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L’armée chinoise, protectrice de la puissance économique, est un acteur majeur de la paix.

La doctrine militaire de paix, de la Chine, est opposée naturelle à l’interventionnisme colonialiste.

vendredi 14 octobre 2011, par N.E. Tatem

Les regards qui épient sans cesse l’évolution de l’économie chinoise, n’ont jamais pu oublier sa puissance militaire. Souvent l’évaluation des progrès d’une société, regroupée dans un pays auquel la vision démographique a primé dans les opinions, est partie sur des préjugés. Mais l’Histoire humaine a dépassé, dans son avancée inéluctable, ces vigilances envers l’APL (Armée Populaire de Libération). Elles sont plus bassement anticommunistes, comme aussi le suivi de l’essor économique, que d’une réelle utilité à la planète.

Les suspicions exogènes sont quasi permanentes à l’égard de la force de cette nation, en matière militaire elles étaient peu pudiques et insultantes, avec son ample émergence économique, encore plus menaçantes. Puisque le pays de Mao a mis au pas les hostilités idéologiques, qui ne pouvant le vaincre, les nombreux dires n’ont pas changé à son égard. Surtout que son éveil industriel fait des méfiants, tant leurs pertes ne cessent fatalement d’ailleurs d’être enregistrées.

Membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, donc appelé à intervenir, alors on s’intéresse aux arsenaux pour les faire participer dans l’interventionnisme international. En Chine on y a pensé aussi, à l’instar de tout Etat digne… Mais on se garde de bien préciser la doctrine de paix !

Le gigantisme qu’exige la présence internationale…

D’emblée il faut dire que le budget militaire chinois est d’environ 60 milliards de dollars et celui des USA 10 fois plus, de l’ordre de 600. Les besoins des 1,3 million d’hommes de l’APL se limitaient aux équipements individuels, malgré que lors des fêtes nationales apparaissent des équipements plus majestueux. Les problèmes internes, souvent dramatisés par les ennemis de ce peuple laborieux et émergent comme de potentielles menaces, de partition ou de contestation du PC (parti communiste). Ils sont qualifiés devant les dangers venant de l’étranger. D’ailleurs ces derniers sont ouvertement plus hostiles, et avaient priorité auparavant au sein même du peuple chinois. Les choses ont changé, sans que le pays de la Grande-Muraille n’ait cherché à les modifier, l’Histoire a marché au devant.

La sophistication de l’armée chinoise bat son plein. Et avec un élan devenu plus véloce, depuis que l’industrie manufacturière commune (ou civile) répond tant à la grande demande locale et s’impose comme la plus productiviste du monde. Les observateurs (occidentaux) sont dépassés, concernant l’APL. Ils tentent de parler de danger, que l’ogre communiste se réveille pour refaire le Monde. Même sans avoir jamais semer la catastrophe et même sans la dispute des us colonialistes des concurrents en alerte, la Chine n’a jamais été oubliée.

Les prévisions des experts et plus spécialement de l’armée américaine (l’OTAN aussi), car entretenant un permanent gardiennage alarmiste, reconnaissent et au sein même du Pentagone, que les capacités militaires conventionnelles chinoises sont encore à leurs balbutiements. Sans pour autant céder à l’angélisme, les efforts sont visibles pour ne pas être négligés. Avec la méconnaissance des réalités, le culte du secret qui est le propre de toutes les armées, tous détails sont donc des spéculations.

Les affaires du Printemps Arabe, où l’interventionnisme occidental a été comme à son habitude opérant, ont réveillé la rivalité et l’ont mis au grand-jour. Entre les forces qui agissent selon des intérêts seulement géostratégiques, ont également des objectifs et conséquences économiques probantes. La Chine ne peut rester absente. Donc les dominateurs traditionnels du monde se préoccupent de cet élément chinois qui se trouve désavantagé, écarté de la Lybie, russes et chinois ont été évincés, où les premiers hommes d’affaires français sont déjà sur le terrain.

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Ce qui a ranimé ces velléités et cette surveillance, c’est le porte-avions qui, rutilant comme neuf, a été vu le 9 avril au niveau de l’un des ports du vaste pays. Recyclé après un achat dans le but de son démantèlement, l’imposant navire, datant de l’ère soviétique, a été rénové. Il portait le nom de « Varyag » quand il a été acheté à l’Ukraine. Les essais en mer ont commencé en Juillet, période où il a été aperçu. Cette mise à l’eau est perçue comme un grand bon en avant.

Des sources chinoises ont indiqué, quand ce bateau a suscité l’intéressement, qu’également la construction de deux transporteurs de même type est en chantier avec des moyens strictement autochtones. L’armée américaine plus mobilisée dans sa vigilance, croit qu’une coopération a été sollicitée par les chinois au Brésil. Mais les capacités et les technologies de ce dernier, sont moindres en matière de porte-avions.

… et la défense dans une géographie des îles inhabités dans la région.

Sur le plan régional l’APL a des priorités assez spécifiques, mais dictées par la suite d’îles souvent inhabitées. Elle se trouve dans l’obligation de se définir la stratégie dite « du collier des perles » par certains experts. Elle consiste à placer des unités de défensive opérationnelle face au stationnement des flottes de l’US-Navi dans les parages.

La Chine a quelques 22000 km de frontières dont 18000 sont des côtes. Les séparatismes, dont parlent chaque jour les médias occidentaux, en rapportant de fausses infos ou en gonflant les réelles, sont des scoops manipulés à dessein de déstabilisation, généralement de réalité bien moindre. La vraie menace est dans les « mers jaunes », qui ne sont pas uniquement les malentendus avec les voisins à propos des confins territoriaux aléatoires ou la convoitise des îlots inhabités par les pays de la région, mais la présence de forces étrangères.

La Chine a fait dernièrement la démonstration de sa capacité à détruire les satellites géostationnaires qui servent le Pentagone. Elle a détruit un engin, minuscule, positionné au delà de l’atmosphère. Et ici, on ne doute plus de la puissance de frappe d’une grande nation à qui aucun reproche d’agressivité n’est fait.

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