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FRANCE : LA « DESARKOZYSATION » EN MARCHE

Flamby met un « Holla ! » à la gabegie d’une droite en plein désarroi.

vendredi 1er juin 2012, par Rebel Kazimir

En l’espace de moins d’un mois, la rupture avec le « sarkozisme », a démantelé nombreux pans de la droite qui prétendait au « travailler plus » et à la propriété immobilière des ménages. Le régime qui voit le jour avec François Hollande fait la chasse d’us complètement contredis par l’inexorable cheminement d’un capitalisme vieillissant détruit par sa propre dialectique, celle qui se trouve dépassée !

Il n’y a pas que la décision de Manuel Valls qui limoge le Préfet de Paris Michel Gaudin, dont la proximité avec l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy était de notoriété publique. Toute une doctrine de changement de pouvoir s’installe à l’Elysée. Et elle a déjà rayonné en imposant aux partenaires européens, et surtout à la puissance allemande conduite par Angela Merkel, l’idée de croissance en substitution à l’austérité. Faut-il comprendre que la dialectique capitaliste n’est point ménagée par un socialiste ?

En effet, la survie du capitalisme, frappé d’archaïsme, aux crises antérieures et qui jalonne son histoire risque-t-elle de se reproduire avec, François Hollande, présumé libéral de gauche ? Crise de 1929, guerre 39/45, les décolonisations et enfin l’émergence de jeunes Etats en nouvelles puissances économiques sur les ruines du matérialisme socialiste, ne se comparent aux quatre années de crise économique déclarée depuis 2008.

La France est de tradition capitaliste, mais avec la 5ème république les socialistes reviennent, en seconde fois, au pouvoir avec une double légitimité : sociale d’abord et économique ensuite. La taxation des transactions boursières est justement le filon de financement avenir…

En abandonnant les décisions politiques antérieures jugées injustes ainsi que les pratiques « people » (le propre du président marié à un mannequin) de gouvernance, le nouveau pouvoir français de 2012 ne va pas de main morte pour annihiler les conduites d’une droite habitée d’une idéologie inappropriée à l’époque. Le volet économique connait une reconsidération profonde avec l’instauration du dialogue social qui associe le triptyque fondateur : Etat-Patronat-Syndicats.

Cette concertation a une incidence directe sur les entreprises, quoi que pensent ses acteurs et la population. Comme si elle somme, l’appareil économique français, de se redéployer, faute de sombrer dans le climat présidé par une crise. Les entités économiques poussées à être plus compétitives, pour surmonter le climat hostile…

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Mais c’est bien le système financier qui est au cœur de la crise. Les banques du capitalisme se sont dotées d’appareils et de départements versés dans la spéculation boursière. Est-ce leur mission, quand on sait qu’elles sont bénéficiaires avec leur système usurier de l’emprunt ? Les traders et les cadres se partagent des ristournes fortunés et parachutes dorés en cas de gain, et crient à l’aide dans les situations de risques fatals.

Le cas d’Air France-KLM, où l’Etat est actionnaire à 15,8%, refusant de valider la prime de non concurrence de 400.000 euros accordée et déjà versée, en novembre 2011, à l’ancien directeur général du groupe, Pierre-Henri Gourgeon, marque le pas, et fait la différence, en matière de management du secteur public.

Cette démarcation de ce qui était illégitime, voire nocifs aux intérêts du pays, est un point d’un programme, en rupture avec la droite, et qui comporte aussi :

- *_ Manuel Valls limoge le Préfet de Paris Michel Gaudin, dont la proximité avec l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy était de notoriété publique.

- *_ Un an jour pour jour après sa publication, la très controversée circulaire Guéant du 31 mai 2011, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France, a été abrogée par le gouvernement et remplacée par un nouveau texte.

- *_ Le ministre des Finances, Pierre Moscovici a indiqué que la baisse est éminente, les écarts de rémunération dans la fonction publique seront réexaminés. Ordre lui a été émis par le le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

- *_ Une mesure, actée par le conseil des ministres, relative à la baisse des salaires du président et des ministres de 30%, marque la plus forte baisse des rémunérations des membres de gouvernement en Europe. Tout un symbole pour l’austérité qui identifie où il faut de l’engagement.

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