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Républicains, Mitt Romney faucon insolent et sans renoncements

Obama aux atouts d’apaisement, garde la main de la sagesse !

vendredi 31 août 2012, par Rebel Kazimir

La convention nationale des républicains, dont le parti est également surnommé GOP (anglais : Grand Old Party) qui s’est terminée 30 août, a reproduit l’authentique expression d’une bonne partie de la population de la première puissance envers le reste du Monde. En la suivant, par delà les océans ou en étant non-américain, le réflexe de la domination qui impose l’illégalité et l’injustice à la fois est assumé : « toujours attaquer pour se faire respecter ».

Investissant sans surprise Mitt Romney à Tampa (Floride, sud-est) en candidat aux élections présidentielles du 6 novembre, pour priver Barack Obama d’un second mandat, la convention a renoué pleinement avec l’affichage de l’Amérique impérialiste, arrogante et agressive. La maladresse idéologique, ne pouvant être incompréhensible, revient à l’ensemble de la nation de l’Oncle Sam.

La droite américaine conservatrice s’engage, plus que ses adversaires démocrates à se conformer à l’opinion offensive américaine, toujours à n’admettre aucun compromis ou concession avec ses règles du capitalisme orgueilleux. Les pires postures et pratiques que G. W. Bush a imposé aux autres nations et aux américains qui sortent des choix proclamés par le Parti Républicain.

Le discours contre le socialisme qui vise les pays du sud-continent, celui réservé à l’égard de l’Iran, le soutien indéfectible à Israël avec Jérusalem pour capitale et les autres sujets que la droite internationale entretient dans les crises mondiales, ont largement inondés ce congrès d’investiture.

Le rituel idéologique américain des conventions médiatisées, des démocrates qui se tiendra en septembre, est notoirement relaté en shows parfaitement huilés. Il permet grandement aux opinions d’être fixés, on ne peut échapper à la limpidité de leurs annoncés et des lectures qu’on saisisses.

En effet c’est le volet international, pour les observateurs étrangers, qui donne le tournis en conservant de belliqueuses positions envers l’extérieur avec distinction de partenaires stratégiques. A titre d’exemples, Obama avait initié le (« reset ») comme nouveau départ des relations avec la Russie, et la réponse entendue lors de cette convention est l’hégémonie et la confrontation, pour dispenser au reste du Monde des leçons de démocraties réelle. Le point d’orgue sur les relations internationales des Etats-Unis vise la Chine : « L’exposition aux Chinois de notre mode de vie peut être la plus grande force pour le changement dans leur pays » .

Sur le plan économique, car la crise rend inévitable le dollar comme ressource de survie du système qui se calfeutre dans des logiques extrêmes, la droite se défend de renoncer à la domination de classe. Les propositions, on ne peut plus clairs, du Parti Républicain sont l’austérité, la réduction de la dépense publique qui est le socle du fédéralisme des USA.

Une abstinence sur les frais fédéraux, qui vise les dépenses sociales pour détricoter, non seulement les maigres acquis du président sortant, « Obamacare », en matière de couverture sociale et des soins, à qui le colistier, le conservateur Paul Ryan, a ouvertement promis l’abrogation en cas de victoire...

Mais aussi, elle remonte les démantèlements à Medicare (programme de protection sociale des plus de 65 ans), Medicaid (programme de protection sociale des enfants pauvres et de leurs mères), tous deux créés dans les années 60, et la « Social Security » (système public de retraites, issu des années 30).

Alors que d’un côté « Nous rejetons l’utilisation de l’impôt pour redistribuer les revenus », est-il encore écrit dans le document de 62 pages du projet de Mitt Romney. Etendre les allégements fiscaux (où les plus riches mettent la main à la poche) votés sous Bush en 2001 et 2003. Du même point de vue, il est promis, dans le cadre de réformes ultérieures, d’abroger le seizième amendement de la Constitution qui a établi en 1913 l’impôt sur le revenu fédéral.

Le sort réservé aux syndicats est « liberté sur le lieu de travail », le parti républicain déclare la guerre. Des gouverneurs de droite ont tenté au niveau de leurs Etats, d’éviter la loi fédérale avec difficulté, de faire passer des législations limitant le droit de négociation collective des syndicats. Le GOP annonce qu’il s’attaquera, une fois élu, à un nouveau processus de constituer des syndicats dans les usines, bureaux ou magasins. Chose qu’on s’imagine la finalité de désarmer les salariés de toutes représentations.

Parmi les incidents qu’on peut croiser dans les droites, deux participants à la convention républicaine avaient lancé des cacahuètes envers une journaliste noire de CNN. La caméra les avait filmait disant : « C’est ainsi qu’on nourrit les animaux » . Les auteurs de ce geste raciste ont été exclus.

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