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TUNISIE : les blessés de la révolution ou des profiteurs de la révolution ?

Certains jeunes écumaient pendant la Révolution des Jasmins et désirent aussi être indemnisés.

lundi 9 avril 2012, par drmohamedsellam

La majorité des jeunes qui sont descendus dans les rues, lors du soulèvement massif et spectaculaire, qui a déterminé en effet la chute imminente du régime de Ben Ali €¦ S’adonnaient à des actes de vols, de saccages et de prises des biens d’autrui. Pas tous, mais ils étaient assez nombreux comme même, amère vérité... Ils désirent aussi être compensés de blessures imaginaires ou fomentées !

Ces jeunes, qui ont afflué de partout, non pas par curiosité, mais c’est dans l’intention évidente de s’approprier, par le moyen du pillage et du vol, de tout ce qui tomberait sous leurs mains…

Donc rares étaient ceux qui ont participé à cette rebellion, par désintéressement, ou qui sont nantis simplement de la faculté de vouloir contribuer d’une manière ou d’une autre à la chute du régime

Lorsqu’on quittait sa maison, dans des moments de troubles, où l’anarchie sévissait dans tous les coins du pays, ce n’était évidemment pas pour se régaler d’un beau spectacle. Mais c’est pour profiter de ce désordre asphyxiant, en mettant main basse sur tout ce qui peut assouvir son instinct de possession…

Donc ces prétendus blessés ne sont rien d’autres que des pilleurs, des pillards cupides ou à fortiori, des saboteurs hystériques

Après les méfaits qu’ils avaient commis au préjudice de la nation, et de paisibles citoyens, ils ont le toupet aujourd’hui de réclamer des compensations en bonne et due forme… pour des éraflures ou blessures plus ou moins réelles... ce qui n’est pas logique du tout…

On ne récompense pas un voleur pour nous avoir volé, au contraire, on doit le ch tier sévèrement. Et le faire moisir en geôle pour le restant de sa vie. Et même il est loisible d’exiger de lui des dédommagements spécifiques au prorata des crimes perpétrés…

Dr. Mohamed Sellam

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