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PALESTINE A L’ONU, LE CONSEIL DE SECURITE ET SA RESPONSABILITE DANS UNE PAIX JUSTE ET IRREVERSIBLE.

Des consultations devant le grand virage de Barack Obama comme larbin des criminels de guerre !

mardi 27 septembre 2011, par N.E. Tatem

Après le dépôt vendredi d’une demande d’adhésion d’un Etat de Palestine aux Nations unies, le Conseil de sécurité de l’ONU a entamé ses consultations le lundi, premier jour de semaine qui a suivi. Cette étape, basée sur le minimum de neuf votes favorables parmi les 15 membres dont les cinq (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) qui jouissent du droit de véto. La pression des USA est pesante sur les autres membres !

Quand Mahmoud Abbas a déposé la demande, les médias mobilisés pour maintenir le black-out, (dans, sur et propos du contenu des négociations) se sont attelés à désigner le leader palestinien comme défiant l’organisation internationale. Or il affronte plus directement l’occupant israélien et ses soutiens notamment les USA qui, menaçant comme toujours d’user de leur privilège du véto, ont été à la fois exaspérés et malmenés.


Pierre Stambul, UJFP par Pierre-Stambul

Ces deux ennemis de la liberté des peuples dans le monde, resteront à jamais aux yeux de l’humanité décrédibilisés et horripilés de cette défiance palestinienne qui a grandement gagné à mettre à nu les criminels de guerre de Tsahal et leurs acolytes américains. Le maintien de l’inertie des négociations a longtemps servi l’expansion de la colonisation qui spolie les palestiniens de leur terre en les chassant de leurs maisons et en les dépouillant de leurs sols et des arbres millénaires.

En matière de tergiversations, en plein démarche palestinienne la carte du quartet a été sortie comme ultime bifurcation de sauvetage. Cette colonisation expropriante d’une patrie de ses réels habitants, les palestiniens désarmés, plusieurs pays du Monde en prennent conscience qu’elle n’a plus lieu de continuer. Les terriens savent désormais qu’elle se fait au nom uniquement de certains juifs, ET NON TOUS. Scénarii où la domination occidentale apporte une aide à un apartheid dénoncé et en perte d’avenir !

La délégation palestinienne a d’ores et déjà indiqué qu’en cas d’entrave à l’action qui est une aspiration de la population, elle irait rapidement à l’Assemblée Générale -AG-. Elle redoute aussi qu’un délai pourrait être avancé, afin de retarder la paix d’une part, et d’autre retarder la couverture des droits du peuple palestinien. Car par le passé de telles manœuvres ont longtemps servi à l’expansion des colonies dont la légalité est... LA HONTE DU DROIT INTERNATIONAL ! Auprès de l’AG les palestiniens peuvent compter sur la large majorité (2/3 des 193 voix sont requises) pour obtenir un statut intermédiaire d’« État observateur non membre ».

La première étape connaît l’autorité qu’ont les Etats-Unis sur plusieurs pays. Au sein du conseil de sécurité la Bosnie- Herzégovine, le Gabon et le Nigeria, sont favorables à l’adhésion palestinienne. Mais soumis à une pression d’Israël (sans être pas membre du Conseil de sécurité) et des États-Unis. Ces trois pays peuvent faire basculer le vote. Et désireux d’éviter d’aller à un veto qui les discréditerait dans les pays arabes, donc ces trois pays restent indécis.

Les États-Unis espérant obtenir un maximum d’abstentions, lors de cette procédure avancée devant le conseil par les palestiniens. Afin de sauver la face devant le Monde qui a, depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison, perçu une promesse. Cette dernière a complètement viré à son contraire. Sur les quinze membres du C.S., deux pays se sont déjà ralliés au « non » américain : la Colombie et l’Allemagne.

Le Royaume-Uni, la France, le Portugal, la Bosnie-Herzégovine et le Gabon, restent encore indécis et les deux premiers, connus pour leur accointance avec l’Etat hébreu, peuvent se positionner dans l’opposition à l’acquisition de cette justice du peuple palestinien.

Par contre la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, le Liban, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont réitéré leur soutien dimanche à la vieille-même du commencement des consultations.

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