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RETOUR SUR L’AFFAIRE MERAH ou CHRONIQUE D’UNE MANIPULATION

lundi 16 juillet 2012, par Djamal Benmerad

Non, nous n’allons pas évoquer l’affaire Coupat qui ne fait pas honneur au criminel de guerre en Algérie, M. François Mitterrand, ni celle des « terroristes » de Vincennes, qui est encore plus loin de lui faire honneur, ni celle de Khaled Kelkal, pour étayer ce que nous avançons dans les lignes qui suivent. Nous préférons entamer notre propos par cette citation de notre confrère, Christophe Barbier, directeur de L’Express : « La seule chance pour Sarkozy de remporter cette élection réside dans un événement exogène à la campagne électoral, un événement exceptionnel ou traumatisant » (Chistophe Barbier dans C dans l’air (France 5) du 12 mars 2O12.)
Cette phrase qui pourrait paraître, pour certains, prémonitoire, et pour d’autres une prophétie, signifie en fait l’abandon de Sarkozy par ses alliés et, surtout, par l’intelligentsia de droite. Mais cela ne suffit point à notre argumentation. Allons chercher ailleurs le pourquoi et le comment de la manipulation que nous allons traiter ici.

<doc626|left> Djamal Benmerad : Livre : nouvelle biographie du Che.

Le parcours de Mohamed Merah, jusqu’au jour de son assassinat par le Raid français, ne fut assurément pas normal, mais logique. Nous nous proposons, dans ce texte, de déconstruire « l’affaire Mohamed Merah » ou ce qu’il est convenu d’appeler par certains (et ils sont rares, hélas) la « CHRONIQUE D’UNE MANIPULATION ».

Nous avons eu droit au fameux 11 septembre où l’establishment étasunien n’a pas hésité une seconde à sacrifier 3.000 citoyens américains à l’autel du pétrole, prétexte à attaquer puis piller l’Irak, poussé par de puissants lobbys dont Carlyle Group (lire http://barricades.over-blog.com/article-un-terroriste-nomme-carlyle-102009732.html).

Aujourd’hui nous avons droit à « l’Affaire Merah ».

Ces deux affaires relèvent des intérêts de l’establishment en place. La première concernait le pétrole irakien, la seconde concernant une minable élection, cette dernière n’étant minable que pour les rares gens avertis, car l’élection de Hollande ne signifie qu’un autre habillage du capitalisme.

Autant - la CIA étant informée bien auparavant par divers services étrangers, notamment les services secrets russes et égyptiens - l’establishment US a (parce qu’il n’a rien fait pour prévenir ces attaques) interdit au FBI, seul service habilité à le faire, d’enquêter sur l’affaire des attentas du 11 septembre , autant la DCRI chez qui Mohamed Merah était dûment fiché et répertorié, n’a rien fait pour prévenir les crimes attribués à ce dernier et l’a laissé faire…Pire, elle l’a aidé à le faire.

Après les disparitions très regrettées de seigneurs du grand écran français tels que Jean-François Truffaut, Yves Boisset et autres, le cinéma a français a atteint le fond (mais il continue à creuser !), réduit à réaliser des feuilletons à l’eau de rose et autres mièvreries que ne regardent que les concierges, quelques rares retraités et surtout, les lecteurs du Figaro et autres fans de Secret Story. C’est probablement pour combler pour combler ce vide cinématographique que la Direction Centrale du Renseignement Intérieur française (DCRI) a décidé d’écrire, et de produire le Film « Merah », après en avoir elle-même écrit le scénario...Car tout est dans le scénario.

Le projet était bien ficelé pour le français moyen, ce français qui vote à droite ou, par dépit, pour l’extrême droite, mais imparfait pour les rares (de plus en plus rares, hélas) français qui s’interrogent. Mais il ne fait pas oublier le rôle central et anesthésiste de la presse française dont le rôle est, comme toute presse qui se respecte, de répondre aux interrogations de son public, qui a failli, non pas par ignorance, mais à cause de ce lien pervers qui l’unit au pouvoir. Cette relation presse-pouvoir existe (re-hélas) en d’autres contrées, mais limitons-nous à l’ « l’affaire » qui nous intéresse présentement.

Les faits

Le 11 mars 2012, « un parachutiste a été abattu par un mystérieux motard » à Toulouse.
Quatre (4) jours plus tard, « deux parachutistes ont été assassinés de la même manière » à Montauban.
Quatre autres jours plus tard, trois enfants et un enseignant sont abattus à l’entrée et dans la cour de l’école confessionnelle juive Otzar Hatorah à Toulouse

Ce sont là des faits absolument condamnables par tous les êtres humains, aussi insensibles soient-ils.

C’est ce qu’a raconté la presse française, en omettant ce qui fait en partie l’honneur de la presse : aller au-delà des faits. Mais hélas, cette même presse n’est pas allée au-delà de la consultation des PV de police et des déclarations de la DCRI. Etrangement, la presse à-plat-ventriste française n’a pas relevé que ces parachutistes étaient TOUS d’origine étrangère. Enfin, et ce n’est pas peu dans le conditionnement du français lambda, de la même manière cocardière que la presse française approuva honteusement l’intervention militaire française en Côte d’Ivoire puis en Libye, elle emboita allégrement la version officielle française quant à l’affaire Merah et ce au mépris de la vérité.

Qui est Mohamed Merah ?

Ce jeune que l’on dit extraordinaire, n’a pas une enfance ordinaire. Et pour cause.

Né le 10 octobre 1988 à Toulouse, d’une famille algéro-française, Mohamed Merah est le cadet d’une fratrie composée de deux sœurs dont Souad voilée, dit-on, à la demande de son mari, Aïcha, et de deux frères, Abdelghani, et Abdelkader. Ce dernier fut condamné en 2005 à eux ans d’emprisonnement dont vingt mois de sursis pour des faits de violence et interpellé le 25 mars de la même année pour « complicité d’assassinats en et associations de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes terroriste ». Il fut inculpé 4 jours plus tard.

Entretemps, Mohamed s’inscrit dans une classe de 5ème du collège Anatole France où un de ses professeurs note « de réelles capacités » ; un autre professeur remarque « un réel talent ».

Après la 4ème, il devient élève, de 2004 à 2005, au CFA des Arènes pour préparer un CAP de carrossier. Son patron le considère « comme « un bon élément, d’une habileté hors du commun au travail et d’une grande amabilité ».

Le père, Ben Allal Merah, arrive en France en 1966. Il avait déjà à son « actif » deux divorces et sept (7) enfants. Il épouse Zoulikha Azzi et tous deux passent quelques semaines de bonheur, mais cette nouvelle union ne tient pas. Le couple divorce en 1994, alors que Mohamed Merah n’avait que cinq (5) ans. Après son divorce avec Zoulikha, Mohamed Merah et ses frères et sœurs sont sans père. Durant les années qui suivront, le père indigne passe son temps entre remariages, divers trafics illégaux, et la prison. Libéré de prison, il retourne définitivement Algérie en 2004. Là, il se remariera encore deux (2) fois.

Durant l’été 2011, la mère de Mohamed Merah, Zoulikha Aziri, épouse en seconde noces - mais hélas pour quelques mois seulement - Mohamed Essid, né à Monastir, en Tunisie. Déjà marié et divorcé, Mohamed Essid avait un fils, Sabri Essid, qui aurait appartenu à un groupe appartenant à l’islamisme radical de l’Ariège (France) dont les membres ont été condamné pour « Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » en 2009.
Voilà donc un environnement familial qui ne favorise aucunement l’épanouissement de l’enfance et la jeunesse de Mohamed Merah, comme on le verra plus loin.
Sans père ni mère présents, Mohamed Merah, après avoir passé son CAP, obtient un emploi d’apprenti à la carrosserie de Clarauto d’Aucamville. Son patron le considère comme « un bon élément, d’une habileté hors du commun au travail et d’une grande amabilité ».

Passionné de football, il affiche sur les murs de sa chambre des posters de joueurs français. En 1995 il obtient sa première licence au club du Mirail, puis passe au club des Izards et enfin au club J. S. Toulouse Pradette. Cependant il commet quelques délits dont des jets de pierres contre un autobus, vol d’un téléphone portable…. Désormais majeur, Mohamed Merah se voit infliger diverses inculpations dont l’essentielle est « manquements à l’autorité ».

A partir de là, Mohamed Merah commettra quelques délits, qui relèvent plus de la petite délinquance que de la grande criminalité.

En décembre 2008, alors qu’il travaille à mi-temps dans diverses entreprises toulousaines, il refusa, à, sa sortie de travail, d’obtempérer (selon les services de police) à « un contrôle policier forcé » selon les services de police (c’est quoi « contrôle forcé » dans le vocabulaire juridique ?). Pour cela il est pour six (6) mois incarcéré à la prison d’arrêt de Seysses, en Haute Garonne. Il est libéré, gr ce à un « placement extérieur ».

Mais en décembre du même mois, Mr Squarcini, patron depuis le 2 juillet 2008 de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) exige sa condamnation en prison ferme - expliquant sans crainte du ridicule que « c’est sa conduite sans permis qui le fait basculer » (dans quoi ? NDR) - et obtient un emprisonnement de M. Merah pour dix-huit (18) mois. , que le sieur ci-dessus cité avait d’autres projets concernant ce justiciable. Et nous qui croyant que la demande d’une peine de prison était affaire de procureur !

Durant son incarcération, le soir de Noël 2008, Mohamed Merah tente de se suicider par pendaison. Il passe quinze (15) jours à l’hôpital psychiatrique de Gérard Marchant de Toulouse du 25 décembre au 8 janvier 2009.

Quelques jours après sa sortie de l’hôpital, il est arrêté et jugé, une nouvelle fois, pour « conduite sans permis » et condamné à 1 mois de prison.

(Il faut dire en passant que l’islamophobie - engendrée, en général par les faits et pratiques des islamistes, en général, et par l’extrême droite française en particulier - arrange l’islamisme radical car lui permettant un recrutement chaque fois plus nombreux de musulmans déçus par la « démocratie » occidentale).

Voici donc le profil idéal pour un indic potentiel.

Et c’est à cette occasion que Mohamed Merah fut recruté par la DCRI en tant qu’informateur par le biais d’un officier de confession musulmane. « Informateur », c’est le terme prude de la DCRI qui ne veut pas employer celui d’ « indicateur » en usage chez les polices « ordinaires ».

Et c’est ce que confirme M. Yves Bonnet, précédent patron du contre-espionnage français (qui oublié d’être idiot comme le sera son successeur M. Squarcini, patron de la DCRI) au Journal du Midi : « Ce qui interpelle quand même, c’est qu’il était connu de la DCRI (…) parce qu’il avait - avant les faits - un « correspondant » (comprendre « un officier traitant », ajouté par nous DJ. B.), avoir un correspondant n’est pas du tout anodin (…) Je ne sais pas jusqu’où allaient ces relations, voire cette collaboration avec les « services » mais on peut effectivement s’interroger sur ce point ».

Selon la DCRI, c’est à partir de cette période que Mohamed Merah effectuera des voyages dans différents pays « suspects », dont l’Algérie en 1910 où il aurait fréquenté l’école coranique dans la ville de Mouzaïa, wilaya de Blida, puis une seconde dans la ville de Tizi-Ouzou ( !).

Le 15 juillet 2010, Mohammed Merah achète avec une carte bleue un billet aller-retour Paris-Damas pour un séjour prévu du 17 juillet 2010 au 17 septembre 2010. Mais la DCRI ne nous dit pas s’il a y a été ou pas.

<img627|right> L’équipe d’intervention qui a travaillé sur l’affaire Merah rentrant dans sa caserne.

Voici ce qui suit dans le paragraphe suivant et qui est mis entre guillemets : la reproduction des déclarations de la DCRI :
« En novembre 2007 (donc avant l’établissement de la fameuse fiche de la DCRG - NDR) Mohamed Merah assiste aux « Journées islamiques de formation en Catalogne. Le 15 juillet 2010, il achète (avec une carte bleue) un billet aller-retour Paris-Damas-Paris pour un séjour prévu du 17 juillet 2010 au 17 septembre 2010. Le 13 novembre 2010 il débarque à Kaboul. La police locale le contrôle le 22 novembre et le remet aux forces d’occupations (c’est-à-dire américaines – NDR) qui constatent que son passeport fait état d’un passage en Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Irak, Egypte » Il est expulsé d’Afghanistan par les autorités américaines (souligné par nous Dj. B.) et remis dans un avion pour la France le 5 décembre ».
Comment un individu touchant le RSA, et n’appartenant à aucun réseau, pourrait-il s’offrir ces voyages, si ce n’était gr ce à la généreuse caisse noire de la DCRI ?

Cependant, à chaque retour de ses « voyages », Mohamed Merah est dûment réceptionné et interrogé par la DCRI. S’il n’était pas indic, en vertu de quel droit ou de quelle loi une institution française, aussi secrète qu’elle soit, s’arrogerait-elle le droit d’interroger un citoyen sur ses voyages ?

Après les horribles faits de Toulouse et Montauban, on se rappelle « subitement » que l’ex-Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) a émis, dès 2006, une fiche à son nom, une fiche « S » comme « Sûreté de l’Etat » le désignant comme « membre de la mouvance islamiste radicale » alors que jusque là rien dans l’itinéraire de Mohamed Merah ne justifiait cette fiche. Cette fiche « disparaît » subitement, ou alors elle n’a jamais existé puisque en 2006 il est avéré que Mohamed Merah n’a eu aucune activité justifiant ladite fiche.

Entretemps, il y eut un mensonge diffusé très officiellement par le très notoirement mensonger SIRPA. Le SIRPA (Le Service d’Informations et de Relations Publiques des Armées) est le service de communication des armées françaises, lié comme de bien entendu au DCRI et à la DGSE). Le SIRPA, en bref, se charge des opérations d’enfumage, auprès de l’opinion française et étrangère, qui consiste à exagérer le rôle positif de l’armée et de gommer les conneries (nombreuses) de cette dernière, à travers notamment « le rapprochement des médias avec l’armée » et la publication de magazines militaires élogieux quant à « la grande et noble mission de l’armée » : « Merah aurait tenté, en vain, d’intégrer l’armée de terre en France ». Le même SIRPA a plus tard démenti cette affabulation, mais longtemps plus tard, trop tard. Le mal était fait. Mais le SIRPA ne pouvait pas commettre une erreur de ce calibre : c’était une fausse information délibérément diffusée en coordination ave la DCRI.

Un islamiste en Israël !

Aucun des Etats ci-dessus cités par la DCRI, sauf Israël, ne forme de terroristes et n’ont aucun lien avec le terrorisme. Au contraire ils le subissent. Mais le voyage de Mohamed Merah en Israël ne le fut pas pour une quelconque formation terroriste, mais pour lui donner plus de crédibilité, une « franchise », face aux groupes djihadistes qui essaiment, gr ce aux USA - géniteurs d’Al Qaeda - dans le monde musulman. Sinon, comment Israël, c’est-dire le Mossad - meilleur service secret au monde - et le Shin Beit, service israélien de contre-espionnage hyper efficace, qui ont une relation à la Love story avec leurs « partenaires » français, auraient accordé un visa à Mohamed Merah au vu de sa fiche chez la DCRI ?

Cela confirme aussi, hélas, la complicité - passive, certes - d’Israël dans la tuerie des écoliers juifs de Toulouse.

La manipulation

De l’état d’indic à celui d’exécutant, il n’y a qu’un pas que le DCRI a allégrement fait franchir au pigeon Mohamed Merah.

Et c’est là que la DCRI commandita donc, l’exécution des 3 parachutistes l’assassinat d’enfants juifs à Toulouse et Montauban, en lui promettant faussement l’impunité. Cette affirmation n’engage, bien entendu, que l’auteur de ces lignes).

Pourquoi ? Pourquoi ?

Les raisons sont essentiellement de cette opération criminelle sont au nombre de deux :

1- L’échéance électorale qui se rapproche dangereusement : la campagne électorale a commencé le lundi 9 avril 2012, c’est-à-dire 1 mois avant les tueries. Même un profane n’aurait pas manqué de noter la proximité de ces dates. Rappelons-nous le propos de M. Christophe Barbier, cité en début d’article : « La seule chance pour Sarkozy de remporter cette élection réside dans un événement exogène à la campagne électoral, un événement exceptionnel ou traumatisant ».
Tout est dit, ou presque.

2- Un mois avant le lancement de la campagne électorale, la situation de Sarkozy n’était guère confortable. Les électeurs voient en le président-candidat à sa réélection celui qui n’a jamais tenu ses promesses sur des sujets aussi sensibles que le pouvoir d’achat, le chômage et la précarité, entre autres. Pour faire diversion, il se devait d’être perçu comme un chevalier en croisade contre l’insécurité et le terrorisme - terrorisme qui, comme tout le monde le sait, ne peut être qu’arabe. N’oublions par que le nabot, avant d’être président de la République, fut ministre de l’Intérieur, c’est-à-dire premier flic de France, donc au fait des mécanismes de l’appareil policier, ce qui lui permit de gérer personnellement l’opération Merah.

3- Gagner, à travers le discours sécuritaire et une « compassion » envers les juifs, l’électorat juif sioniste, d’autant mieux que Sarkozy s’est révélé, durant tout son mandat présidentiel, plus pro-sioniste que le traditionnel larbin d’Israël : le P. S.

La « négociation »

Le Raid était parti pour tuer Merah et non pour négocier sa reddition. En effet, il était primordial qu’il se taise à jamais pour rompre définitivement les liens qui le rattachent à la DCRI, car :

1- Lors d’une négociation, on doit mettre évidemment tous les atouts de son côté. Alors pourquoi le Raid n’a pas fait appel à la maman de Mohamed Merah, le lien filial étant parfois déterminant ?

2- Si on voulait seulement « neutraliser » Mohamed Merah, pourquoi n’a-t-on pas fait usage de grenades asphyxiantes, procédé dont on use pourtant dans des cas véritablement désespérés comme lors d’une prise d’otages.

Conclusion

Résultats des courses :
1 – C’est l’extrême droite qui a le plus bénéficié de l’ « L’affaire Merah ». Ayant joué sur « La peur de l’étranger », thème traditionnel de l’extrême droite, - bien que Merah soir français, celui-ci est de confession musulmane et d’origine algérienne - madame Le Pen a exploité cette affaire à satiété, ce qui n’est pas étranger à son ascension électorale de plus de 28 %.

2- L’électorat juif sioniste n’a pas suivi les recommandations de son lobby, le Crif (Conseil « représentatif » des Institutions juives) et a choisi la fidélité à son allié traditionnel le P. S. représenté par François Hollande.

3- Par ailleurs, pour l’Etat hébreu, plus il y a de juifs assassinés, plus elle a raison de culpabiliser les Arabes - ici en la personne de Mohamed Merah – et plus elle justifie ses crimes dans les territoires palestiniens occupés.

4 – Pourquoi Sarkozy, qui piétinait allégrement les institutions de la République, a-t-il refusé de fournir au Sénat - qui les a instamment demandées – les vidéos des tueries qu’aurait filmées Merah et les vidéos contenant les images de l’assaut du Raid contre le domicile de Merah. S’il n’avait rien à cacher, pourquoi ne pas livrer ces vidéos au Sénat ?

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