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Le Printemps Arabe dont ne parlent pas les médias et politiques occidentaux.

La nécessaire révolution contre les monarchies qui dominent des millions de personnes et s’accaparent les richesses...

vendredi 25 novembre 2011, par Azouz Benhocine

D’abord les royaumes sont pléthoriques dans le monde arabe. Et si une révolution, digne de ce mot, peut être encore rêvée, elle doit remettre en cause les familles, ridiculement limitées à quelques milliers de personnes, qui règnent par on ne sait quelle légitimité sur des millions d’êtres. Tout en monopolisant l’accaparement des richesses. Ces indécents régimes laissent dans la misère des populations majoritaires, comme des sujets soumis le plus souvent aux pires esclavages.

Le traitement du Printemps Arabe par les médias et responsables politiques occidentaux ne peut échapper aux géostratégies, les leurs, classiques de domination. Les difficultés des révolutionnaires, détenteurs de projets sociétaux sincèrement inspirés à générer une citoyenneté motivée pour gagner progrès et égalité, sont multiples. Affronter les arsenaux détenus par les dictatures, en est la première.

Elle les a poussés à souscrire à l’acceptation des aides étrangères… Et lesquelles ? Uniquement celles ayant des objectifs, comme le dit franchement un certain BHL et pour son cas : Israël.

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Ces soutiens plongent favorablement, avec des réflexes de néocolonialisme évident, sur l’occasion de remonter sur les fronts. Pour instaurer davantage leur prépondérance sur l’avenir des peuples avides de libertés démocratiques. Mais très sélectifs, ces aides apportées aux désarmés qui allaient subir des massacres, les pays occidentaux leurs refusent les soutiens conséquents. Dont ceux destinés aux révoltés des monarchies les plus réactionnaires que l’Arabie Saoudite préside. A Bahreïn c’est même l’armé des Ibn-Saoud qui s’adonne aux crimes de mater les insurgés.

UN AUTRE VISAGE DE l’ARABIE SAOUDITE

Au sein de cette monarchie gardienne de la Mecque, les droits de la population sont carrément inexistants. Mais on fait semblant de l’ignorer, personnes n’en parlent aussi bien des politiques que des médias internationaux. Peut-être rarement, comme pour la conductrice d’une voiture à Djeddah. Cependant les séditions que quotidiennement mène la jeunesse, on ignore donc les pires crimes commis par les rois et leurs familles qui s’accaparent goulument et sans partage les richesses.

Le mouvement saoudien des Jeunes libres, a annoncé dans un communiqué le lundi, 22 novembre, « le début du soulèvement populaire contre le régime des Al-Saoud dans l’ensemble du pays » . Une coalition très décidée a appelé à « une large participation lors des funérailles du jeune Nasser » . Le jeune homme, Nasser Mahichi est le premier martyr à tomber avec le début des manifestations, organisées par ce mouvement dans la ville de Qatif. Et qu’a réprimées sévèrement le régime des prédateurs saoudiens. Ce décès est considéré annonciateur du soulèvement.

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Un des militants, connu sous le nom d’Ali Hassa, a déclaré que la cause de la mort de Nasser Mahichi est sa solidarité avec le peuple du Bahreïn. Le quartier Amara, où habite le décédé a témoigné d’un rassemblement populaire devant le domicile de la famille. C’est l’un des rares cas divulgué, et uniquement par des blogueurs.

Une femme de chambre, comme Nafissaou Diallo, et tous les pauvres.

En réalité quatre manifestants, qui participaient à des manifestations de chiites, minoritaires en Arabie saoudite à Qatif, dans l’est du pays, ont été abattus. L’annonce a été faite jeudi par le ministère de l’Intérieur. Et le communiqué rapporte neuf personne dont une femme ont été blessées. Le ministère ne précise pas qui a tiré, alors les forces de sécurité ont affronté, uniquement cette ville, les manifestants.

Le porte-parole du ministère, le général Mansour Al-Turki, a insisté lors de sa conférence de presse à Riyad que les autorités devaient répondre avec fermeté à ceux qu’il a qualifiés « d’émeutiers et éléments engagés » , afin de rétablir la sécurité.

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