessible à tous les algériens. Concernant ce nouveau discours, communément baptisé l’économie des limonadiers, la population est encore sur sa soif, après 15 jours, faute d’explications de la part de la classe politique où l’opposition appartenant à la tendance démocratique. Pire aussi cette opposition s’est enlisée dans des tendances ethno-communautaristes.

Tandis que côté experts, les doués sont éloignés. Les intellectuels intègres n’ont pas accès aux tribunes locales. Ou ils préfèrent l’expectative pour ne pas s’attirer les foudres du prince. Les cas des écrivains Rachid Boudjedra et Boualem Sensal ont montré les comportements à suivre. Le premier était jadis, pendant les années 60 et 70, ont été condamné à mort puis sous la sentence d’une fatwa, et le second a été licencié de son travail au ministère de l’industrie.

RACHID BOUDJEDRA, ancien officier de l’A.L.N., romancier, ancien condamné à mort par le régime du parti FLN et sous FATWA des islamistes le condamnant à mort. Image hébergée par servimg.com

BOUALEM SENSAL, licencié abusivement du ministère de l’industrie Image hébergée par servimg.com

et HENRY ALLEG, ancien directeur du doyen de la presse écrite algérienne Alger-républicain, ancien maquisard du FLN pour l’indépendance, torturé et auteur de LA QUESTION Image hébergée par servimg.com

Il est même rare et contraire aux habitudes du sérail, qu’il confesse un chouia de ses exécrables régimes. Même les tourné-en-ronds qui ont été reprochés, à plusieurs reprises par Mr. Mentouri, un technocrate à la probité et la compétence rarement démenties et président du conseil économique et social, à Bouteflika, il se gargarisait des réalisations que la manne des pétrodollars couvrait largement. Il a été jusqu’à assigné ce cadre dont la rigueur n’a jamais été remise en cause, à une fin de mission digne d’un écartement d’un témoin gênant. Mais la vérité amère n’est jamais pas facultative.

Les tirades essentielles du discours du 26 juillet devant les cadres algériens

 « Nous nous sommes trompés. Nous nous sommes rendu compte que nous avons fait fausse route. Oui ! En matière de politique de privatisation et d’investissement, nous nous sommes cassé le nez ! »

 « Nous sommes un peuple qui se déteste ! Il faut en finir avec ça ! »

 « Nous nous apprêtons à créer de nouvelles wilayas délégués mais je vous le dis tout de suite, nous manquons cruellement de moyens, pas financiers mais humains ! Nous n’avons pas de walis ! (...) L’Algérie est connue pour être un pays de la drogue et du chômage. Or, depuis 1999, nous avons fait baisser le taux du chômage de 29 à 11%. Mais moi je remets en question même ces 11%. Tous nos jeunes chômeurs veulent travailler dans l’administration. Nous avons pourtant de l’embauche dans l’agriculture et le b timent. Mais non ! Eux ils ne veulent que l’administration. Même s’ils ne possèdent pas la qualification nécessaire, ils vous diront qu’ils peuvent travailler comme gardiens. Et de nuit de préférence ! Est-ce un chômeur, ça ? Non ! Ce n’est pas un chômeur mais c’est un fléau ! »

 « Dans ce pays, dès qu’une réalisation est achevée, il n’y a ni suivi, ni entretien. Rien ! Voyez un peu nos universités, par exemple. A peine achevées, elles sont plus proches des ruines laissées par les Romains qu’autre chose. »

 « Nous nous sommes trompés. Nous nous sommes rendu compte que nous avons fait fausse route. Oui ! En matière de politique de privatisation et d’investissement, nous nous sommes cassé le nez ! »

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LA PETITION PROPOSEE, CI-APRES, N’EST PAS DEFINITIVE.

LE TEXTE FINAL SERA COMPOSE DES COMMENTAIRES LAISSES PAR LES SIGNATAIRES.

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