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Un massacre final à Syrte, pour venir à bout des récalcitrants pro-Kadhafi.

La bataille finale continue , après 3 semaines elle a fait plusieurs centaines de tués et des milliers de civils blessés

mardi 4 octobre 2011, par Azouz Benhocine

La Libye post-Kadhafi sombre dans ce qui a été le plus redouté dès le début, le chaos. La violence s’installe avec les revanchards qui règlent des comptes anciens. Les conflits entre rivaux et alliés se multiplient et les exterminations des éléments de l’ancien dictateur sont comme un jeu d’enfants. La guerre entre clans du CNT, la présence du Groupe islamique de combat affidé à l’AQMI, a commencé avec l’intervention de l’OTAN. A cela se rajoutent les agissements criminels des agents occidentaux.

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Syrte : le chef des catholiques de Libye appelle les Européens au secours

Le vicaire apostolique du Vatican en Libye, Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, parlant d’"une situation dramatique" à Syrte, ville assiégée, a appelé les Européens à accueillir des milliers de civils libyens blessés.

"A Syrte, la situation est dramatique. Une trêve est nécessaire. Les pays étrangers, en particulier les pays européens, doivent accueillir dans leurs hôpitaux les blessés", a déclaré Mgr Martinelli, qui a le rang d’évêque, à l’agence de l’Institut pontifical des missions étrangères (PIME). "Les structures sanitaires libyennes font de leur mieux mais elles ne sont pas suffisantes" pour soigner les blessés évacués de Syrte, a-t-il relevé, appelant à prier pour le peuple libyen.

La Croix-Rouge s’est alarmée d’une situation "désespérée" à Syrte, un des deux derniers gros bastions du leader déchu Mouammar Kadhafi assiégé depuis plus de deux semaines par les combattants du Conseil national de transition (CNT), d’où ont fui des milliers de civils. Dès le début du conflit, au printemps, Mgr Martinelli avait adopté des positions très critiques sur l’intervention de l’Otan contre le régime du colonel Kadhafi, notamment les raids aériens faisant des victimes civiles.

© Agence France-Presse

L’ex-dictateur jure de mener la vie dure aux nouvelles autorités. Et les forces étrangères qui soutiennent les rebelles, ayant revendiqué la démocratie et l’alternance, tiennent à continuer leur projet de destituer un régime des plus despotiques du monde arabe. La défaite promise par le psychopathe de Tripoli, allait être sanglante. Il espérait introniser le rejeton Seïf-El-Islam. Les occidentaux, conduits par la houlette française, maintiennent qu’ils assurent la protection du nouveau pouvoir.

Au bord d’un chaos qui semble être inévitable, le pays du tyran qui a tenu son pays 42 années sans moindre conteste, rengorge des plus grandes de pétrole du Monde. Cette vérité vient d’éclater.

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Selon un article de Simon Romero du « The New-York Times » les gisements libyens sont à la pointe des réserves mondiales, et ce en termes de volume (et non de recettes). Spécialiste des questions des questions internationales et énergétiques, le sujet de ce journaliste traite de l’avenir du pétrole à échéance de 2020 dans le monde.

Publié en septembre (2011), il détaille pour l’ensemble du Monde, et classe le Venezuela devant l’Arabie Saoudite. Quant à la Lybie, juste en filigrane en la citant à plusieurs reprises, serait à la pointe l’exploitation. Mais au bout de compte, ce sont les Amériques, le Brésil et les USA qui ont les nappes de l’avenir (2020).

L’acharnement du colonel qui voulait une transition dynastique à sa descendance et celui des forces maintenant dans une guerre coloniale, montre combien est précieux l’enjeu. La tournure qu’ont les évènements, après des mois, est insoutenable. L’Irak n’avait d’armes de destructions massives, mais beaucoup de pétrole.

La guerre entre clans du CNT, entre le CNT et le Groupe islamique de combat, derrière lequel se profile l’AQMI, a commencé avec l’intervention de l’OTAN.

Le CNT est dans une très grande difficulté pour créer le gouvernement. Abdelajalil qui semble être rigoureux et montrant du nationalisme est comme impuissant, et serai dans les visées criminelles des agents occidentaux. Avec l’intervention externe, il a été à plusieurs reprises incapable d’encadrer ses troupes et de tenir des réunions sans que ses chamaillades éclatent.

Les tueries à Benghazi sont quotidiennes et monnaie courante. Les habitants, de ce fief des rebelles, vivent le calvaire des assassinats restant impunis, et cela a été dès le début de la révolte.

Le 28 juillet la mort, dans des conditions obscurs du général libyen Abdel Fatah Younès, alors qu’il était au commandement des rebelles en est l’illustration des dérives qui prennent maintenant un aspect effroyable. Ancien responsable du régime du colonel Mouammar Kadhafi, il s’est rallié aux insurgés.

Certains libyens croient qu’il a été tué par les forces étrangères parce qu’il marquait ses distances du « trop d’interventionnisme » et pour d’autres, il voulait s’imposer contre le rival déjà exercice. Lequel convient aussi aux alliés occidentaux qui ont trouvé la marionnette idéale.

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