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Turquie Israë l : une rupture identitaire.

Le voisinage improbable dû aux déséquilibres qui habitent l’ONU en matière de paix et des droits palestiniens. 2ème partie

vendredi 6 janvier 2012, par N.E. Tatem

Huit citoyens turcs ont été tués dans lors du violent assaut des commandos israéliens sur le bateau DavutoÄŸlu. La préoccupation visible dans la diplomatie mondiale et qui modifie grandement les géostratégies versées à observer le Proche-Orient, où le colonialisme israélien entretient un conflit dans une illégalité que la tribune de l’ONU ne surmonte pas, est la fin de bonnes relations entre l’Etat hébreu et la Turquie.

Cela se rajoute au rejet d’adhésion de la Turquie à l’UE (Union Européenne)...

Par le passé, les pays occidentaux voulaient faire de la Turquie un partenaire qui soit intermédiaire dans la continuité du règne de leur civilisation, c’était la laïcité. Mais l’arrivée des islamistes de l’AKP ne pouvait que changer de telles visées. Déjà convenues dans une mondialisation socialement improbable avec le maintien des frontières face aux mouvements des populations, même touristiques. La Turquie comme nombreux pays du Sud ressentent l’exclusion de leurs populations.

Les islamistes modérés turcs refusent aussi d’être logés parmi la grande nébuleuse de l’islamisme international qui, a beaucoup servi dans l’anticommuniste. En somme le statut d’une idéologie primitive et sans perspective paisible, tentant d’imposer par des crimes, le modèle de société théocratique basé sur la Charia est devenue amovible au pays de Kemal. Et même théologique, elle se démocratise pourtant des soupçons lui collent encore.

Pourvu que dans l’anticommunisme l’islamisme serve les occidentaux, ne semble plus tenir. Si de nos jours les occidentaux et les islamistes ont perdu leur ennemi commun, incarné par l’est européen, après les attentats du 11 septembre 2001, les puissants redoutent que leurs chaires canons de jadis fassent plus de bombes humaines sur leurs territoires. La chine campe jalousement sur une doctrine militaire de paix, risque dans l’avenir de ne plus accepter les diktats imposés à ses voisins et grands partenaires économiques comme la Russie ou bien l’Iran. La Turquie se trace aussi une place parmi les amis du géant de l’Asie.

La Turquie, rejoignant aussi le cercle des BRICS, a justifié d’aller en guerre avec Israël suite à l’incident flottille de Gaza. Quand on sait que les islamistes, aussi bien palestiniens que dans le monde, sont en confrontation directe avec l’Etat hébreu, cette nouveauté turque leur est une alliance toute naturelle.

La marine turque compte « assurer la liberté de navigation » en Méditerranée orientale. Notamment en soutenant la livraison de l’aide humanitaire à Gaza, et est sensibilisée du danger d’une confrontation directe avec la marine israélienne qui maintient le blocus sur Gaza. Une commission d’enquête de l’ONU a jugé légal ce blocus, tout en admettant l’intervention "disproportionné" de ce crime (de guerre) de Tsahal.

Par ailleurs, l’aviation a installé un nouveau système d’identification des engins, ami ou ennemi, avec la technologie (IFF : produit par la société turque Aselsan), monté sur ses F-16. Les avions israéliens ne sont plus automatiquement désignés comme amicaux, ainsi que les de navires. Devenue un facteur qui explique le changement dans la politique étrangère turque, l’impunité d’Israël du point européen et américain a provoqué l’éloignement de la Turquie de ses anciens amis. Free Gaza est le goutte au vase qui déborde...

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Voir en ligne : 1ère PARTIE TURQUIE : DOCTRINE DE L’ISLAMISME SOFT. L’Orient que L’Europe, l’AKP remet les repères sur leurs pivots

     
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