Accueil > Sports / Santé > Sport : Le corps et l’esprit. > 3 Records : quelle performance finale que l’homme peut atteindre ? > Mort de Samia Omar Yusuf, l’olympisme méprisant

Mort de Samia Omar Yusuf, l’olympisme méprisant

En Méditerranée se brise le rêve d’une athlète somalienne.

mardi 21 août 2012, par Hugo Mastréo

En avril dernier, 2012, l’Athlète somalienne Samia Youssouf Omar est morte tragiquement et dans des circonstances qui disent long... L’indifférence politicienne envers les sportifs du Sud où, comme en Somalie son pays les islamistes interdisaient à Samia de faire son sport préféré "courir", devait être accusée à propos des Jeux Olympiques, notamment de Londres 2012. Qui ont maintenant la mort de cette personne sur la conscience.

Les personnes où elles peuvent vivre, leurs élites militantes et les penseurs de l’humanité sont questionnés à propos des jeux olympiques, par un tel parcours où la bravoure est exemple. Car le malheur est caché par...

... Les grands shows médiatiques, qui ont animé et couvert les derniers jeux olympiques de Londres, expriment plus un état de mépris mondialisé lui aussi. Et plus particulièrement pour ceux et celles qui respirent réellement le sport dans l’adversité du dénuement, ces grandes rencontres sportives sont éloignées des souffrances du petit peuple.

Le cas de cette sprinteuse qui avait attiré l’attention aux Jeux de Pékin en 2008, alors qu’elle n’avait que 17 ans en courant le 200 mètres, est hallucinant. Il rappelle l’effet négatif, car elle était devenue connue donc plus visible à ses persécuteurs islamistes. Mais il est maintenant établi de voir l’inexistence de suivie des résultats obtenus par des athlètes, de ces manifestations sportives internationales, par lesquelles des milliards sont brassés.

L’information de son décès a été rapportée, le 19 Août 2012, par le journal italien Corriere della Sera «  Courrier du Soir  » à partir de son compatriote et collègue coureur Abdi Bile, un champion mondial des 1500 mètres, premier de son pays pour cette distance. Des témoignages de passagers clandestins, et survivants du naufrage du bateau, ont aussi rapporté la mort de Samia.

Les victimes de l’islamo-fascisme et de la pauvreté dans son pays perdu en corne d’Afrique, la Somalie, est reproduite dans plusieurs pays où cette violence religieuse a pignon sur rue et s’exprime illégalement par des harcèlements. La situation des jeunes doués même s’ils ont donné leurs preuves comme Samia, sont soumis à une exclusion du talent par la croyance religieuse dans leurs pays ou sociétés... Se rajoute aux ressortissants de pays pauvres, tant d’autres inégalités que les dieux semblent être faits pour les faire subir aux plus vulnérables. Car les riches, partout où ils sont, ont la vie plus facile

Samia a été révélé à 16 ans, en mai 2008, lors de sa participé à la course de 100 mètres aux Championnats d’Afrique. Jeune, peu expérimentée et sans encadrement, elle avait terminée dernière de sa série au premier tour. Puis en Chine, elle n’avait pas eu de titre, mais les feux de la rampe l’ont mise au devant. Car elle avait réussi un record personnel de 32,16 secondes au 200 mètres dans un sprint qui fut événement ayant réveillé un rugissement étonnant de la foule et une explosion d’applaudissements.

Depuis elle était devenue la parfaite incarnation de l’esprit olympique, où l’important est de participer. Quand on s’imagine qu’elle est morte en désirant assister aux jeux olympiques de Londres qui se sont déroulés entre juillet et août 2012. Le sort en a décidé autrement, car elle a anticipé de se mettre en route vers la capitale anglaise des mois auparavant, elle a perdu la vie sur le chemin.

Aussi depuis son retour dans son pays après sa participation à Pékin, elle espérait que des entraîneurs se rappellent d’elle. Hélas, que de l’ignorance. En 2011, Omar s’installe à Addis-Abeba, la capitale du pays voisin l’Ethiopie où les athlètes sont nombreux et en liaison entre eux...

Dans sa solitude d’athlète d’un pays pauvre Samia Yussuf Omar voulait donc rejoindre l’Europe pour trouver un entraîneur afin de concrétiser son rêve de championne ou au moins assister aux jeux olympiques de Londres. Prête à prendre à tous les risques, elle avait traversé le Soudan pour atteindre la Libye, où elle a été emprisonnée un certain temps.

Et d’où elle avait embarqué en comptant rallier l’Italie. Puis continuer son périple en continent européen. Le bateau s’est brisé et a coulé, plusieurs morts ont été dénombrés parmi eux Samia...

Partager sur les réseaux :
     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)