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Scandales ou Scoops, la presse observe Internet pour s’en servir €¦

€¦ sinon elle ne fera plus rien, en contournant l’outil du Web.

vendredi 15 juillet 2011, par N.E. Tatem

La dépendance de la presse du Web est plus valable que jamais. Une corrélation qui fait de grands pas, dans le système de modernisation de la communication sociétale. Les humains trouvent sur Internet, désormais de loin avant la presse écrite dont la déontologie connait le scandale anglais du Word News, des pratiques qui ne satisfont désormais plus la citoyenneté : aussi bien des pauvres que des puissants.

La presse se développe selon le nouvel outil du Web, rendant plus accessible l’information aux citoyens. La formule papier bat de l’aile devant cette mutation. Les échanges sont fluidifiés sur le circuit de la toile, et les humains s’impliquent pour que chacun informe autrui. Le virtuel gagne son audition en créant de nouveaux récepteurs avant de s’accaparer ceux fidélisés aux titres des organes en place.

Cette accessibilité plus libérée et étendue est vécue, par la magie du Web, comme une augmentation de la qualité de la citoyenneté. Les gens en usent et en raffolent. Quand certains professionnels y voient une perte de la compétence telle que la dessinent les chaires des formations.

Dans certains pays émergents, s’amorce la fabuleuse promotion sociale calculée à partir de la naissance et de l’élargissement des couches moyennes libérées de la fracture numérique du passé, Internet s’établit à des vitesses fulgurantes comme en Russie, en Inde et en Chine. L’information et le savoir circulent à vitesse grand V et les moyens technologiques, l’ordinateur, est parmi les premiers meubles des foyers et des équipements individuels. Dans les pays plus pauvres, l’avancée se fait difficielement.

L’actualité d’opinions et les informations sont considérées, par certains journalistes peut-être protectionnistes de leur gagne-pain, une dégradation de la perfection que l’apprentissage élaboré et prodigué dans les écoles. Or dans ce cas d’école, c’est la défense d’un diplôme ou de la carte de presse qui ressortent. Deux documents qui disent long sur le corporatisme étroit et le balisage des échanges entre catégories, éléments et êtres qui composent le tissu social. Internet transige avec les milieux restreints. Il génère des nouvelles sphères de créations multiples et dans tous les domaines, forçant la percée des changements.

Alors que certaines agences comme l’AFP, Agence France Presse DANS CE COMMUNIQUE, limitent à leurs rédacteurs de prendre en compte les informations du Web notamment celles des réseaux sociaux. Et même les données glanées selon et avec les contributions de bénévoles que diffuse l’encyclopédie Wikipédia -lien auteur-, pourtant créée par un français, instruction est donnée aux journalistes de s’en passer. Et s’ils sont devant cette source unique, il faut prendre soin de les vérifier. Alors que la France investit pour élargir l’usage d’Internet par les citoyens.

En Angleterre, le scandale du tabloïde qui a piraté des émails et procédé à des écoutes téléphoniques a été, sans aucun recours, fermé. Même en étant, comme de rares organes de la presse écrite, en santé de résistance aux assauts d’Internet qui rend disponible l’information à la vitesse de la lumière, le journal « News of the Worl », malgré une traversée de 168ans et a acquis sa renommée avec des scoops, est passé à l’arrêt de publication.

Dans un éditorial-commentaire signé par le journaliste Patrick B. Pexton, qui a un parcours très poussé dans la profession et l’investigation journalistique, il cite un exemple édifiant sur la transmission de l’information. Ce monsieur a couvert comme « localier » (journaliste spécialisé des questions locales des villes et villages) dans la banlieue New-Yorkaise, exerce comme expert des questions militaires et de sécurité (il a travaillé dans la presse militaire des USA) et comme responsable de rédactions de grands organes.

Il dit que la socialisation, des journalistes via Internet, est vitale. Insistant, avec l’exemple que l’information lue 90 000 fois, soit l’équivalent d’un tirage d’un quotidien grand public en France, et 15 heures avant sa parution sur la presse écrite. Il cite le cas de Timothy Geithner qui recherche solution au Sénat pour la crise financière, et dit qu’il démissionnera après avoir trouvé. Cette info a fait le tour du monde sur le Web, gr ce à Twitter, avant d’être trouvé dans la presse écrite.

Dans un article du Figaro du 13 juillet 2011, intitulé « La grande machine à laver l’information » signé de François Hauter, une prospection critique est faite de la grande résistance de l’Hebdo « Le canard enchaîné ». Elle révèle les pratiques qui font du scoop auprès du journal satirique, et que le lectorat recherche réellement. Certains Blogs donnent aussi de bien crédibles scoops, notamment les opinions sortant des donnes établies.

Or en la matière aussi, les scoops naissent d’abord sur Internet. La mort de Michael Jackson a démontré l’exploitation, par le Web, de l’info à des heures de plein nuit... Ce qui laisse dire aux journalistes, que ce sont des scandales ! Avant de connaître, des relais sur les supports imprimés sur papier. Edifiants les succès de Julian Assange et sa divulgation de milliers de dossiers politiques et militaires secrets. Les sujets des grands articles sont les scandales et WikiLeaks a fait éclater des scandales.

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