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Algérie : Aurassi et main étrangère ayant otages de Gao

Une pseudo-conspiration de la démocratie contre les cercles rentiers, identifiée par Saïda Benhabylès et anciens responsables de services secrets occidentaux

lundi 23 avril 2012, par Azouz Benhocine

« L’Algérie paye pour avoir combattu le terrorisme dans les années 1990 », c’est ainsi qu’un article croisé sur le Web titre son consternant contenu. Alors il faut s’imaginer le degré de malaise, qui vous laisse béat quant au reste du sujet. Ne devrait-elle donc pas combattre, cette Algérie dépouillée des libertés ? Car elle payera aussi et sans avoir rien commis. De quoi être pantois ! L’amertume du peuple algérien privé de ses libertés fondamentales, ne fait qu’exiler le fleuron de ses élites. Avec de larges catégories de la population déshéritées, par une honteuse dictature, de la décence humaine la plus primaire.

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Le déni au droit à une conviction religieuse autonome et individuelle, qui est le plus privé sentiment de tout être humain, quelque soi les intermédiaires qui s’interposeront à la liaison de l’être avec son dieu, est dû à cette démocratie putréfiée par des tuteurs éternels. Ayant pleines convictions d’être et de rester éternellement garants de tous les leviers de la rente, de la stabilité, de la croyance et de tenir sous monopole la gouvernance du pays, les responsables algériens continuent depuis 50 ans

L’article en question a été publié à la suite d’une rencontre d’experts avec les familles des employés du consulat algérien kidnappés au Mali. Le papier incarne l’idéale image de l’idéologie rentière algérienne et des guides qui se prennent en dessus de tous autres citoyens ayant une vision différente de l’état actuel des affaires algériennes. Les experts, bien trouvés, sont des anciens des services secrets français. Les otages français aussi sont montrés comme moyens de pression du terrorisme pour les décideurs de l’ancienne métropole coloniale.

Même dans les pires circonstances vécu par le pays pendant période citée, ce genre de sape psycho-idéologique textuelle parlait des militaro-staliniens, des éradicateurs et des laïcs, comme des ennemis du peuple. Quand le peuple fait insoumissions, dont le 5 octobre 1988, une quelconque « main étrangère » ou une « manipulation » (comme le répète Bouteflika à propos de cette date historique) est accusée. De quoi aussi mépriser les aspirations du peuple brimé.

Le projet de réconciliation cher à Bouteflika est venu officialiser la nébulosité, des dépositaires du pouvoir et leur mainmise éternelle sur les institutions. L’arabo-islamisme drapé de la guerre pour l’indépendance, fait avaler les manœuvres des politicards algériens. Aidé par une certaine presse notamment des journalistes ayant acquis renommée, le pouvoir algérien redoute que le vent du Printemps Arabe vienne rompre la chapelure qui craquèle devant la poussée inexorable de l’Histoire.

La rencontre s’est tenue, après le rapt de six personnes dont, à l’hôtel El-Aurassi et n’essayer pas de savoir qui a payé la note ? A moins que la structure hôtelière connue pour sa luxuriance, logiquement tenue à être rentable, serve encore aux jeux macabres et pervers qu’elle a abrités au temps du parti unique. Le même cercle a défendu le despote Kadhafi qui a été l’instigateur de nombreux problèmes au pays, et continue encore de faire du tyran syrien Bashar Al-Assad, le prude dictateur en prise avec les corrompus monarques arabes au service d’Israël et des USA.

L’article précise, « Organisée à l’appel de sociétés civiles de wilayas du sud du pays, Tamanrasset, Adrar, Illizi et Ghardaïa, de Saïda Benhabylès, présidente d’association, et la revue El-Djazair.Com, » et cite « les familles de nos diplomates enlevés à Gao et des notables touaregs, dont Akhamoukh. » Alors le discours classique « de la main étrangère » qui veut faire une démocratie, autre et différente que celle du vote douteux… revient avec ses grands galops.

L’entretien de l’illusion, pour garder le statut de la religion musulmane dans la constitution et la pratique quotidienne, ne peut être soulevé car le socle du régime y est implanté. Les terroristes partagent, grandement, avec les responsables algériens la teneur fictive et crédule de la désacralisation officielle de l’islam. Un fond de commerce commun…

Et placer les familles des employés du consulat qui sont entre les mains des islamo-terroristes, aux premiers rangs d’une telle rencontre est la démonstration parfaite pour citer « Le Qatar, l’Arabie Saoudite, les USA et les Frères musulmans déterminés à faire chuter l’Algérie » au complot. Puisque les algériens, eux-mêmes, attendront encore pour vivre, penser et prier Allah en toute liberté.

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