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Solution pour les déchets plastiques, confier cette tàche des localités aux startups

Le recyclage encore hésitant quand sa rentabilité n’est pas attractative

vendredi 23 août 2019, par Hugo Mastréo

Les humains constatent que l’utilisation des plastiques ne peut être abandonnée. Même avec les conséquences que ces matières provoquent en pollution, c’est une pratique irréversible. Mais réduire l’utilisation est déjà en marche, sans assurer des résultats. Alors que le recyclage reste insuffisant, mois de 10% des emballages plastiques est dérisoire, un chiffre invérifiable aussi. Cette sombre situation est abordée avec des innovations, voici l’une d’elles...

La conscience collective pour la crise mondiale du plastique ne cesse d’être concrètement alarmante et préoccupante. Il y a 3 années déjà, en 2016 Miranda Wang and Jeanny Yao, deux étudiantes basées au Canada, à l’époque juste sortie de la puberté, ont créé un prototype de bactérie qui transformerait le polystyrène en eau et même en CO2.

Elles se sont rencontrées au club de recyclage de leur lycée à Vancouver. Leur apprentissage débuta sur le terrain, lors des visites sur le terrain pour ramasser les bouteilles en plastique sur les plages. Puis en visitant les usines de traitement des déchets, les deux scientifiques en herbe ont été désillusionnés par le système de recyclage.

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Après le lycée, Yao a étudié la biochimie et les sciences de l’environnement à l’Université de Toronto, tandis que Wang a étudié à l’entrepreneuriat et à la biologie à l’Université de Pennsylvanie. Alors qu’elles étaient encore à l’université, elles se sont rendus aux renommées conférences de TED pour présenter leur idée visant à décomposer le plastique à l’aide de microbes. Mais lorsque cette méthode s’est révélée irréalisable par la suite, tenaces elles se sont tournés vers la chimie.

Leur procédé a pour objectif final d’éloigner le plastique jetable de l’environnement naturel. Mais le stocker n’est pas la solution, sa décomposition naturelle peut durer des décennies, voire des siècles. Au départ l’utilisation dans les tissus de vêtements était connue, comme pour renforcer les cotons et les laines qui se consolident avec des filaments plus résistants et rassembleurs.

Trois procédés différents de récupération de ces déchets plastiques pour les transformer par une intervention chimique, a été maintes fois réitérée. Ce qui a récemment attiré l’attention, c’est la curiosité pour la proposition des deux filles. Ce qui renouvelle tous les travaux nombreux existants dans ce domaine de plus en plus préoccupant avec les invasifs détritus.

Il est fastidieux de pouvoir illustrer l’engouement scientifique qui est aussi soutenu de la protection des recherches, très nombreuses, encore en marche. Cependant un large éventail de parties prenantes qui travaillent pour trouver des solutions, allant au-delà du recyclage mécanique. Les sociétés de gestion des déchets s’efforcent maintenant de trouver de nouveaux marchés pour le papier, le plastique et d’autres matières recyclables.

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La méthode mis au point par le duo de filles est passée par le cheminement habituel. Elles ont fondé une petite startup baptisée « BioCellection », c’était en 2015, elles étaient gées de 21 ans. Leur technologie travaille sur l’amélioration de la décomposition chimique de polymères plastiques, tels que le polystyrène et le film post-consommation, en éléments organiques. C’est une 1ère phase. Puis la conversion biologique en produits de valeur.

D’énormes politiques étatiques, comme aux deux ans plus tard, la petite société a lancé le programme pilote avec les localités de San Jose et GreenWaste. Nombreuses entreprises innovantes souscrivent à cette orientation, pour l’environnement et précisément pour lutter contre la dispersion des déchets plastiques.

Des projets comme celui-ci représentent la dynamique qui constitue maintenant le cœur de la Silicon Valley, laquelle encourage moult projets. Ce qui est actuellement embryonnaire invente de nouvelles gestions, par la récupération, d’une partie encore modeste du plastique. Mais l’urgence est installée, les alertes sont entendues pour des alternatives.

Le cas de cette startup est donc lié à la volonté des politiques locales qui sont proches des effets environnementaux du plastique...

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